Review Pilot – Blue Period : on continue ou pas ?

Diffusée en simulcast sur Netflix, l’adaptation du manga du même nom, l’animé Blue Period a fait une arrivée remarquée samedi dernier sur la plateforme de streaming. Nous y suivons l’histoire de Yatora Yaguchi, un jeune lycéen qui semble avoir perdu tout intérêt pour le monde qui l’entour. Un jour, il tombe sur une peinture réalisée par une de ses camarades. Il se passionne alors malgré lui pour le monde de l’art…

Originellement édité chez Pika, Blue Period est scénarisé et illustré par la mangaka Tsubasa Yamaguchi que vous connaissez peut-être pour avoir illustré le manga Elle et son Chat adapté du roman du même nom. C’est le studio Seven Arc qui s’est emparé du projet afin d’adapter le manga en animé et c’est Netflix qui se charge de la diffusion en simulcast en France. Au Japon, c’est la chaîne MBS qui diffuse l’animé.

Ca saute aux yeux dès les premières minutes du pilot : soin particulier a été donné à l’animation. C’est fluide, c’est beau : on est transporté dans l’univers de l’animé. La base est bien là. Le studio ne pouvait pas se rater. D’abord parce que l’animation des animés populaires de la nouvelle génération est toujours saluée et est donc devenue un critère de sélection. Pour ne citer qu’eux, L’Attaque des Titans, My Hero Academia ou même Beastars sont des animés très populaires actuellement et la qualité de l’animation est toujours un atout mis en avant notamment par les fans. Mais Blue Period se devait d’avoir une animation impeccable aussi parce que sa thématique principale, c’est l’art. Et l’art est vraiment au centre de tout dans cette œuvre.

Nous suivons l’histoire de Yatora Yaguchi, un lycéen sur le point d’être diplômé mais qui est complètement perdu quand à son avenir. Pas spécialement attachant au premier abord, notre protagoniste se dévoile sincèrement lorsqu’il entre en collision avec le monde artistique. A cet instant, la série et son personnage principal prenne immédiatement en sensibilité et profondeur. On sent aussi que cet univers est proche de l’autrice. L’animé parle notamment de techniques pour peindre mais dénonce aussi dès ce premier épisode le supposé « talent inné » des artistes. Le pilot de Blue Period se veut terre à terre et explique alors que comme pour toute discipline, pour frôler la perfection, il faut travailler, s’exercer. L’art, c’est aussi quelque chose qui s’apprend.

Pour conclure, ce premier épisode est passionnant. On y est sensible ou non, mais de notre côté, nous avons vraiment hâte de découvrir la suite des aventures de Yatora qui ne semble pas au bout de nos surprises (et nous non plus !). Pour rappel, la série est diffusée chaque samedi sur Netflix.

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