Retro Pilot – Melrose Place : retour sur le premier épisode

Depuis ce lundi 7 février, l’intégralité de la série culte Melrose Place est disponible sur Prime Video. Pour l’occasion, nous avons revu le premier épisode et nous vous en parlons.

Tout a commencé le 8 juillet 1992 sur la FOX pour Melrose Place. Suivront 7 saisons et 226 épisodes avec une vingtaine d’acteur·ice·s qui se sont succédé·e·s dans les rôles principaux (par ailleurs, si vous vous demandez ce qu’est devenu le casting, retrouvez notre dossier spécial sur le sujet). Trente ans plus tard, la série est restée culte pour toute une génération. Aujourd’hui, nous vous proposons de vous replonger dans le tout premier épisode du show créé par Darren Star.

Nostalgie, quand tu nous tiens… Pour celles et ceux d’entre vous ayant grandi dans les années 90, Melrose Place fait partie des incontournables du petit écran. Dès les premières minutes, nous voici plongé·e·s dans nos souvenirs avec le générique à l’ancienne -long, kitsch et à la musique rétro. A noter qu’en raison des changements d’acteur·ice·s, la saison 1 aura connu quatre versions différentes de son générique d’ouverture, que vous pouvez redécouvrir à la fin de cet article.

Petits bémols que nous constatons dès le début de notre visionnage : l’image est d’assez basse qualité… Dommage de ne pas avoir remastérisé la série ! De plus, Prime Video ne propose que la version française ! Impossible donc d’écouter les voix originales du casting… Petite déception mais nous nous réconfortons en nous disant qu’au moins cela reste fidèle à ce que nous avons connu !

Une fois prêt·e·s à commencer l’épisode, la présence de Kelly (Jennie Garth), Donna (Tori Spelling), David (Brian Austin Green) et Steve (Ian Ziering) nous rappelle que la série n’est autre que le spin-off de Beverly Hills 90210, et que les personnages cités précédemment ne sont là que pour faire passerelle avec les habitants du 4616, Melrose Place à Los Angeles. Un crossover avant l’heure en somme. Cependant, Jennie Garth prend un peu trop de place dans ce qui est censé être le pilote du nouveau bébé de Darren Star avec son lot de nouveaux protagonistes. Certes, nous comprenons ce choix car si nous resituons le contexte dans l’histoire de la télévision, Kelly gagnait haut la main le concours de popularité auprès des téléspectateur·ice·s et par conséquent, quel meilleur moyen de vendre un nouveau programme qu’en mettant en avant la chouchoute du public ?

Kelly se rend donc à la résidence de Melrose Place afin de demander des explications à celui qui semble l’avoir plaquée en ne lui donnant plus de nouvelles, Jake Hanson (Grant Show), présenté antérieurement dans 2 épisodes de Beverly Hills. Outre cette technique d’accroche, nous trouvons rapidement de l’intérêt chez d’autres personnages, notamment les deux qui sont le plus mis à l’honneur dans l’épisode : Alison (Courtney Thorne-Smith) et Billy (Andrew Shue), dont on entrevoit clairement les prémisses d’une relation amoureuse. Pour le moment en retrait mais qui auront de l’importance plus tard : Jane (Josie Bissett), Michael (Thomas Calbro) et Matt (Doug Savant).

Dans l’ensemble, le show se veut déjà beaucoup plus mature que Beverly Hills et aborde d’emblée des thèmes forts comme le harcèlement sexuel au travail. On ressent l’effort de diversité dont font preuve les scénaristes en introduisant Rhonda (Vanessa Williams), coach sportif d’origine afro-américaine, et Matt, assistant social, qui est ouvertement gay. Mais il y a encore du chemin à faire… Très ancrée dans son époque, la série n’échappe hélas pas aux clichés misogynes qui faisaient mouche autrefois, comme à travers les propos de certains hommes -coucou Jake- ou en général avec la représentation de personnages féminins relativement futiles.

En conclusion, il faut bien admettre que malgré notre plaisir de retrouver cette résidence californienne et ces locataires, la série a mal vieilli et ni les dialogues ni le jeu des acteur·ice·s ne volent très haut… En d’autres termes, Melrose Place est réservé aux nostalgiques pour un rewatch mais risque de ne pas plaire à la nouvelle génération qui risque -à raison- de s’offusquer du traitement de certains sujets…

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