Review Pilot – WandaVision : on continue ou pas ?

WandaVision est la nouvelle venue de Disney +. La série, qui vient de commencer ce vendredi 15 janvier 2021, est le premier projet d’une longue lignée issue du Marvel Cinematic Universe. Les 9 épisodes de 30 minutes seront mis en ligne sur la plateforme dans les semaines à venir, au rythme d’un épisode par semaine. Wanda Vision suit donc deux personnages très connus des fans de comics et films Marvel : Scarlet Witch (Elizabeth Olsen) et Vision (Paul Bettany.) Les deux super-héros se retrouvent propulsés dans le monde idéal d’une sitcom américaine des années 50. Que se cache-t-il derrière cette réalité ? La série arrive-t-elle a séduire malgré son univers aux antipodes des habitudes de Marvel Studios ?

Risque de légers spoilers pour les deux premiers épisodes.

La série plonge donc le spectateur dans un nouveau monde, une petite ville américaine de banlieue où Wanda et Vision semblent vivre le parfait rêve américain d’après-guerre. Comment se sont-ils retrouvés loin de chez eux ? Pourquoi cet esthétisme vintage ? La série est-elle réellement liée au reste du MCU ?

Aux premiers abords, WandaVision rappelle Ma Sorcière Bien Aimée : tant par les effets spéciaux que le générique, les plans, les gags et le jeu d’acteur. Tous les codes de la sitcom sont respectés ou presque, en commençant par le format court. La série peut-elle donc être vue par quelqu’un qui ne connaît rien à l’univers des Avengers ? Pas vraiment. Les deux personnages principaux sont déjà bien établis : on ne revient pas sur leur histoire d’origine, ni sur la naissance de leurs pouvoirs ou même leur rencontre.

Le couple de WandaVision se regardant dans les yeux

Pourtant, les deux premiers épisodes arrivent presque à faire oublier l’univers de départ. Le spectateur se laisse bercer par l’humour rafraîchissant et les enjeux légers du synopsis. Ici, pas de menace alien interplanétaire ou de groupes nazis infiltrés dans le gouvernement Américain. À la place, on s’inquiète de savoir si Wanda va réussir à cuisiner un bon repas pour le patron de son mari ou si Vision va avoir une promotion. Est-ce décevant ? Non, plutôt déconcertant… et rassurant ?

Les derniers films n’ont pas du tout épargné nos héros préférés Marvel. Beaucoup de personnages ont souffert avant et après les évènements du dernier film en date, Avengers : Endgame. Finalement, ça fait du bien de suivre les aventures sans prise de tête de personnages jusqu’alors sous-développés.

En effet, la série est une véritable révélation : le jeu d’acteur de Paul Bettany et d’Elizabeth Olsen varie et offre une nouvelle dimension à leurs personnages respectifs. Pourtant, il n’est pas question de jeter à la poubelle le potentiel de leurs pouvoirs. À grand coup de clins d’œil subliminaux lors des « pages publicitaires » et de dialogues de personnages secondaires ; le spectateur comprend que quelque chose de plus complexe et plus important se trame. Les interventions de notre réalité se font de plus en plus nombreuses et surtout, visuelles : comme le traduisent ces taches de couleur sur ce programme en noir et blanc. On en ressort avec beaucoup de questions, ce qui est très positif : qui tire les ficelles ? Wanda est-elle manipulée ? Est-elle une nouvelle menace à craindre ?

En conclusion, le pilot de WandaVision semble signer une série feel-good innovante, qui casse avec la trame habituelle de Marvel Studios. On se laisse envoûter par le pitch de départ tout en gardant en tête que le danger rode. Mention spéciale pour Debra Jo Rupp (Mrs. Hart) dont le rôle rappelle celui de Kitty, qu’elle tenait dans That’s 70 show. Pari réussi pour ces deux premiers épisodes : notre curiosité est piquée et on a hâte de traverser les décennies avec Wanda et Vision !

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