Review Pilot – Grotesquerie : on continue ou pas ?
Nouvelle série produite par Ryan Murphy (American Horror Story, Glee, Scream Queens), Grotesquerie débarque à partir d’aujourd’hui sur Disney+ en France ! Alors que le show a déjà été diffusé sur la même plateforme Outre Atlantique, nous avons pu voir le premier épisode de ce nouveau thriller horrifique. Du coup, Grotesquerie : on continue, ou pas ?
Nous avons lancé le premier épisode de Grotesquerie sans aucun a priori : nous avions à peine lu le résumé de la série et n’avions pas regardé un seul trailer promotionnel. Classée dans les catégories drame et horreur sur Disney+, la série nous plonge dès les premières minutes dans une atmosphère sombre et inquiétante, en nous montrant le meurtre brutal d’une famille entière. Le personnage principal, le détective Lois Tryon, interprétée par Niecy Nash, est introduit·e peu après. Ce choix de commencer par un meurtre inhumain avant de présenter le·la protagoniste principal·e nous indique que l’intrigue tournera autour de ces crimes – car on imagine qu’il y en aura d’autres.
Ce premier épisode évolue donc dans une atmosphère très étrange. Si les meurtres sont atroces, on peine toutefois à placer la série dans la catégorie « horreur » pour l’instant. Elle se rapproche davantage d’un thriller policier, avec des scènes graphiques et sanglantes. On comprend rapidement que la sœur Megan Duval, incarnée par Micaela Diamond, jouera un rôle central. La description que Lois lui fait du meurtre de la famille est horrifiante ; si vous êtes sensible au gore ou aux descriptions détaillées de violences, il vaut mieux passer votre chemin, car cette série risque de ne pas être faite pour vous. Tout est fait pour susciter le malaise, notamment avec l’intrigue parallèle autour du mari de Lois, Marshall (Courtney B. Vance), qui est dans le coma. L’établissement où il se trouve, dirigé par l’infirmière Redd (Lesley), semble malsain, notamment en raison des remarques déplacées de cette dernière envers Lois, qui mettent tout de suite mal à l’aise.
Lorsque la Soeur Megan arrive sur la scène du deuxième crime et que Lois la laisse prendre des notes, les prémices de la série deviennent plus claires : les deux vont former une équipe pour démasquer le tueur, qui semble s’inspirer de figures bibliques – ou du moins religieuses – pour commettre ses crimes. Un duo surprenant, mais qui fonctionne et pourrait bien étinceler dans les prochains épisodes.
Ce premier épisode de Grotesquerie est intrigant : les meurtres, horribles mais « originaux » (si l’on peut se permettre), captivent, et le caractère imparfait mais touchant de Lois, ainsi que les débuts de son duo avec la sœur Megan, éveillent notre intérêt. Si cet épisode se rapproche davantage d’un thriller policier que d’une série d’horreur, nous sommes très intrigué·e·s par la suite de l’histoire et percevons son potentiel pour devenir encore plus malsaine et dérangeante – un élément clé du succès des premières saisons de American Horror Story. Alors Grotesquerie : oui, on continue !