En commençant The Serpent Queen (« La reine serpent » en français, NDLR.), on se dit tout de suite qu’on aura affaire à une série historique classique. Des costumes magnifiques, des décors à couper le souffle, des grands noms du cinéma et de la télévision au visage sévère… Quelques minutes seulement après avoir débuté le premier épisode, on comprend que l’on se trompe. Sur toute la ligne.
Adaptée du livre Catherine de Medici: Renaissance Queen of France de Leonie Frieda, la série s’ouvre sur une double temporalité. Catherine de Medici (Samantha Morton), une reine impitoyable et bien installée avec une passion pour le poison, raconte sa montée au pouvoir à sa nouvelle servante tout en se délectant de son caractère qui lui rappelle tout de suite le sien.
Bien vite, nous découvrons les flashbacks de l’adolescence de Catherine (alors jouée par Liv Hill) et de son arrivée chaotique à la Cour de France. Rapidement, le quatrième mur est brisé par la protagoniste. C’est surprenant pour une série de ce genre, mais tellement bien fait qu’on se laisse prendre au jeu.
Nous suivons donc l’adolescence de Catherine, orpheline effrontée qui a tout à apprendre pour passer dans la cour des grands (et dans celle du Royaume de France.) Ici, corruption et religion riment et vont main dans la main, mais ce ne sont pas les seuls dangers qui entourent Catherine. Ce qui lui reste de sa propre famille se ligue contre elle et elle doit se battre pour sauver son mariage arrangé. Jeux de pouvoir, scènes de sexes gênantes et dégoulinantes de vérité et humour bien piquant sont au rendez-vous dans ce premier épisode.
Pour les amateurs d’Histoire méconnue, mais pas que, The Serpent Queen s’annonce comme étant une série de génie, grâce à une héroïne astucieuse avec un instinct de survie qui surpasse tout. Nous continuons et plutôt deux fois qu’une !
Pour rappel, le premier épisode est d’ores et déjà disponible sur la plateforme Starzplay dès aujourd’hui. Retrouvez bientôt les 8 épisodes de la saison 1, à raison d’un épisode tous les dimanches.