Récit de notre weekend au Paris Manga & Sci-Fi Show des 6 et 7 novembre 2021

Ces samedi 6 et dimanche 7 novembre, c’était enfin le grand retour du salon Paris Manga & Sci-Fi Show ! Nous y étions et nous vous racontons notre expérience.

Après deux ans d’absence en raison de la crise pandémique, Paris Manga & Sci-Fi Show faisait un retour très attendu au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Le salon y fêtait sa 30ème édition avec un programme diversifié destiné aussi bien aux fans de comics que d’animés japonais, de science-fiction, de mangas, de cosplays, ou encore de jeux vidéo. Nous avons assisté aux deux jours de l’événement en consacrant notre visite à la partie Sci-Fi Show où étaient présents les acteurs suivants : Tom Welling et Kristin Kreuk (Smallville), Michael Shanks (Stargate SG-1), Joe Flanigan (Stargate Atlantis), Liam McIntyre (Spartacus, The Flash), Kevin Sussman (The Big Bang Theory), Jean-Robert Lombard et Tony Saba (Kaamelott). Au programme : des conférences publiques avec Q/R ainsi que des sessions photos et autographes avec les invités. Voici le compte-rendu de notre weekend sur place.

  • Une organisation chaotique

Que dire de cette première journée… ? Seul le mot « chaos » nous vient à l’esprit ! En effet, quelle ne fut pas notre surprise en découvrant dès l’entrée principale du Parc des Expositions une immense foule qui prenait son mal en patience pour pénétrer dans le Hall 3 dédié au salon ! Une file interminable à l’arrêt total et surtout une question : comment se peut-il qu’il y ait tant de monde ? L’organisme n’a-t-il pas une jauge limitée de visiteurs ? Près de 4h d’attente dans le froid pour certains tandis que d’autres renoncent à contrecœur. Beaucoup de déception, de colère et d’incompréhension pour ce fiasco sans précédent. Paris Manga a depuis publié plusieurs communiqués d’excuses en invitant les personnes biaisées par ce sérieux problème d’organisation à se rapprocher d’eux afin de se faire rembourser leurs billets et ce, avant le 12 décembre 2021. Mais pas d’explication. Nos suppositions : les tickets 2020 reportés pour cette édition 2021 faisant doublon de quotas, ainsi que la vente sur place de billets le matin-même du salon. Quelle qu’en soit la raison, la faute incombe à la société organisatrice, qui aurait dû prévoir le nombre de visiteurs et prendre des mesures adéquates. Espérons qu’Abyssium aura appris de ses erreurs pour les futures éditions à venir ! Hélas, d’autres mauvaises surprises sont tombées par la suite et n’ont pas laissées de marbre les chanceux qui ont pu rentrer…

Tout d’abord, une fois à l’intérieur du Hall 3, il était impossible de circuler tant l’amas de gens était important !! Difficile donc d’accéder aux stands des exposants ou d’assister aux shows et panels prévus… Une affluence qui a tout de même eu pour conséquence quelques malaises, sans oublier les conditions sanitaires impossibles à respecter dans un tel environnement. De plus, certaines indications données en amont par Paris Manga ont été changées à la dernière minute sans prévenir, telles que la sortie devenue définitive (alors que les allers et venues étaient autorisés selon les annonces sur les réseaux sociaux), et le port du masque imposé sur les photoshoots pour deux acteurs américains, Tom Welling et Kristin Kreuk, alors qu’il était prévu que les séances se déroulent sans masque le temps de la prise de la photo. « Des centaines d’Euros perdus » comme le déplore un visiteur hors de lui au stand des extras qui exige un remboursement, faute de quoi il alertera la préfecture sur « les méthodes inadmissibles » employées par l’organisme. Nous n’oublions pas non plus toutes les personnes dehors attendant désespérément d’entrer qui ont vu les heures défiler et avec celles-ci, tout leur programme perdu de la journée…

Cependant, il est important de souligner que les organisateurs ont su redresser le tir pour la journée du dimanche ! Une mise en place bien plus fluide pour l’attente à l’extérieur : 30 minutes en moyenne comparé à 3h la veille ! Des barrières et une meilleure régulation du trafic sont venues apaiser les visiteurs en proie au doute qui craignaient de revivre le cauchemar du samedi. A l’intérieur, même constat : une circulation bien plus aisée dans les allées du Hall 3 et des mesures de sécurité correctement appliquées. Une leçon apprise certes un peu tard mais qui aura eu le mérite de satisfaire les personnes présentes le dimanche qui ont pu profiter tranquillement du salon.

