Le pitch de The Golden Girls est assez simple : quatre dames âgées vivant dans la même maison à Miami. D’un côté nous avons Blanche Devereaux (Rue McClanahan), une veuve pétillante et naïve; et Rose Nylund (Betty White), une femme attentionnée bien qu’un peu simplette. De l’autre se trouvent Dorothy Zbornak (Beatrice Arthur), la divorcée sévère au sarcasme grinçant et sa mère, Sophie Petrillo (Estelle Getty), une mamie qui n’est pas sans rappeler le caractère de grand-mère Yetta dans Une Nounou d’Enfer.
Aussi complémentaire que détonant, ce quatuor séduit le spectateur dès les premières minutes du pilote. On comprend vite que la maison est la propriété de Blanche, une sudiste fortunée. Les deux autres « colocataires » sexagénaires ont répondu à un appel dans le journal et ont décidé de prendre leur retraite en Floride. Rose et Dorothy se font du souci car Blanche a rencontré un homme qui souhaite l’épouser après deux semaines de relation. Vont-elles se retrouver à la porte ? Rose va-t-elle retourner dans son petit village natal du Minnesota ? Et Dorothy va-t-elle devoir repartir pour New-York, là où elle a laissé son ex-mari ?
C’est sans compter l’accident à la maison de retraite d’Estelle, la mamie sicilienne, qui force les trois amies à l’accueillir dans la villa. Entre rires (non) enregistrés et décor vintage, l’humour de la série n’en reste pas moins moderne. On éclate de rire plusieurs fois et on tombe vite sous le charme de ce quartet de femmes fortes et drôles. Ce ne sont pas des mamies traditionnelles ! Les répliques font mouches, les improvisations aussi. Bref, une sitcom comme on les aime !
Si les quatre craquantes de The Golden Girls nous ont malheureusement quittées, leurs aventures sont disponible sur Disney + dans les pays francophones. À la rédaction, on compte bien continuer à suivre leurs péripéties !