Merry Happy Whatever : l’avis de la rédac’ sur la saison 1 !

La chaîne de streaming Netflix n’échappe pas à la règle des productions de Noël avec la saison 1 de Merry Happy Whatever disponible depuis le 28 novembre 2019.

Création de Tucker Cawley, à qui l’on doit Tout le monde aime Raymond (1996-2005), elle nous emmène à Philadelphie où Emmy Quinn, la fille cadette de Don Quinn, profite des fêtes pour présenter à la famille son petit ami, Matt. Sauf que Don est un patriarche à l’ancienne, qui se mêle de tout, l’opposé exact de Matt, un aspirant musicien.

C’est le week-end de Thanksgiving que Netflix a décidé de rendre disponible sa création originale ès fêtes de fin d’année, une série en huit épisodes d’environ 25 minutes chacun. Une manière peut-être de lancer tôt la saison des fêtes et/ou de concurrencer Disney+ sur ses terres…

Merry Happy Whatever vaut-il un binge watching en cette période de fêtes ? Notre avis dans la critique ci-dessous.

*Attention, cet article peut contenir des spoilers !*

Merry Happy Whatever l’avis de la rédac’ sur la saison 1 famille Quinn

  • Un casting alléchant qui fonctionne

Pour porter sa production, Tucker Cawley a mis à sa tête l’acteur texan Dennis Quaid (L’aventure intérieure, Vegas). Pour incarner ses quatre enfants, on retrouve Hayes MacArthur (Angie Tribeca), Siobahn Murphy (Les enquêtes de Murdoch), Ashley Tisdale (High School Musical 3, Carol’s Second Act) et Bridgit Mendler (Undateable).
A ce quintet, il faut ajouter Brent Morin (Crunch Time) et Garcelle Beauvais (Siren) qui représentent les ‘nouveaux’ entrants dans la famille Quinn.

Et si la distribution est nombreuse, elle fonctionne plutôt bien alors que la majorité des acteurs n’avait jamais travaillé ensemble jusqu’à présent.
Si l’alchimie dans la fratrie est crédible, on peine un peu plus avec le personnage de Don, caricature du patriarche américain qui régente tout le monde. Si les scenarii tentent d’expliquer son comportement, ce n’est pas totalement réussi, on a vraiment du mal à le trouver sympathique.

  • Un pilote peu digeste

Avec huit épisodes de moins de trente minutes chacun, Merry Happy Whatever doit donc faire tenir toute son intrigue dans un peu plus de 2h30. C’est court et cela se ressent dès le premier épisode car, outre nous présenter la grande famille Quinn (les quatre enfants, leurs époux/épouse, enfants le cas échéant), le pilote doit aussi poser les bases du passé. Tout ceci combiné donne une impression de confusion, de marche forcée. Heureusement, dès l’épisode 3 (Interference), place à un peu moins de huit-clos ce qui permet aux téléspectateurs de respirer un peu. On aurait par ailleurs aimé en découvrir un peu plus des personnes gravitant autour de ce clan.

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  • Du déjà-vu et des stéréotypes à profusion

Merry Happy Whatever est une série de Noël, elle se doit donc d’être très inclusive et elle le fait à tous les niveaux, que ce soit au niveau de la religion, des choix de vie ou encore, dans une moindre proportion ce qui est bien dommage en 2019, des ethnies. Certes, ce n’est pas vraiment nouveau au niveau des productions américaines, mais là c’est trop, et ce dès le pilote. Un rythme plus lent et des révélations moins concentrées sur le pilote avec des sujets plus actuels auraient allégé cette saison 1.
Les dialogues, même en VO, manquent d’originalité, on arrive bien souvent à terminer la réplique avant même les personnages ! :p

  • Un cadre peu crédible

Pour pouvoir être diffusé fin novembre, le tournage de Merry Happy Whatever s’est tenu entre mai et juillet 2019, Et cela se ressent car on vraiment du mal à croire que la série se déroule fin décembre. D’autant que la production en rajoute des tonnes alors que la température moyenne à Philadelphie à cette époque de l’année tourne autour de 7°C, les protagonistes essaient de nous faire croire qu’il fait extrêmement froid, avec des tenues vestimentaires pas franchement raccords.
Un détail me direz-vous mais cela reste perturbant.

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Conclusion : Merry Happy Whatever coche toutes les cases d’une production de Noël ce qui est son but principal. Sans être la série de l’année sur ce créneau, elle fait passer un moment acceptable mais ne restera pas inoubliable tant elle reprend des trames éculées. Soutenue par une distribution présentant une bonne alchimie, on ne serait pas contre une seconde saison se déroulant au moment d’une autre fête de famille. Si tel était le cas, le rythme serait moins précipité, ce qui est un des gros écueils de cette saison 1. Notre note : 2.5/5.

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