  • Panels acteurs

Au programme du côté de la scène Sci-Fi Show les deux jours : tout d’abord une conférence Noob (suivie du concert des YouTubers Epic Pixel Battle le dimanche uniquement) puis un quizz pour gagner de nombreux cadeaux tels que coffrets Blu-Ray, tablettes, jeux vidéo, etc. Dès 13h45, les choses sérieuses commencent pour les amateurs de séries : le panel Kaamelott en présence de Jean-Robert Lombard (Père Blaise) et Tony Saba (Hervé de Rinel). Suivront Tom Welling (Clark Kent) et Kristin Kreuk (Lana Lang) pour parler de Smallville dès 14h30, puis Michael Shanks (Daniel Jackson) et Joe Flanigan (John Sheppard) à 15h30 pour évoquer la franchise Stargate et enfin Liam McIntyre (Spartacus) à 16h30 et pour clôturer, Kevin Sussman (Stuart) de The Big Bang Theory à 17h15. Ci-dessous les résumés de leurs panels :

Jean-Robert Lombard et Tony Saba (Kaamelott)

Série française devenue culte, Kaamelott a fait le plein de fans lors de cette conférence ! Nous en avons notamment appris davantage sur la méthode de travail d’Alexandre Astier, qui n’est autre que le créateur, scénariste, réalisateur, producteur artistique et bien évidemment acteur principal du programme court qui a fait les beaux jours de M6. Tout d’abord, il se trouve qu’à l’exception d’Anne Girouard, qui joue la reine Guenièvre, personne n’a passé d’audition car l’homme-orchestre de Kaamelott connaissait tous les comédiens et a écrit les personnages sur-mesure pour eux. Concernant sa manière de diriger le cast, Jean-Robert Lombard confie qu’Alexandre Astier travaille de façon pragmatique et synthétique afin d’éviter aux acteurs de cogiter, notamment pour ceux qui ont tendance à intellectualiser leur texte. Il a une idée précise du résultat qu’il souhaite obtenir et va droit au but pour l’atteindre. L’ambiance sur le plateau semblait être très bonne puisque le comédien ajoute que les tournages n’étaient « que du bonheur » à ses yeux. En tant que scénariste, Alexandre Astier leur donnait le texte et acceptait de le changer uniquement si cela n’avait pas d’impact sur la rythmique, le sens et l’effet recherché, et surtout si cela permettait à l’interprète de se sentir plus libre, mais Tony Saba précise que c’était tellement facile et plaisant à jouer qu’il n’a jamais eu besoin de faire cette demande.

Au sujet du film sorti cette année, Jean-Robert Lombard a dit qu’il n’évoquerait pas les difficultés pour aboutir au projet (liées à des différends avec la société de production, ndlr) mais tout le monde savait qu’il finirait par voir le jour, même 10 ans après la fin de la série, et qu’Alexandre Astier a toujours une trilogie. Lombard a d’ailleurs accepté les yeux fermés de reprendre son rôle du Père Blaise vu qu’il n’a même pas eu le script ! De plus, quand on lui demande s’il est content ou non du développement de son personnage dans le film, il répond qu’il n’a pas d’avis sur la question car il est tout simplement heureux d’être dedans ! De même, Tony Saba n’a pas caché sa joie à l’idée de tourner le premier volet cinématographique et de donner la réplique à Alain Chabat et à d’autres grands comédiens français qui y participent… Il nous avoue tout de même que son moins bon souvenir de tournage est lorsqu’il devait jouer en armure en plein soleil et se battre mais que cela valait le coup ! L’acteur semble tellement impliqué dans son rôle qu’il confesse qu’avant d’intégrer le casting, il s’était tout de même documenté sur le cycle arthurien en lisant l’œuvre de Chrétien de Troyes ! Pour l’anecdote, les deux comédiens sont très contents de leurs personnages mais Tony Saba aurait justement aimé jouer le Père Blaise si on lui avait attribué un autre rôle tandis que Jean-Robert Lombard se serait bien vu en Merlin ou Léodagan.

