Clarice reprend environ un an après les évènements du Silence des Agneaux. On entre dans cette série en suivant le personnage de Clarice, qui n’est alors plus agent de terrain, mais se terre apparement dans un bureau d’analyses.
Cette séquence d’ouverture s’ouvre sur Clarice en pleine séance, obligatoire, avec son psychiatre ; celui-ci est chargé de dire si oui ou non elle est apte à retourner sur le terrain.
Lors de cette séance, ils reviennent sur les évènements qui ont eu lieu avec Hannibal Lecter et Buffalo Bill, et ce retour sur les évènements pour mieux comprendre l’intrigue est vraiment bienvenu car, quand on n’a pas vu le film ni lu le livre, c’est déjà un peu compliqué à comprendre, alors si il n’y avait pas ce récit des évènements passé, on peu imaginer que l’on serait encore plus perdu.e.s.
Cette séance est vite interrompue, et Clarice est envoyée sans plus d’explications que « c’est urgent » à Washington. Là-bas, elle retrouve un autre personnage venu du Silence des Agneaux, Ruth Martin (Jayne Atkinson), devenue première ministre.
Elles évoquent encore une fois le passé, et c’est là encore un retour en arrière appréciable pour mieux comprendre les enjeux et les connections des personnages, Ruth Martin la remerciant à nouveau d’avoir sauvé sa fille, la dernière victime de Buffalo Bill.
Elle lui demande aussi de répondre aux appels de sa fille Catherine, qui en a besoin pour se reconstruire. Alors que Clarice affirmait plus tôt à son psy qu’elle n’avait aucun contact avec la famille Martin, on réalise donc qu’elle n’était pas tout à fait honnête à ce propos en omettant les appels incessants de Catherine.
La nouvelle première ministre lui explique rapidement pourquoi elle l’a faite venir si vite : de nouveaux meutres ont eu lieu, et elle craint à un nouveau tueur en série. Clarice proteste d’abord, souhaitant vite retourner dans son sous-sol, mais la première ministre insiste, arguant que Clarice est la meilleure. Elle finit par accepter à contrecoeur. Sans plus de détour, Clarice est envoyée sur la scène de crime, où elle est accueillie par son supérieur, Paul Krendler (Michael Cudlitz, Abraham dans The Walking Dead), qui ne la porte pas dans son coeur, comme le reste de l’équipe.
En effet, tout le long, Clarice est bien seule au FBI : elle est la plus jeune à avoir réussis à résoudre un tel crime, celui de Buffalo Bill, il y a un an, et elle attise un grand nombre de jalousies, surtout dans cet univers très macho. Elle ne se laisse cependant pas démonter, et finira quand même par avoir un allié, son collègue Thomas Esquivel (Lucca De Oliveira), qui n’hésitera pas à lui demander de l’aide alors que son supérieur avait décidé de la mettre de côté.
Elle pourra aussi compter sur une de ses amies qui habite à Washington, Ardelia Mapp (Devyn A. Tayler), une avocate qui est prête à l’aider.
Sans trop en dévoiler, cette enquête finit dans l’épisode, mais ce n’est que le début du fil rouge de cette série car il y a plus a découvrir que ce qu’il n’y paraît, et Clarice Starling l’a bien compris.
Entre complots, politiques et bâtons dans les roues posés par sa hiérarchie, la vie de Clarice Starling ne sera pas de tout repos. Et on s’attache rapidement à cette jeune femme qui paraît bien seule mais qui ne se laisse pas abattre et qui arrive à tenir tête à son supérieur malgré les risques, menée par son instinct.
Cet épisode réussit à poser les bases d’une intrigue très intéressante qui n’a, en tous cas pour le moment, rien à voir avec le tueur qui dépèce ses victimes du Silence des Agneaux, et c’est avec une toute nouvelle enquête que l’on s’attache à Clarice Starling, brillamment interprétée par Rebecca Breeds. On continue !