Créée par Sarah Watson, The Bold Type, la nouvelle série de Freeform, met en scène Jane (Katie Stevens), une rédactrice du magazine Scarlet. La série est inspirée de la vraie vie de Joanna Coles, elle-même rédactrice pour ce magazine. Nous suivons alors les vies mouvementées des employés de ce magazine féminin. C’est un réel plaisir de retrouver Katie Stevens, que nous avons déjà vue dans Faking It, Aisha Dee, déjà aperçue dans Chasing Life et Sweet/Vicious, et Meghann Fahy, qui a joué dans On ne vit qu’une fois et Chicago Fire. Il est d’ailleurs indéniable qu’il existe une alchimie très forte entre les trois jeunes femmes, et c’est tant mieux !
Malheureusement, cette alchimie ne suffit pas. Nous nous retrouvons dans une série mélangeant Le Diable s’habille en Prada -avec une patronne sympa-, Gossip Girl et Sex and the City. Un mélange qui pourrait être intéressant, mais qui finit par nous laisser un goût de déjà-vu et donc peut nous ennuyer. De plus, contrairement aux trois productions précédemment citées, nous ne voyons pas vraiment où la série veut en venir, puisqu’il ne semble pas y avoir de frein à leur vie, tout a l’air de relativement bien se dérouler : Jane vient d’avoir une promotion et a écrit un très bon premier article que sa patronne, Jacqueline (Melora Hardin), a qualifié d’ « excellent » ; Kat crée des problèmes à celle qui deviendra probablement sa petite amie dans les épisodes suivantes, Adena (Nikohl Boosheri), mais il n’y a finalement pas de conséquence ; et Sutton vit une relation secrète avec un homme haut placé chez Scarlet, Richard (Sam Page), qu’elle veut officialiser, ce qu’il accepte dès le premier épisode et qui parait être acceptée également par sa patronne après le discours qu’elle a tenu.
Mais attention, tout n’est pas à jeter dans The Bold Type, et heureusement ! On aime voir les crêpages de chignon, les jalousies et les vengeances… On aimerait simplement en voir un peu plus, et surtout voir des actes plus agressifs. Si on ne passe pas un mauvais moment devant cette série, il serait faux de dire qu’on en devient accroc dès le pilote. Le but de The Bold Type, maintenant, sera de tenir les téléspectateurs devant leur écran, et ça ne sera pas chose aisée, si la série continue dans cette lancée. Cependant, elle a les capacités pour devenir la prochaine Gossip Girl -notamment grâce à son bon casting- si elle s’y prend bien, et rien que pour ça, on a envie de continuer.
En bref, The Bold Type, au premier abord, manque cruellement de pep’s et surtout de profondeur, mais reste agréable à regarder. Alors, oui nous continuerons, afin de voir où la série nous mènera, en espérant qu’elle se bonifie avec le temps, mais elle ne sera certainement pas la série de l’année.
1 commentaire
I
le 18 juillet 2017 à 23h24
je pense que cette série a du potentielle principalement pour ça
Evidemment qui n’a pas fantasmé sur l’inaccessible luxe de gossip girl, la facilité déconcertante qu’a Andrea de changer son existence du jour au lendemain ( pour finalement y revenir ) ?
The bold type ne court pas après un méchant anonyme, il ne lutte pas contre une patronne insupportable ( mais incroyablement talentueuse) ou ne vie pas mille et une mésaventure pour finalement finir avec l’Homme qui lui a brisé le coeur une bonne centaine de fois et liras jusqu’a la l’abandonner le jour du mariage mais on lui pardonne parcequ’il est charismatique
Dans la vie on ne sais presque jamais ou l’on veux en venir
On le fais, particulièrement lorsque son tente ( désespérément ) d’évoluer dans la mode
Rarement avec un but précis pour chacune de nos journée
mais à la fin (bon ou mauvais ) le résultat nous impressionne toujours
je n’est pas trouver cette série si extraordinaire que cela pour l’instant mais si je devais lui trouver une force je pense que ce serais justement cette sincérité