Toujours là pour toi (Firefly Lane) : l’avis de la rédac’ sur la saison 1 !

Toujours là pour toi (Firefly Lane dans sa version originale) est une comédie dramatique originale Netflix de 10 épisodes de 50 minutes environ créée par Maggie Friedman et basée sur le roman éponyme écrit par Kristin Hannah. Que vaut la première saison de cette série, toujours dans le Top 10 France une peu plus d’un mois après sa sortie ?

Toujours là pour toi (Firefly Lane dans sa version originale) est une série originale Netflix de 10 épisodes de 50 minutes environ. Celle-ci est disponible sur la plateforme depuis le 3 février 2021. La série est une comédie dramatique créée par Maggie Friedman et basée sur le roman éponyme écrit par Kristin Hannah. L’intrigue suit le parcours de vie de Tallulah « Tully » Hart (Katherine Heigl) et Kate Mularkey (Sarah Chalke) au travers de trois périodes : l’adolescence (années 1970), l’entrée dans l’âge adulte et le monde du travail (années 1980) et la quarantaine (années 2000). Si le cœur même de la série est l’amitié qui lie les deux femmes, sont également abordés les relations qu’elles peuvent avoir avec d’autres, sur le plan personnel ou professionnel. Que vaut alors cette première saison ?

***Attention, cet article contient des spoilers***

Une amitié déséquilibrée

Katherine Heigl et Sarah Chalke - Just About TV

La traduction du titre original de la série en version française nous laisse présager une amitié équilibrée et saine entre les deux protagonistes principales. Ce n’est pas tout à fait le cas en réalité. Nous pouvons remarquer tout au long de la saison que c’est Tully qui mène la danse dans cette amitié où Kate vénère cette dernière et l’aide à briller sur le plan professionnel. En revanche, nous ne pouvons que déplorer le défaut de réciprocité. L’unique moment fort où l’on voit Tully être là pour Kate est celui où celle-ci lui prête son pantalon au lycée suite à l’accident sur le pantalon blanc immaculé de Kate. L’ambiance pesante de la fin de saison nous laisse perplexe concernant la pérennité de cette amitié et montre une Kate remontée contre Tully. La raison ? Mystère pour le moment.

Une série en adéquation avec les époques qu'elle traverse

Beau Garrett - Just About TV

Plusieurs sujets importants sont abordées dans cette saison. Ces sont sujets sont récurrents mais la façon de les aborder est très révélatrice des mœurs de leur époque. Les sujets qui reviennent le plus sont le viol, l’abandon et l’homosexualité. Concernant le viol, si Tully en a été une victime dans les années 70, il n’en ai pas de même dans les années 80 puisque cette dernière a su dire non au harcèlement que lui a fait subir le producteur Wilson King (Martin Donovan). Cet évènement montre bien l’instrumentalisation du corps de la femme comme vecteur d’audiences durant cette période. L’abandon, quant à lui, est abordé de manière très juste dans la relation qu’entretien Tully avec sa mère Cloud (Beau Garrett), une hippie alcoolique et droguée qui n’a pas pris soin de sa fille et que s’intéressait à elle au gré de ses envies. Toutefois, ce sentiment semble s’apaiser chez Tully vers la fin de la saison puisque sa mère est bien présente au cours d’une période très difficile et est signe de rédemption chez Cloud. Enfin, l’homosexualité est vu sous le prisme du personnage de Sean (Jason McKinnon), le frère de Kate. Celui ci aura mis près de 30 ans a révélé son homosexualité à sa sœur, alors que ce dernier a su très rapidement se confier à Tully. Cela montre quel point ce sujet a été tabou dans les années 70/80 et même encore au début des années 2000. Si ces trois sujets sont, à notre sens, les plus importants, d’autres sujets comme le divorce et la fausse-couche ont été évoqués.

Une série très visuelle et auditive

Alissa Skovbye and Roan Curtis - Just About TV

La série est très riche au niveau visuel comme auditif. Côté visuel, nous traversons différentes époques ayant chacune ses styles vestimentaires et décoratifs. La meilleure période, selon nous, est celle des années 70 très disco yéyé et colorée. Plus que ça, nous remarquons que plus la saison avance, plus les tenues vestimentaires s’assombrissent pour laisser place aux tenues d’enterrement. Cela fait le lien avec la détérioration de l’amitié de Tully et Kate. Côté auditif, la bande-son choisit nous emporte dans des périodes où la musique avait une place prépondérante et était en pleine évolution. Les années 70/80 regorgent de sons d’une qualité certaine. Cela se démontre aussi avec les scènes de karaoké tout au long de la saison. Si vous ne l’aviez pas remarqué, les titres de chaque épisode en VO font références à des chansons.

En conclusion, cette première saison de Toujours là pour toi se laisse regarder assez facilement à partir du moment où l’on réussit à faire le lien entre les différentes périodes. Katherine Heigl et Sarah Chalke livrent une juste interprétation de leur rôle respectif et leur duo fonctionne bien. Si la série ne révolutionne pas le genre de série centrée sur une amitié féminine, celle-ci traite néanmoins de sujets importants. Nous espérons que la série soit renouvelée pour en découvrir un peu plus sur Tully et Kate !

Notre note :

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