Eduardo Franco interprète Argyle dans Stranger Things et pourtant, il diffère de son personnage. Même s’il partage cette attitude quelque peu nonchalante avec son personnage, l’acteur s’avère assez réservé. Nous le sentons très reconnaissant d’avoir été convié au Stranger Fan Meet 7 de People Convention et plutôt impressionné à l’idée de rencontrer les fans. Rencontre avec un jeune homme humble qui dégage beaucoup de gentillesse.
Pouvez-vous vous présenter à nos lecteur·ices et nous en dire plus sur vous ?
Bonjour (dit-il en français, ndlr) ! Je suis Eduardo Franco et je joue Argyle dans Stranger Things. Je ne sais pas quoi dire de plus, j’aurais aimé être quelqu’un de plus intéressant que ça ! Ah si, vous m’avez peut-être vu dans American Vandal.
Tout comme Stranger Things, American Vandal est également une série Netflix. Ce n’est donc pas la première fois que vous travaillez avec eux. Comment se passe la collaboration avec une telle plateforme ?
Très bien ! Netflix est certes un géant de l’industrie mais ils proposent également des programmes plus modestes. Bien sûr, une série comme Stranger Things est une production colossale alors qu’American Vandal est plus limitée. Je précise que je ne dénigre absolument pas ce show car tous les gens qui travaillaient dessus étaient très impliqués ! En tout cas, jusqu’à présent je suis très chanceux et je n’ai vraiment pas à me plaindre de cette collaboration.
Comment avez-vous décroché le rôle d’Argyle ?
Il y a eu plusieurs auditions en self-tape (filmées par l’acteur chez lui, ndlr) puis une en présentiel, et voilà !
Avez-vous vu la série avant de jouer dedans ?
Oui, j’avais regardé la première saison en 2016 quand elle était sortie. Quand j’ai été engagé, j’ai repris la série et j’ai tout rattrapé.
Quand vous avez êtes arrivé dans le show, le cast se connaissait déjà. Y avait-il une appréhension de votre part d’intégrer une équipe qui travaillait ensemble depuis plusieurs saisons ?
Oh non, pas du tout ! Tout le monde était super cool. C’est vrai qu’ils se connaissaient tous. Ils formaient une famille mais ils m’ont accueilli à bras ouverts.
Sur le plateau, avec qui vous entendez-vous le mieux ?
Avec Charlie (Heaton, qui joue Jonathan, ndlr) et Finn (Woldhard, qui interprète Mike, ndlr) parce que c’est avec eux que je tournais le plus. Le reste du cast était majoritairement plus jeune que moi donc je suis plutôt resté avec Finn et Charlie, devant et derrière la caméra. Ce sont les meilleurs, je les adore !
Vous avez gardé contact avec eux ?
Oui totalement. J’ai parlé à Finn il n’y a pas longtemps. Ce sont vraiment des mecs bien !
Dans Stranger Things, certains personnages ont un « thème musical » comme Max (Sadie Sink) avec Running Up That Hill. C’est également le cas d’Argyle avec Pass The Dutchie. La chanson vous a-t-elle aidé à préparer votre rôle ?
Alors je connaissais la chanson mais je ne savais pas qu’ils allaient l’utiliser dans la série. Elle est vraiment géniale en tout cas !
* A ce moment-là, une annonce résonne dans les haut-parleurs du salon et la conversation devient inaudible. Une fois l’annonce terminée Eduardo fait mine de terminer une phrase : *
… et ça, c’était vraiment la chose la plus importante que je puisse vous dire. (rires)
Eh bien merci pour ce scoop (rires) ! Et justement, y a-t-il quelque chose qu’on ne sait pas forcément sur Stranger Things selon votre expérience du tournage ?
Hum… Voyons voir… Là comme ça, je n’ai pas trop d’idées… Alors je pourrais vous dire qu’en réalité tout est faux, rien de ce que vous voyez à la télé n’est vrai et il paraît même qu’il y a des acteurs ! (rires) Non sinon je pourrais vous dire que j’ai vraiment conduit le van à plusieurs reprises même si la plupart du temps c’était un cascadeur.
Que vous a apporté Stranger Things ?
Paris déjà ! Je suis venu en France pour la première fois l’été dernier pour un évènement dans un pop up store Quiksilver (la marque est partenaire de la série, ndlr). J’y ai rencontré mon pote Sylvain et ses proches à Biarritz. C’est devenu ma famille, je les adore ! Donc je dirais que la série m’a apporté l’opportunité de travailler avec des gens super.
Egalement grâce à la série, vous êtes invité aux conventions. Qu’est-ce que ça représente pour vous ?
Oui tout à fait. On a l’occasion de rencontrer les fans de la série qui sont très enthousiastes. C’est incroyable de faire partie de quelque chose qui amène autant de bonheur aux gens !
Vous êtes également comédien de doublage, pouvez-vous nous en dire plus sur cette expérience ?
C’est fun ! Gabby’s Dollhouse (La maison de poupée de Gabby sur Netflix, ndlr) est ma toute première expérience de doublage. C’est très enrichissant à chaque fois, j’en apprends un peu plus et c’est un métier que j’admire beaucoup. J’adorais les dessins animés étant petit et j’en regarde toujours à l’âge adulte. C’était un rêve de gosse de participer à un dessin animé donc de me retrouver à faire ça maintenant, c’est juste génial ! J’ai fait d’autres doublages également et ce qui est intéressant, c’est que ça fait travailler un autre muscle à fléchir et utiliser au mieux parce qu’on doit faire passer les émotions autrement. Personne ne voit ta tête ni ton corps, c’est juste ta voix. Tu dois essayer d’exprimer des émotions avec ta voix uniquement et c’est vraiment amusant de faire ça.
Vous aimeriez refaire du doublage ?
Absolument, à 1000% ! J’aimerais faire ça toute ma vie.
Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
Tout d’abord, je vous remercie ne serait-ce que d’envisager un futur pour moi, c’est très aimable à vous, j’apprécie. Voyons voir… Je ne sais pas… J’aimerais tout avoir en claquant des doigts, je vais faire ça maintenant (il claque des doigts) pour voir si ça marche. Non, vous savez je suis plutôt du genre à prendre les choses comme elles viennent parce que la vie ne fonctionne pas comme ça. On ne peut pas avoir tout ce qu’on veut tout le temps juste en claquant des doigts. Je vais juste essayer de faire de mon mieux pour essayer de réaliser mes souhaits, c’est tout ce que je peux faire pour le moment mais je vous remercie de croire que je pourrais accomplir des choses à l’avenir.