Journée européenne de la dépression : quand les séries traitent de la maladie

La journée européenne de la dépression a lieu aujourd’hui, 27 octobre 2019. C’est pour cette raison que nous avons décidé de vous présenter les séries qui nous ont le plus intéressé dans l’illustration de ce trouble mental qui touche près de 20 % des français. Nous allons d’abord voir que certaines d’entre elles présentent seulement un ou plusieurs personnages concernés, puis nous pencher sur celles qui sont dédiées à imager le quotidien de ceux qui en souffrent.

Au fil des jours

On commence avec une série dont le thème n’est absolument pas dramatique, mais dont l’un des personnages illustre à sa façon la maladie. La sitcom est certes une comédie, cependant Penelope Alvarez (Justina Machado) souffre non seulement d’un stress post-traumatique suite à son service militaire en Afghanistan, mais d’une dépression qu’elle a beaucoup de mal à assumer. Éduquée dans les traditions cubaines, elle refuse longtemps d’être aidée avant de se joindre à un groupe de parole et d’entre-aide d’anciens combattants.

This is Us

C’est l’anxiété de Randall (Sterling K.Brown) qui nous a touché dans cette série québécoise. Enfant afro-américain adopté dès sa naissance, il subit régulièrement des crises d’angoisses paralysantes qui sont interprétées de façon très réaliste par l’acteur. D’autres thématiques comme l’addiction par exemple sont traitées dans la série, le tout pour illustrer les conséquences des traumatismes de l’enfance sur la construction d’une famille.

You’re the worst

Dans cette série Canal+, l’héroïne elle-même, Gretchen (Aya Cash), souffre de dépression chronique. Cette comédie dramatique nous présente sa relation particulière avec son compagnon (Chris Geere), écrivain égocentrique. Deux personnalités toxiques qui vont malgré leurs défauts tenter de sauver leur histoire. L’interprète de la protagoniste a joué avec brio son rôle de jeune femme auto-destructrice, de l’insomnie au phases de léthargie, et nous a permis de mieux se rendre compte de son quotidien, que ce soit avec elle-même ou dans ses relations à autrui.

13 reasons why

Hannah Baker (Katherine Langorfd) met fin à ses jours suite à plusieurs événements ayant aggravé sa personnalité dépressive. Durant la première saison, on découvre avec Clay (Dylan Minette) les sept cassettes qu’elle a laissé à son entourage, expliquant les treize raisons de son acte. Tout au long des épisodes, on constate le changement de la jeune fille et à chaque nouvel événement, les conséquences sur sa charge mentale et émotionnelle. Même si la seconde saison permet quant à elle de comprendre que les cassettes n’étaient que la partie subjective de l’histoire expliquée par Hannah et qu’elle était atteinte d’un trouble dépressif important bien avant les incidents survenus dans son nouveau lycée, la série a permis de mettre en lumière les symptômes visibles et essentiels à connaître pour aider et sauver ses proches. Un site de prévention et d’aide a été mis en place pour soutenir et aider les personnes dans le besoin ainsi que leur entourage, sur lequel il est possible de trouver des conseils et des explications concernant la maladie, mais également lutter contre le harcèlement, éviter l’isolement social, etc…

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