Maxton Hall : l’avis de la rédac’ sur la saison 1!

C’est LA série du moment : Maxton Hall, le monde qui nous sépare, est numéro 1 mondial sur Prime Video. Découvrons si la série vaut le détour !

Voir les content warnings
SPOILERS ALERT :
Cet article contient des éléments importants de l'intrigue.

Maxton Hall : le monde qui nous sépare, adaptation du roman à succès Save Me de Mona Kasten, a fait ses débuts sur Amazon Prime Video. La première saison, composée de six épisodes, nous plonge dans un univers où l’élite adolescente s’aime et se déchire.

Un schéma classique revisité

Ruby dans la saison 1 de maxton hall comme serveuse
© Prime Video / Maxton Hall

Maxton Hall utilise le schéma bien connu du garçon riche et gâté avec un père autoritaire et peu aimant. James Beaufort (Damian Hardung), le roi du lycée, beau, mais colérique et parfois jaloux, est un personnage complexe qui, malgré ses défauts, montre une vulnérabilité rare pour un adolescent masculin à l’écran. 

Sa relation tumultueuse avec Ruby Bell (Harriet Herbig-Matten), une jeune fille déterminée issue d’une famille modeste, bien que clichée, a su nous séduire. Leur dynamique enemies-to-lovers (ennemis à amants) se développe rapidement en raison du format court de la saison, mais reste crédible grâce à l’alchimie entre les acteurs et des dialogues qui font mouche.

Les joutes verbales de Ruby et James sont tranchantes, vont parfois trop loin, mais pourtant on ne peut s’empêcher de soupirer de soulagement quand ils se retrouvent encore et encore et se réconcilient.

Est-ce que cette adaptation révolutionne le genre et le petit écran ? Loin de là, mais parfois on a juste besoin d’une série courte et doudou avec des histoires convenues et beaucoup d’amour !

Des personnages plus riches qu’il n’y paraît

James aide Ruby à sortir de la voiture à Londres
© Prime Video / Maxton Hall

La série aborde des thèmes variés, du féminisme à la richesse matérielle versus la richesse émotionnelle. 

Aux premiers abords, Lydia (Sonja Weißer), la sœur de James, a tout d’une Blair (Gossip Girl) ou d’une Lucrecia (Elite). Néanmoins, au fil de la saison, on la redécouvre : elle se positionne finalement comme une figure féministe, mais controversée. 

On regrette sa relation cachée avec son professeur qui, bien que romantisée, pose des questions sur les messages envoyés aux jeunes spectateurs… C’est un fantasme vieux comme le monde, et bien utilisé par le passé dans des séries comme Pretty Little Liars, mais qui pose aujourd’hui problème (et avec raison !)

On découvre également une sororité touchante entre elle, Ruby et Lin (Andrea Guo), mais un tantinet sous-exploitée à notre goût. Malheureusement les personnages secondaires, en particulier la bande de James, reste assez anecdotique et on a du mal à s’intéresser à eux ou à se souvenir de leurs amours.

Détail intéressant, Les monologues en voix off de Ruby et James ajoutent une profondeur narrative, offrant deux points de vue sur les événements de la série : d’ordinaire on a le droit à un point de vue unique et donc, biaisé.

Une bonne préparation à la saison 2

James contre son père Mortimer dans Maxton hall saison 1
© Prime Video / Maxton Hall

On se laisse vite emporter par les décors somptueux comme l’école privée de Maxton Hall, un Londres luxueux et un Oxford studieux. En six épisodes seulement, on a pas le temps de s’ennuyer et on évite donc les longueurs.

Le triangle amoureux potentiel impliquant Jude (Gustav Schmidt) Ruby et James, ainsi que les tragédies familiales des Beaufort qui s’enchaînent, ont fini par nous surprendre. La grossesse de Lydia et la mort de Cordelia (Clelia Sarto), leur mère, sont certes des retournements de situation dignes des meilleurs soap opéras, mais ils réussissent à nous tenir en haleine. Dans l’épisode final, intitulé ironiquement “Un peu de bonheur”, on se demande quand les malheurs vont s’arrêter de frapper…

Au final, James devient un personnage encore plus humain que Ruby. Malgré ses privilèges, il doit affronter des choix difficiles et surtout, des pertes importantes. Le dilemme entre saisir les opportunités offertes par sa richesse ou écrire sa propre histoire est un thème récurrent qui pourrait résonner particulièrement bien avec un public ado.

Évidemment, la série ne fuit pas les clichés, notamment avec le père Beaufort (Fedja van Huêt), qui incarne l’archétype du père obsédé par le pouvoir et l’argent. On ne sait pas comment il pourrait encore descendre dans notre estime…

En conclusion, Maxton Hall : le monde qui nous sépare réussit à nous captiver avec un savant mélange de drame, de romance et de thèmes adolescents universels. Même si on était sceptiques au début, la série est une bonne surprise, grâce à ses personnages bien développés. 

Avec une deuxième saison annoncée par Prime Video, on a hâte de voir comment les aventures de Ruby et James évolueront !

Notre note :

Lire plus d'articles sur : Maxton Hall

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.