XO, Kitty : l’avis de la rédac’ sur la saison 1

Dans la famille Song-Covey, découvrez la petite sœur, Kitty ! Adaptée de l’univers de Jenny Han, XO Kitty suit la plus jeune du clan Covey. Au programme ? Une nouvelle histoire d’amour alors que l’adolescente surprend son petit ami à distance en intégrant le même pensionnat fréquenté par sa défunte mère.

Une série dans l’air du temps

© Netflix / XO, Kitty

Dès le début, on se laisse emporter par l’optimisme et l’entrain communicatif de Kitty (Anna Cathcart). On la suit donc dans son échange scolaire en Corée, et on découvre à ses côtés les joies du décalage horaire, de la nourriture étrangère et des chocs culturels. Ça fait voyager, et c’est frais !

Le ton est jovial, rapide parfois un peu gênant et très jeunesse, mais c’est la beauté de la chose. On a vu grandir Kitty comme pré-ado dans les films originaux et il est temps de la voir faire ses premiers pas (et premières fois) d’adolescente dans un pays à des milliers de kilomètres de chez elle. Katherine reste très américaine et une belle représentante de la génération Z (ou Gen Z), comme en témoignent tous les titres d’épisodes et leurs acronymes (XO, WTF, TBH, etc.)

Est-ce cliché ? Bien sûr, et bon nombre de fans de l’univers coréen dénoncent ce fait. Néanmoins, nous n’avons pas trouvé cette “glamourisation” trop dérangeante. N’oublions pas que les séries telles que Gossip Girl ont fait de même avec New York et les États-Unis en leur temps ! On pourrait décrire XO, Kitty comme un Emily In Paris ado et à la coréenne. Remis dans son contexte, c’est tout de suite plus appréciable.

Une très bonne surprise

© Netflix / XO, Kitty

Comme les séries Netflix récentes, nous avons beaucoup aimé la diversité de la série. Le cast est assez hétéroclite, avec une représentation haute en couleur de personnages aux croyances et aux sexualités différentes. Bref, comme un lycée international !

Le petit plus ? L’importance capitale de la langue coréenne chez les acteurs natifs, ainsi que dans les décors. On a vraiment l’impression d’être à Séoul, plutôt que dans un décor en carton-pâte à Hollywood. Les personnages secondaires nous donnent envie de continuer.

Ce qui a transformé XO Kitty en simple série pour ados à vrai coup de cœur, c’est le dynamisme des personnages, l’esthétisme pétillant et le voyage intérieur de l’héroïne. On comprend en même temps que Kitty qu’elle est bisexuelle, on partage ses doutes, ses crushs, et ça nous fait apprécier les épisodes plus encore.

À la rédaction, nous sommes gourmand·es et nous aurions adoré un petit caméo (ou ne serait-ce qu’une voix off !) de la part des acteurs originaux, comme Lara Jean (Lana Condor) et Peter (Noah Centineo, apprécié dans The Recruit)… Peut-être la saison prochaine ?

Des clichés à faire et à défaire

© Netflix / XO, Kitty

Évidemment, la série joue sur des tropes (schémas narratifs, NDLR.) vus et revus, mais on leur pardonne. Oui, il y a un triangle amoureux (ou même un carré !), on joue sur les friends to lovers, enemies to lovers, le méchant papa, l’amie-ennemie, la fausse relation, la riche et le pauvre, etc.

C’est là où les scénaristes de XO Kitty s’amusent. Bien sûr on comprend très vite qui est réellement le professeur Alex (Peter Thurnwald), qui sont ses vrais parents, les liens entre les adultes de l’école KISS et la mère de Kitty, mais nous avons été très supris·es de trouver une Yuri (Gia Kim) lesbienne, out et fière, malgré les manigances de ses parents. 

Le crush que Kitty a pour son amie-ennemie est aussi surprenant que mignon, et nous avons apprécié cette représentation de la bisexualité toute en douceur, à la manière de Heartstopper.

Le seul bémol à notre goût cette saison, c’est l’évolution bien trop rapide dans la relation des personnages. Comme tout internet, nous avons craqué sur Min-Ho (Sang Heon Lee), l’ami de Dae (Choi Min-young) et l’ennemi juré de Kitty dès les premières minutes. On se doute bien que leurs sentiments vont changer, mais la révélation de fin enlève un peu à cette dynamique. Même si elle annonce une saison 2 encore plus compliquée émotionnellement.

À la rédac, nous avons notre favori·e, mais vous, avez-vous préféré l’ami fidèle Dae, l’arrogant mais sexy MinHo ou la piquante Yuri ?

Au final, XO, Kitty est une série toute mignonne qui se regarde très très rapidement, entre le teen show à l’américaine et la comédie Kdrama coréenne ! Bref, un mixe qui fait mouche et qui ravira les fans du genre.

Notre note :