Tom Welling et Kristin Kreuk (Smallville)

Ce sont incontestablement les acteurs qui ont eu le plus de succès ce weekend-là ! Un panel qui a fait salle comble avec des questions 100% Smallville même si les deux invités ont brièvement évoqué d’autres pans de leur carrière. Ainsi, Kristin Kreuk a parlé de Street Fighter : Legend of Chun-Li où elle a aimé incarner l’héroïne forte et badass, et Tom Welling est revenu sur son expérience dans Lucifer où il a pris beaucoup de plaisir à jouer le rôle de Caïn et à donner la réplique à Tom Ellis. Ils se sont également exprimés sur leur rapport à la célébrité au début de la série et il se trouve qu’ils n’en étaient pas conscients car comme l’a judicieusement fait remarquer la comédienne, les réseaux sociaux n’existaient pas il y a 20 ans donc ils n’avaient aucune idée de ce qu’il se disait sur eux, ce sur quoi Tom a rebondi en déclarant qu’il a réellement compris son impact sur les gens quand on lui a proposé de faire la couverture du magazine mondialement réputé Rolling Stones. L’acteur nous raconte également une anecdote amusante sur sa notoriété : un jour, il promenait tranquillement son chien dans la rue lorsqu’il a été abordé par un homme qui lui a demandé un autographe en lui disant « Hey mais c’est vous le gars de la télé ! Le grand dans Supernatural ! », et n’osant pas le contredire, il a signé « Jared Padalecki » pour faire plaisir au monsieur !

Pour revenir à la série qui les a fait connaître, on apprend que Tom Welling aurait souhaité une apparition du personnage de Bruce Wayne et nous confie qu’il est ami avec Robert Pattinson et qu’il a très hâte de le voir succéder à Christian Bale, qui est pourtant son Batman préféré, dans le rôle de l’homme chauve-souris. Il nous parle ensuite de ses souvenirs de réalisateur sur le show : la première fois il a commis l’erreur d’être davantage derrière la caméra que devant mais dès la fois suivante, il a compris qu’il devait également se mettre en scène, quitte à refaire plusieurs prises. Il ajoute que sa plus grande fierté de réalisateur est une scène de dispute réaliste entre Lana et Chloe (Allison Mack).

Questionnés sur leurs personnages, Kristin et Tom affirment qu’ils n’auraient rien changé chez eux même s’ils en avaient eu la possibilité. L’actrice admet tout de même que ce n’est pas son expérience d’actrice préférée mais la plus importante car c’était sa toute première (elle n’avait que 19 ans à l’époque, ndlr). Elle nous avoue aussi qu’elle s’est trouvée ridicule lorsqu’elle a dû jouer une sorcière mais que c’était très drôle à tourner. C’est d’ailleurs pour une raison similaire que sa saison favorite est la sixième car elle a pu y interpréter une version plus sombre de Lana, ce qu’elle a vraiment apprécié. Quant à Tom Welling, c’est la saison 10 qu’il préfère puisqu’elle montre l’aboutissement du chemin parcouru par Clark pendant tant d’années. Et c’est pour cela qu’il a accepté de reprendre son rôle dans le Arrowverse le temps d’un épisode crossover, pour montrer l’évolution de son personnage 10 ans plus tard auprès de Lois (Erica Durance). Il nous dit d’ailleurs s’être inspiré de Jonathan Kent (John Schneider) pour incarner cette version plus mature de Clark !

