L’été où je suis devenue jolie : l’avis de la rédac’ sur la saison 1 !

Envie de passer un été doux qui vous rappellera vos premiers amours ? Alors direction la saison 1 de L’été où je suis devenue jolie (The Summer I turned Pretty en VO, NDLR.) sur les pas de Belly et des frères Fisher.

SPOILERS ALERT :
Cet article contient des éléments importants de l'intrigue.

Pas seulement une série pour ado

les mères l'été où je suis devenue jolie

© Amazon Prime Video / The Summer I Turned Pretty

 

Ne vous fiez pas à la bande originale (de qualité) remplie de Taylor Swift et d’Olivia Rodrigo. Oui, L’été où je suis devenue jolie s’adresse à une cible principalement adolescente, pourtant elle touche une corde sensible où nous pouvons tous.tes nous reconnaître. L’été, la plage, les amitiés, les amourettes, les premières peines de coeur et la peur du lendemain…

… mais également les tensions familiales et la maladie. Si la série suit bel et bien Isabel, “Belly” (Lola Tung), les parents comme Susannah (Rachel Blanchard) et Laurel (Jackie Chung) tirent leur épingle du jeu. Même si les sujets traités peuvent être tristes et émouvants comme le cancer ou la solitude, il est rafraîchissant de voir des parents réellement présents et à l’écoute dans une série jeunesse.

Les adultes ne sont pas que des personnages récurrents, mais servent véritablement l’histoire avec leurs propres bonheurs et propres déboires. Ils ajoutent une touche de réalité et d’espoir. Personne n’est éternel, mais il est possible de (re)trouver l’amour à n’importe quel âge.

Jeremiah ou Conrad ?

jeremiah l'été où je suis devenue jolie

© Amazon Prime Video / The Summer I Turned Pretty

Cameron (ou “Cam Cameron” pour les intimes, joué par David Iacono) était pourtant le prétendant de rêve. Attentif, gentil, drôle, patient… Ce personnage aurait pu être le véritable premier amour de Belly, mais son coeur penchait ailleurs… Dommage, car même lors de leur rupture, le garçon reste compréhensif et encourageant, loin du comportement de girouette de Belly et des autres personnages toxiques qui sont pourtant très appréciés par les ados. Pas de fin heureuse pour les gentils ?

Dans L’été où je suis devenue jolie, on voudrait les frères fisher. Lequel a fait vibrer votre cœur lors de cette saison 1 ?

Conrad (Christopher Briney) est évidemment le petit chouchou du public. Pourtant à la rédaction, on a du mal à accrocher. On a peut-être passé l’âge des faux bad-boy qui ont un problème de communication. Bien sûr, le personnage a des excuses pour son comportement, quoique l’infidélité de son père et la maladie de sa mère ne sont pas des raisons valables du traitement qu’il inflige à Belly ; pourtant amoureuse de lui depuis l’enfance. On a passé notre temps à grincer des dents à chacune de ses crises et à rouler des yeux à ses tentatives (bien trop tardives) pour se racheter.

Jeremiah (Gavin Casalegno) de son côté, est un petit miracle dans la famille Fisher. C’est un ange tombé du ciel et un véritable rayon de soleil. Il n’est peut-être pas tout blanc, mais il a le mérite de véritablement aimer Belly et sa famille et d’être toujours présent pour elles. C’est un personnage humoristique, qui offre une représentation bien trop rare de la bisexualité masculine et qui mérite beaucoup mieux que les événements de fin de saison.

Peu de surprises

conrad belly l'été où je suis devenue jolie

© Amazon Prime Video / The Summer I Turned Pretty

 

Malheureusement, la série tombe parfois dans les mêmes travers que les autres séries d’ados : une héroïne qui ne sait pas s’écouter et des amitiés féminines qui semblent sincères, mais sonnent creux. À l’exception de la dynamique des mères Susannah-Laurel, les prétendantes et débutantes du bal parlent de camaraderie, mais trouvent toutes les excuses pour se tirer dans les pattes, même quand les garçons (Conrad, la majorité du temps) sont fautifs !

Le fil rouge de l’histoire est assez convenu et on sait dès le premier épisode ce qu’il va se passer ce que cachent les diverses relations entre les personnages. Un mari qui trompe sa femme ? On l’a vu venir. Un frère qui ment à l’autre pour le protéger ? Anticipé. La meilleure amie amoureuse du grand frère ? C’est fait aussi. Pourtant, est-ce tellement une si mauvaise chose ? On se laisse prendre au jeu au final et on en redemande, malgré une fin facile enrageante. Plus qu’à rectifier le tir pour la saison 2, déjà commandée.

En conclusion, la saison 1 de L’été où je suis devenue jolie est un petit bonbon à consommer sans modération. Les 7 épisodes sur Prime Video s’enchaînent sans faim et on se retrouve à avoir envie de courir à la plage pour le 4 juillet et de se perdre dans les bras de deux frères. Un bijou de sable, d’air marin et de tendresse. On se donne rendez-vous l’année prochaine à Cousin’s Beach ?

Notre note :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.