Review Pilot – Brave New World : on continue ou pas ?

Adaptation du classique de la littérature Le Meilleur des Mondes de Aldous Huxley, Brave New World est l’une des premières séries originales de la plateforme de streaming Peacock. Lancée par NBC Universal cette année, la plateforme est déterminée à proposer du contenu exclusif et c’est aujourd’hui sur la plateforme Starzplay que nous pouvons, en France, en profiter.

Débutée ce dimanche, Brave New World est donc une série de science-fiction qui nous plonge dans une dystopie tout ce qu’il y a de plus classique. Nous partons à New London, une nouvelle version de Londres dans laquelle être monogame, créer une famille et même avoir des enfants est interdit. Les humains sont également catégorisés dans des castes allant des Alphas, soit les privilégiés, les riches, les aristocrates, aux Epsilon qui sont en bas de l’échelle et doivent supporter les tâches les plus ingrates. Si le roman dont est adapté la série est révolutionnaire en soit et a été un des premiers à mettre en scène une dystopie, il faut dire que depuis, le genre a été exploité de nombreuses fois, aussi bien à la télévision qu’au cinéma ou dans la littérature. Pour cette raison, Brave New World a du mal à se démarquer et a malheureusement des airs de déjà vu. Pour celles et ceux qui sont des inlassables du genre, alors : la série est définitivement faite pour vous !

Le pilot de la série reprend tous les codes du genre dystopique. Pour autant, l’univers dans lequel nous sommes plongés nous sommes encore mystérieux et nous réserve assurément quelques surprises… L’esthétique, qui est indéniablement un aspect incontournable d’une série de science fiction, est travaillée et ça se sent : les costumes, coiffures, décors et effets spéciaux sont en parfaite harmonie, permettant une immersion totale. C’est un atout non négligeable de Brave New World qui est fort apprécié. Ce premier épisode nous présente également des personnages que nous avons parfois un peu de mal à cerner au départ, notamment Bernard Marx (Harry Lloyd). Si nous comprenons un peu mieux Lenina (Jessica Brown Findlay), elle est également assez énigmatique à l’instar de John le Sauvage interprété par un Alden Ehrenreich (déjà vu dans Solo: A Star Wars Story) charismatique et parfaitement dans les clous.

Pour conclure, Brave New World n’est pas révolutionnaire, mais est une série intéressante qui peut également être une porte d’entrée idéale pour le genre dystopique. Adaptée d’un des plus grand classique de la littérature, il ne pouvait en être autrement et ce premier épisode se montre plus que prometteur avec une esthétique travaillé et un casting prometteur. En bref, nous continuons la série !

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