Only Murders in the Building : l’avis de la rédac’ sur la saison 2
La deuxième saison de Only Murders in the Building, diffusée sur Hulu puis le lendemain sur Disney+, s’est terminée hier avec son dixième épisode intitulé « I Know Who Did It ». Nous avions hâte de retrouver cette suite après une première saison acclamée par les spectateur·rice·s et la presse. Déjà renouvelée pour une troisième saison, qu’a pensé la rédac’ de Just About TV de cette saison 2 ?
Cet article contient des éléments importants de l'intrigue.
Nouveau mystère
Il n’était vraiment pas difficile de replonger dans l’univers de Only Murders in the Building après le cliffhanger de la fin de la première saison. Nous nous doutions donc bien de l’intrigue qui allait nous être offerte dans cette saison deux : le meurtre de Bonny et Mabel (Selena Gomez), qui serait accusée de ce meurtre. La partie la plus intrigante de ce nouveau mystère réside en l’amnésie de Mabel. Cette dernière ne se souvient pas exactement de ce qu’il s’est passé et elle n’est donc même pas sûre qu’elle est réellement innocente. Cette amnésie pousse le·a spectateur·rice à se demander si Mabel est réellement coupable, même si on se doute qu’elle ne l’est pas réellement. Cette partie de l’histoire nous permet également d’en apprendre un peu plus sur Mabel qui restait un personnage assez mystérieux depuis la première saison : si on savait beaucoup de choses au sujet d’Oliver (Martin Short) et de Charles (Steve Martin), il n’en était pas de même pour la jeune femme. Nous avons beaucoup aimé en apprendre plus à son sujet et avons apprécié l’épisode 7 dans lequel on voit sa relation avec son père, interprété par Mark Consuelos. Il donne une explication logique au trou de mémoire de Mabel et explique également son caractère. On comprend également à quel point Charles et Oliver sont devenus ses « pères de substitution » et l’attachement entre ces trois personnages est encore plus marqué dans cette deuxième saison. Un trio improbable, mais qui marche !
La vie à l'Arconia
Si dans la première saison l’accent était plus porté sur le podcast, c’est un peu différent cette fois-ci. Si les personnages parlent encore du podcast et que Oliver et Charles s’enregistrent constamment lorsqu’ils disent des choses qui sonneraient bien pour ce dernier (nous avons trouvé ça très drôle lorsque Mabel l’a fait une fois et était dépitée que les deux hommes déteignent sur elle), nous les voyons beaucoup moins enregistrer le podcast contrairement à la saison une. Dans cette saison, nous avons beaucoup plus l’opportunité de voir la vie dans l’immeuble et les voisin·e·s prennent plus de place dans l’intrigue, ce qui n’est pas déplaisant du tout. L’Arconia est vraiment traité comme un personnage à part entière, ce qui est tout à fait logique quand on y pense : la série, ainsi que leur podcast portent bien sur l’immeuble et les meurtres qui s’y déroulent. L’ajout des passages secrets était également une superbe idée, car ils donnent à l’immeuble un côté encore plus mystérieux : on ne sait pas ce qu’on pourrait découvrir encore dans les épisodes, voire saisons à venir.
Des retournements de situation
Bien entendu, le scénario essaie de nous faire croire à plusieurs suspect·e·s quant à l’enquête et incite à nouveau le·a spectateur·rice à enquêter et faire des théories – c’était un point fort de la première saison une que nous retrouvons aussi dans celle-ci.
Nous avons aimé le personnage de Cara Delevingne, Alice, bien que celle-ci n’était peut-être pas assez exploitée à notre goût. Elle est clairement présente pour attirer la suspicion sur elle et le fait que quelques points ne sont jamais éclairés durant la saison (comme le fait qu’elle était bien le « Son of Sam » pendant le jeu et qu’elle l’ait caché) a aidé au grand retournement de situation du dernier épisode. Un dernier épisode quelque peu théâtrale, qui marche ! On va de retournement de situation en retournement de situation, ce qui fait vivre aux spectateur·rice·s un vrai roller coaster émotionnel. Le fait que le groupe fasse participer tou·te·s les voisin·ne·s à la révélation finale était brillant et nous faire croire qu’il s’agissait d’Alice, l’était tout autant. Pendant deux secondes, nous l’avons crû ! Et nous avons bien sûr eu peur pour Charles qui se fait « poignarder » – tout cela, pour révéler la vraie meurtrière : Poppy (Adina Verson). Une fin satisfaisante qui fait sens, mais que nous n’avions pas forcément vu venir.
C’est une deuxième saison réussie de Only Murders in the Building et la fin du dernier épisode nous donne forcément envie de voir la suite. Un nouveau mystère à résoudre aux côtés de Mabel, Charles et Oliver, avec une entrée au casting de Paul Rudd (Ben) que, nous pensons, nous allons revoir dans la troisième saison…
Notre note :