Lorsqu’une personne du public leur demande s’il y a une chance qu’une saison 11 ou qu’une suite en film voie le jour, les guests répondent par la négative mais Tom divulgue que lui et Michael Rosenbaum, alias Lex Luthor, essaient actuellement de développer une série animée issue de Smallville avec les voix des acteurs originaux en espérant que celle-ci nous apprendrait ce qu’il est advenu de Lana ! Tom et Michael sont en effet restés amis après le show, tout comme Kristin et Erica Durance.

Michael Shanks et Joe Flanigan (Stargate SG-1 et Stargate Atlantis)

Beaucoup de monde également pour le panel consacré à Stargate avec deux des acteurs principaux des premières séries de la franchise. Pour le plus grand plaisir du public, Joe Flanigan a tenté -avec brio- de s’exprimer en français à plusieurs reprises et n’a pas manqué d’humour en évoquant ses souvenirs d’Atlantis. Il se dit notamment dépité que son personnage, John Sheppard, ait eu si peu de chance avec les femmes (« soit elles sont mortes soit elles étaient méchantes ») et il aurait aimé le voir terminer en couple mais cela n’a malheureusement pas été le cas ! Il nous a aussi confié que Jason Momoa, qui prêtait ses traits à Ronon Dex, aimait piquer le plus de choses possibles sur le tournage (accessoires, vêtements) tandis que lui a embarqué le People’s Choice Award que le show avait gagné en 2008 ! Quant à Michael Shanks, il n’a pris que le fameux téléphone rouge du bureau du Général Hammond (Ron S. Davis).

En évoquant leurs débuts sur les séries, Joe Flanigan se rappelle qu’il avait tourné entre 20 et 30 pilotes de projets qui n’avaient jamais abouti mais quand il a décroché le rôle de Sheppard sur Stargate Atlantis, il a tout de suite été sûr que le show allait marcher étant donné qu’il était dérivé d’un programme très populaire. De son côté, l’interprète de Daniel Jackson nous raconte une anecdote que la jeune génération aura bien du mal à visualiser : l’acteur dit avoir loué « au moins 100 fois » la K7 vidéo du film Stargate de 1994 avec James Spader dans le rôle de l’archéologue afin de s’en inspirer pour reprendre le même personnage dans Stargate SG-1. Les comédiens se remémorent également leurs toutes dernières scènes avec les équipes de tournages et le cast, qui sont à leurs yeux le moment le plus émouvant qu’ils ont vécu sur la franchise et Joe ajoute que « son comptable était consterné » à l’arrêt d’Atlantis, ce qui fait bien entendu rire le public ! Michael Shanks obtient le même résultat lorsqu’on lui demande de résumer l’évolution de Daniel au fil des saisons : « Intello. Musculation. Energie. Retour. Fin ».

De manière plus sérieuse, il avoue regretter que beaucoup de ses idées soient passées à la trappe lorsqu’il s’est mis à écrire pour la série, d’autant plus qu’il faisait des recherches sur la mythologie égyptienne pour légitimiser son propos… Joe Flanigan est lui aussi passé à l’écriture sur quelques épisodes mais n’en garde que de bons souvenirs. Son regret à lui concerne plutôt le rachat de la série qui lui a été proposé après l’annulation mais qui n’a jamais pu se concrétiser en raison de la faillite de la MGM reprise par Amazon, ce qui a entraîné des changements de droits.

Quand on les interroge sur le reste du cast, Joe Flanigan dit être resté en contact avec Jason Momoa, Rachel Luttrell (Teyla) et David Hewlett (McKay), tandis que Michael Shanks a récemment communiqué par Zoom avec Amanda Tapping (Colonel Carter) et échangé par messages avec Richard Dean Anderson (Colonel O’Neill). Au sujet de ce dernier, Joe Flanigan déclare en français qu’il a été « incroyable » pour lui de donner la réplique au cultissime interprète de McGyver lors de la saison 1 ! Et bien qu’ils ne puissent pas s’engager pour leurs anciens collègues, les deux guests Stargate ont rassuré les fans en cas de continuité de la franchise un jour prochain : oui, ils reprendraient volontiers leurs rôles !

