La série historique que tous les diffuseurs s’arrachaient il y a quelques années est enfin diffusée. Que retenir finalement de The Nevers ? Avec un pilote d’une heure, la série met en place un contexte politique et social de façon plutôt efficace. Toutefois, on déplore assez rapidement quelques longueurs dans l’épisode. Néanmois, c’est là un des rares défauts que nous trouvons à ce premier épisode. Nous sommes plongés dans un univers victorien dans lequel on se perd dès les premières minutes. Les costumes et les décors sont somptueux et la réalisation est maitrisée.
Nous suivons donc l’histoire d’Amalia True (Laura Donnelly), une femme dotée d’un pouvoir surnaturel qui lui offre une force hors du commun. Charismatique, le personnage est suivi de près par Penance Adair (Ann Skelly), sa meilleure amie avec qui elle veille sur un groupe de femmes, elles aussi dotées de pouvoir hors du commun. Si les femmes sont bel et bien au cœur du récit, on ne manquera pas de penser à Buffy qui a définitivement influencé la série mais aussi l’écriture de son héroïne. 20 ans plus tard, on espère, en voyant l’épisode, que ce qui fait de Buffy une série culte a bien été exploité mais que The Nevers a laissé de côté ce qui fait d’elle une série qui commence à vieillir…
Si le premier épisode parvient à s’en sortir sans problème avec des personnages charismatiques, intéressants et puissants, nous sommes sceptique quant à la suite de cette saison 1 qui se compose de seulement 6 épisodes. Nous avons évidemment hâte d’en voir plus, mais espérons que la série saura apprendre des erreurs de Buffy dont elle semble ne se détacher qu’un peu.