Alex Hugo a de beaux jours devant lui : 5,4 millions de téléspectateur·ice·s au compteur la semaine dernière et une huitième saison déjà commandée par France 3. Ce soir, nous retrouverons le dernier inédit de la saison 7, qui est déjà disponible sur Salto. Voici notre avis sur cet épisode intitulé « La fille de l’hiver ».
Beaucoup d’action pour cette fin de saison ! Les déboires psychologiques d’Alex semblent être loin tant l’atmosphère de l’épisode diverge avec celui de la semaine dernière. C’est d’ailleurs l’une des forces de la série, comme nous l’explique Samuel Le Bihan dans une interview exclusive. En effet, varier de registre à chaque épisode permet de ne pas tomber dans une répétition monotone.
Dès l’introduction, le danger rôde : une avalanche colossale menace Lusagne et la vallée doit être évacuée. Voici donc le village déserté de ses habitants, à l’exception d’Alex, Angelo (Lionnel Astier), Leblanc (Fabien Baïardi) et de leur ami Jean (Loïc Houdré), guide de haute montagne. Mais le calme sera de courte durée car les ennuis guettent… Ici, pas d’enquête mais une course poursuite où la vie de chacun est en jeu. Pour s’en sortir, ils devront se serrer les coudes et user d’ingéniosité.
Nous nous retrouvons ici dans une sorte de huis clos où le suspense prédomine et ne laisse aucun répit à nos policiers de la rurale. Au cœur de l’intrigue : une mystérieuse femme, jouée par Fanny Valette, qui semble cacher bien des secrets… Qui est-elle ? Que vient-elle faire ici ? L’équipe l’apprendra à ses dépens…
Le cadre est une fois de plus magnifique et même si cette montagne immaculée de neige paraît calme et pure, elle contribue à nous plonger dans une ambiance glaciale. Un effet amplifié par la réalisation rythmée et esthétiquement soignée, que l’on doit à Pierre Isoard -également scénariste de l’épisode. A noter qu’il s’agit de la toute première fois que la série se retrouve filmée dans de vraies conditions hivernales.
En conclusion, la série nous offre un épisode haletant qui sort des sentiers battus et qui pousse Alex et ses collègues dans leurs retranchements. Chaque personnage y trouve son importance et Samuel Le Bihan campe avec toujours autant de conviction un Alex Hugo sous pression. Dans cet inédit, on admire également les superbes décors naturels dignes d’une carte postale et le temps défile sans qu’on le voie passer. Que demander de plus ? Note : 4/5.
2 commentaires
Marlène P.
le 2 février 2022 à 16h57
Lire ses articlesBonjour Fabien,
Merci pour ce sympathique retour et bravo à vous pour les très belles audiences !
Marlène
Baiardi
le 1 février 2022 à 19h02
Bel article ! Merci pour nous
Fabien baiardi