Liam McIntyre (Spartacus, The Flash)

En cette fin de journée, peu de monde est resté jusqu’aux dernières conférences et c’est devant une salle quasi vide que Liam McIntyre a répondu aux questions des quelques personnes présentes. Pour l’occasion, il est descendu de scène et s’est placé juste devant les chaises de la salle, allant parfois jusqu’à venir tendre le micro lui-même aux fans qui l’interrogeaient. Un comportement simple et détendu qui a été très apprécié du public. L’acteur australien nous a notamment parlé de son expérience sur The Flash et nous confie qu’il aurait aimé rester plus longtemps car il pensait être l’un des nouveaux grands méchants aux côtés de Mark Hamill et Wentworth Miller. Hélas, ce n’était pas le plan des scénaristes et il ne sera apparu que 5 épisodes au total mais il ne cache pas son enthousiasme à l’idée d’espérer pouvoir revenir un jour dans le show de The CW.

En outre, Liam a bien évidemment évoqué le tournage de Spartacus qui exigeait de lui une hygiène de vie très stricte. En effet, ses journées se résumaient à se lever à 4h, filer aux costumes, maquillage et coiffure, puis tourner jusqu’à 19h en enchaînant ensuite une séance de sport qui le faisait rentrer à 21h chez lui avant de dormir « 12 minutes » -ce qui ne manque pas de faire rire la salle- et de recommencer la même routine le lendemain ! De plus, ses souvenirs les plus éprouvants de la série étaient les costumes (armures et plastron en fer) qui le faisaient parfois saigner tellement ils lui serraient la peau ainsi que les entraînements intensifs de sport et de musculation qu’il devait suivre quotidiennement pour incarner le célèbre gladiateur. Cependant, ces séances s’avéraient nécessaires étant donné le grand nombre de combats à jouer, notamment les duels à l’épée. Un fan a alors défié Liam McIntyre pour un combat de sabre laser après le panel qui aurait lieu quelques stands plus loin de la scène et l’acteur a accepté avec joie !


Kevin Sussman (The Big Bang Theory)

Même constat pour Kevin Sussman que pour Liam McIntyre : les visiteurs du salon étaient pour la plupart partis quand a eu lieu son panel. Cependant, il a pris le temps de répondre avec sympathie et humour à chacune des questions posées par le public. Saviez-vous qu’à l’instar de Stuart, son personnage dans The Big Bang Theory, il a lui-même travaillé dans une boutique de comics ? Comme tout acteur débutant à Hollywood, il cherchait un job de serveur mais n’en a jamais trouvé et a fini par être engagé dans une librairie de BD !

Selon lui, si la série a tenu 12 saisons, c’est tout simplement parce qu’il n’y avait pas de diva sur le plateau. Tout le monde s’entendait bien et personne n’avait la grosse tête, et cela se ressent à l’écran. Il est en revanche incapable de dire quel membre du cast il préfère car « ce serait comme choisir un enfant préféré« . Il nous raconte que chaque acteur lui apportait quelque chose de différent. Par exemple, il parlait beaucoup de politique avec Jim Parsons (Sheldon) tandis qu’il riait davantage avec Simon Helberg (Howard). Les scénaristes connaissaient d’ailleurs tellement bien les acteurs qu’ils s’en servaient pour écrire leurs blagues dans le scénario ! Quant à Kaley Cuoco (Penny), il la décrit comme une très belle personne dont le personnage était la glue de la série, étant donné qu’elle apporte une touche de normalité au milieu de toute cette loufoquerie. Au final, il n’y avait donc que des personnalités intéressantes sur le plateau et « pas d’enfoiré car il y en a toujours un généralement« … ce à quoi il ajoute avec humour « mais si je n’en ai pas vu, c’était peut-être moi ? ». Il conclut le panel en avouant que bien évidemment, il aurait aimé continuer la série vu que son personnage avait enfin une petite amie mais hélas, les scénaristes ne savaient pas que la 12ème saison serait la dernière !

