The Flash : L’avis de la rédac’ sur la saison 2 !

The Flash est le spin-off de la série Arrow et sa deuxième saison vient tout juste de se terminer. Alors que la première saison avait ravit les fans, qu’en est-il de cette deuxième saison ?

  • Un héros confronté à l’échec

Alors que la plupart des héros de la télé est majoritairement face à leurs victoires, il n’en va pas de même pour Barry Allen qui est sans arrêt confronté à l’échec, en particulier dans cette saison. La saison commence déjà sur un échec de sa part puisque, par sa faute, Ronnie Raymond est mort. Dans « The Man Who Saved This City » (02×01) Barry est conscient qu’il n’est pas tout à fait le héros que la ville a en tête. Cette idée en lui se renforce tout au long de la saison puisque le nouveau méchant, Zoom, le met toujours inévitablement dans l’impasse. Dans « Enter Zoom » (02×06), Barry est carrément publiquement battu par Zoom qui a brisé son dos. Zoom se montre clairement comme étant un adversaire de taille qui aura brisé aussi bien physiquement qu’émotionnellement le héros de la série. C’est dans l’avant-dernier épisode « Invicible » que Barry devient le plus fragile puisque Zoom tue son père devant ses yeux. The Flash n’hésite pas a montrer que son héros est un être humain, aux réactions humaines qui n’est pas toujours capable de gérer la perte d’un être cher. La performance de Grant Gustin dans le season final lors de la scène d’ouverture mérite d’être mentionnée puisqu’elle est tout bonnement incroyable. La scène est déchirante, difficile de ne pas être ému par la détresse de Barry Allen. Rappelons bien que Barry a toujours été traumatisé par la mort de sa mère, la mort de son père ne pouvait qu’être un tournant majeur dans l’intrigue de la série.

  • L’omniprésence de la famille

Impossible de passer à côté, la thématique de la famille est centrale dans The Flash. Toute la storyline de Barry tient sur les épaules du meurtre de sa mère et de l’accusation à tord de son père. La base étant ce qu’elle est, la série n’a pas hésité à développer cet aspect tout au long de la saison. La relation entre Barry et Joe est toujours aussi fusionnelle, et le lien qui les unit est plus présent que jamais maintenant que Joe est partie intégrante de la Team Star Labs. D’ailleurs, c’est du côté de Joe que pas mal de changements familiaux ont lieu. En effet dans « Running to Stand Still« , le neuvième épisode la série,  Wally West fait son apparition. Il est donc le fils caché de Francine, la mère d’Iris. La famille West passe donc par un moment charnière pendant cette saison avec le retour (rapide) de Francine et l’arrivée de Wally. Si Keiynan Londsale a été casté en tant que Kid Flash, nous n’en voyons cependant pas la couleur dans cette saison, ce qui a rendu le personnage quelque peu insignifiant malgré les tentatives désespérées des scénaristes pour rendre le personnage intéressant, ce n’est malheureusement pas suffisant. Mais la thématique de la famille n’est pas présente que du côté des West. En effet, avec Harrison Wells de Earth-2, nous explorons les limites que peut avoir un père pour protéger sa fille. Il est clair que la figure paternelle a une importance cruciale dans la série. Barry est entouré de non pas un, mais trois mentors : Son père biologique, Henry Allen, son père adoptif, Joe West, mais aussi Harrison Wells qui est pour Barry non seulement une inspiration mais également une figure d’autorité malgré lui. Les proches de Barry s’assimile plus a une famille qu’à des amis, ce qui renforce bien le fait que la série prend le parti de mettre la famille au cœur de la série. La thématique est omniprésente et est gérée avec brio puisqu’il n’est pas difficile de s’identifier dans ces relations qui lient les personnages. Par exemple, dans « Rupture » (02×20), nous retrouvons Cisco confronté à son frère. Les conflits fraternels sont toujours touchants et il est simple de pouvoir s’identifier à celui qui oppose Cisco et son frère.

  • Le massacre au féminin

C’est le problème majeur de la série et plus largement des séries diffusée sur la CW, les personnages féminins de The Flash ont, non seulement un manque crucial de charisme, mais surtout un problème d’utilité ou tout simplement de développement. L’exemple le plus flagrant est certainement celui du personnage d’Iris. Dans la première saison elle n’avait d’utilité que d’être le love interest de Barry Allen. Dans cette deuxième saison, il est clair que les scénaristes ont tout mis en œuvre pour que le personnage soit plus utile à l’intrigue, plus investi dans la storyline principale. Malheureusement, il faut être honnête, ce n’est pas suffisant. Iris est un personnage sans caractère ni réel charisme qui n’est là que pour faire chavirer le cœur de Barry. Elle en est inutile au point que l’on lève les yeux à chacune de ses prises de paroles… Le problème est presque le même avec Patty Spivot,  incarnée par Shantel VanStanten. Patty a été castée en tant que love interest de Barry, mais c’est sans surprise que l’histoire se termine mal. Le personnage n’est pas intéressant et surtout n’apporte rien de concret à l’intrigue. Inutile et sans intérêt, le personnage sera vite oublié… Cependant la plus grosse déception de cette saison reste le personnage de Caitlin. Investie, forte et intéressante, elle était l’un des rares personnages féminins de la série à être cohérente et attachante. Dans la saison 2, bien que toujours plus supportable qu’Iris, Caitlin n’est plus ce qu’elle était. D’abord, on ne peut pas dire que la mort de Ronnie l’ait vraiment chamboulée. Certes, au départ dévastée, cela ne l’empêche pas pour autant de très vite se consoler dans les bras de Jay Garrick (qui n’était autre que Zoom) quelques mois plus tard. Caitlin est devenue, à l’instar des autres femmes, un personnage qui n’est plus qu’un prétexte pour créer des couples inutiles. En dehors de son couple avec Zoom, Caitlin n’a eu aucune utilité dans cette saison, aucun impact. Il était beaucoup plus plaisant de voir Danielle Panabaker incarner son sosie sur Earth-2 où cette dernière est devenue Killer Frost. Danielle est excellente dans le rôle et on ne peut plus crédible. Killer Frost reste finalement la meilleure version de Caitlin, du moins durant cette saison 2.

  • Des facilités scénaristiques

Parfois c’est gênant,  parfois pas, il n’en est pas moins que The Flash passe par plusieurs facilités scénaristiques qui font parfois un peu grincer des dents. Si la plupart fait sourire, il n’en reste pas moins que cela reste un défaut majeur dans la série. Dans l’épisode « Invincible » Cisco et Caitlin se déguisent en Killer Frost et Reverb. Où ont-ils trouvé leurs costumes en moins de quelques heures ? La perruque de Killer Frost ? Les lentilles pour les yeux ? Jamais expliqué. Cependant, la véritable gêne intervient lors du season final lorsque Zoom est emporté par des croque-morts de la Speed Force. Un hasard quelque peu facile. Certes, Barrry n’était pas prêt à tuer après la mort de son père, et c’est totalement compréhensible, mais Zoom étant un méchant qui a finalement su comment briser Barry, une telle fin n’en reste pas moins décevante.

3/5. The Flash est une série divertissante qui n’est pas mauvaise mais a tout de même quelques lacunes non négligeables.

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