Liar est une mini-série en 6 épisodes dont la diffusion a démarré le lundi 11 septembre 2017 sur ITV.
Les droits ont déjà été acquis par TF1, aucune date n’est annoncée pour le moment.
C’est le jour même où Laura Newell (Joanne Froggatt), professeure de lycée, se sépare définitivement de son compagnon qu’Andrew Ellis (Ioan Gruffudd), chirurgien à l’hôpital, saute sur l’occasion pour lui proposer de prendre un verre. Sous l’insistance de sa sœur Zoe, collègue de travail d’Andrew, Laura va finir par accepter l’invitation.
La soirée s’annonce délicieuse et magique mais le lendemain, tout bascule. Le récit de chaque personnage se retrouve chamboulé, les versions diffèrent et les vécus éclatent en morceaux. S’engage alors un face à face entre Laura et Andrew. Qui dit vrai, qui ment ? Quel est le véritable criminel dans cette sordide histoire ? Ce thriller psychologique nous embarque dans une quête de la vérité qui nécessitera certainement de lourdes révélations que nos personnages ne sont pas prêts d’accepter, et quand on parle de mensonges, les deux personnages principaux n’en sont pas seuls coupables…
Joanne Froggatt (Downton Abbey) et Ioan Gruffudd (Les Quatre Fantastiques) sont frappants de justesse dans leur désarroi lorsqu’ils se retrouvent confrontés à la réalité qu’évoque l’autre, tant et si bien que le spectateur est incapable de porter une accusation et se retrouve pris au piège.
La mise en scène se révèle sobre et soignée, parfois même un peu froide, histoire de nous glacer les sangs avant même de comprendre ce qu’il va se dérouler sous nos yeux. Le rythme de ce premier épisode se montre soutenu sans se jeter à corps perdu dans le schéma d’un film à suspense. Les scénaristes ont opté pour une alternance entre instant présent et flashback dont on pense qu’ils nous aideront à comprendre ce qu’il s’est passé. Mais ce serait bien trop simple ! Chaque séquence est minutieusement coupée à la seconde près, de sorte qu’aucune révélation ne soit mise en lumière.
Seule ombre au tableau : ce pilot semble tourner essentiellement autour du personnage de Laura, laissant Andrew presque de côté lors de longues séquences. Est-ce une manœuvre volontaire de l’équipe afin de mener le spectateur vers un traitre chemin? Peut-être le saurons-nous très bientôt, certainement par le biais d’un prochain épisode qui nous en apprendra un peu plus sur ce cher Docteur Ellis…
Un premier épisode riche, qui sème le doute, interpelle et donne une envie irrépressible de connaître la suite… Verdict? On continue.