  • Les activités du salon

Outre les conférences accessibles à tous où l’on pouvait poser ses questions aux acteurs ayant fait le déplacement à Paris, des séances de dédicaces et des photoshoots payants avaient lieu dans des studios temporaires aménagés pour l’occasion. Un espace plus clair et dégagé du côté des autographes que vers les studios photos où les visiteurs attendaient en masse pour immortaliser leur rencontre avec l’acteur de leur choix. L’afflux de monde présent a engendré un retard d’une heure le samedi tandis que le planning a parfaitement été respecté le dimanche. A noter pour les personnes ayant acheté une photo que les versions numériques ne seront désormais plus disponibles du tout, ni à l’achat ni sur le Facebook de l’événement comme à l’accoutumée !

Bien que nous ayons consacré notre visite à la partie Sci-Fi Show, nous avons tout de même pu faire le tour du Hall 3 et voir en quoi consistait le reste du salon. Si vous le souhaitiez, des comédiens de doublage, des YouTubers et des personnalités issues des mangas et de l’animation étaient présents pour des dédicaces gratuites. Ainsi, vous pouviez rencontrer le cast français de Fairy Tail, discuter jeux vidéo avec Tiboudouboudou ou encore faire signer votre exemplaire de Blitz par Cédric Biscay. De plus, l’Artist Alley accueillait divers auteurs et/ou dessinateurs de comics tels que Glenn Fabry ou Mr Garcin. Face aux stands des illustrateurs on retrouvait l’espace Retro Gaming pour geeker sur d’anciens jeux vidéo, la Saber League où Padawan et Jedi s’affrontaient au sabre laser ainsi qu’un tatami dédié aux amateurs d’arts martiaux qui pouvaient s’entraîner et combattre face à d’autres passionnés. Un peu plus loin, on pouvait admirer certaines voitures issues de séries et films cultes (Retour vers le futur, Harry Potter, Taxi…) ou bien participer à l’animation « Hollywood Experience » et même découvrir des jeux traditionnels japonais comme le jeu de Atari-Go ou le Shogi, ou encore l’art de l’origami.

Pour ceux qui aiment danser, la scène Just Dance était en accès libre de l’ouverture à la fermeture avec des animateurs qui ont mis le feu à toute heure de la journée sans perdre en énergie -chapeau bas !- et avec comme invitée spéciale Dina, championne de France 2014 du jeu. Juste à côté, se trouvait la scène principale qui a fait salle comble du matin au soir avec un programme diversifié qui permettait de rassembler différents publics : des concerts de YouTubers musicaux comme Starrysky ft. L’Ermite Moderne et Mickael J. ou de chanteurs tels que Lightning et Maakiii, mais aussi des shows K-Pop avec danseuses et chorégraphies et pour les plus nostalgiques un showcase consacré aux génériques avec des guests qui ont su mettre l’ambiance et qui étaient disponibles en dédicaces, à l’instar de Jean-Marc Anthony Kabeya (Pokémon), Mimifé (Disney) ou Peter Lorne (Tortues Ninja)… Ce n’est pas tout car la grande scène a également hébergé des quizz mangas, concours cosplays et un karaoké géant qui aurait pu concurrencer le Stade de France un soir de concert tant les fans se sont époumonés sur leurs chansons préférées !

Enfin, si vous aviez des envies de shopping, sachez que Paris Manga reçoit chaque année de nombreux exposants spécialisés et notamment des petits artisans proposant des produits uniques. Les boutiques sont accessibles jusqu’à fermeture du salon et l’on y trouve aussi bien des librairies de mangas que des gourmandises importées du Japon ou des figurines de personnages, en passant par des créateurs de bijoux, des dessinateurs ou des vendeurs de costumes et perruques pour les cosplays.

En bref, bien qu’il nous soit impossible d’ignorer l’énorme couac de l’organisation du samedi auquel nous avons consacré une partie de notre compte-rendu, la 30ème édition de Paris Manga a malgré tout tenu ses promesses -pour les chanceux ayant pu rentrer bien évidemment ! L’ambiance y était chaleureuse, les visiteurs étant clairement heureux de pouvoir se retrouver autour de leurs passions après 2 ans de pandémie. Une bonne humeur communicative qui faisait plaisir à voir, en espérant que les organisateurs aient appris de leurs erreurs pour les années à venir afin d’éviter de nouvelles déceptions…

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