LA to Vegas : l’avis de la rédac’ sur la saison 1 !

Le 1er mai a été diffusé l’ultime épisode de la première saison de LA to Vegas, comédie de la chaîne américaine FOX, mettant Kim Matula (Amour, gloire et beauté) en vedette dans le rôle de Ronnie, une hôtesse de l’air travaillant quotidiennement sur le vol allant de Los Angeles à Vegas, ainsi que son retour. La série se concentre alors sur les vols du week-end où des amitiés se sont liées entre les habitués, mais aussi avec l’équipe de vol. Après un avis en demi-teinte sur le premier épisode, qu’en est-il de la saison entière ? Verdict.

 

  • Une idée originale qui ne suffit pas

C’était déjà notre ressenti dans le premier épisode de LA to Vegas : la série ne se contente que de son pitch pour être originale. Les situations mises en scène sont totalement banales et n’éveillent aucun intérêt pour le téléspectateur qui s’ennuiera alors facilement et rapidement devant un épisode de LA to Vegas. En effet, voir une série se déroulant dans un avion n’est pas quelque chose que l’on voit habituellement dans le paysage télévisuel. Malheureusement, l’intrigue finit rapidement par tourner en rond, même si l’épisode final semble donner un nouveau souffle à la série avec le départ de Ronnie sur un nouveau vol. Malgré son fort potentiel, LA to Vegas n’aura pas su nous convaincre pleinement et a fini par nous décevoir, tant la série est vite à court d’idées. D’ailleurs, les scénaristes l’ont plutôt rapidement compris : se cantonner au seul lieu de l’avion n’est pas évident et après seulement quelques épisodes, nous pouvons voir les personnages évoluer dans d’autres lieux, comme les aéroports de Los Angeles et Las Vegas, bien sûr, mais aussi des casinos, des restaurants et même le domicile de Bernard (Nathan Lee Graham) !

 

  • Un comique souvent lourd

LA to Vegas souffre d’une écriture beaucoup trop caricaturale, rendant les scènes humoristiques pesantes, parfois même gênantes. Il s’agit ici d’un humour qui n’entre même pas dans la catégorie « absurde », comme peut l’être celui des comédies britanniques par exemple. Malgré tout, ce n’est pas toujours le cas, puisque plusieurs scènes prêtent effectivement à sourire, voire à rire, mais elles sont encore bien trop rares pour compenser les scènes grotesques. Cela est notamment dû au fait que les personnages ont tous un profil très burlesque, à l’exception peut-être de Colin (Ed Weeks), qui semble être le seul personnage à être relativement normal, ou peut-être Nichole (Olivia Macklin), qui semble être la seule à évoluer dans la série. Décrite au départ comme une stripteaseuse simple d’esprit, elle s’avère être une jeune femme bien plus profonde et surtout empathique qu’on ne le pensait. Elle finira d’ailleurs par révéler son vrai métier à sa mère dans le dernier épisode de la saison, démontrant alors une forme de maturité qu’on ne lui connaissait pas au début de la saison. De la même façon, on peut sentir la gentillesse émaner d’Artem (Peter Stormare) constamment, même si ses conseils ne sont pas toujours les plus judicieux. De son côté, le pilote, Dave (Dylan McDermott), est probablement le personnage qui évolue le moins, puisqu’à chaque fois qu’il semble avoir mûri, il retombe dans ses travers moins d’une minute après, et l’exemple le plus flagrant est sans aucun doute celui du dernier épisode dans lequel il réalise qu’il ne peut pas épouser la mère de Nichole juste parce qu’il se sent seul, puis se retrouve dans les bras de l’ex-femme de Colin.

 

  • Des acteurs impliqués

Même si LA to Vegas n’est pas exceptionnelle, on ne peut nier l’implication des acteurs dans la série. Chacun joue son rôle à fond et se glisse parfaitement dans la peau de son personnage, créant alors une réelle alchimie entre eux et une dynamique hors pair entre les personnages qu’ils incarnent. Heureusement d’ailleurs que les acteurs font preuve d’une telle présence à l’écran, afin de pallier les faiblesses de la série. Il n’est pas rare de voir les acteurs surjouer dans des comédies, surtout dans des sitcoms, et le fait de voir un casting aussi enjoué et motivé que celui de LA to Vegas rend la série bien plus supportable à regarder et les personnages presque attachants par moments. Même les acteurs plus secondaires s’engagent corps et âme dans leurs rôles, comme Dermot Mulroney (Shameless) qui incarne le Capitaine Steve pendant deux épisodes, ou Amir Talai qui joue le co-Capitaine de Dave, Alan, pourtant présent dans tous les épisodes mais facilement oubliable à cause des plus fortes têtes présentes dans la série.

 

Malgré un pitch initial innovant et intriguant et des acteurs impliqués dans leurs rôles, LA to Vegas n’aura malheureusement pas su nous captiver outre mesure et son annulation au terme de cette première saison ne serait pas une surprise… Notre note : 2/5.

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