Iron Fist : l’avis de la rédac sur la saison 1 !

Iron Fist, c’est la petite dernière signée par le partenariat Netflix et Marvel. C’est aussi (et surtout) la série qui doit servir d’introduction à la prochaine série qui réunira Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et Iron Fist dans The Defenders (rien que ça). Dans les 13 épisodes de cette première saison, nous suivons le retour de Danny Rand chez lui alors qu’il est considéré mort, et pour cause, cela fait 15 ans que lui et ses parents avaient disparus. De retour chez lui, Danny a une maîtrise parfaite des arts martiaux au point qu’il est même capable d’invoquer le « iron fist » avec un but : Détruire La Main qui est son ennemi juré.

Du coup, finalement qu’est ce que ça donne Iron Fist ?

  • Une série qui subit le succès de ses sœurs

C’est probablement ce qui a valu tant de mauvaises critiques à la série, Iron Fist subit cruellement le succès et la qualité de Daredevil, Jessica Jones et Luke Cage. Iron Fist, sans pour autant être mauvaise, reste légèrement en dessous des autres séries Marvel, et c’est ce qui la rend peut-être légèrement décevante. Une fois que l’on a vu l’excellence de la réalisation de Daredevil, du traitement des personnage de Jessica Jones et des dialogues de Luke Cage, Iron Fist est plus fade et éblouie moins que pouvaient le faire les autres série signées Marvel. Pourtant, cela ne fait absolument pas d’Iron Fist une mauvaise série. Au contraire, la série est bonne, mais contrairement aux autres Defenders, Iron Fist ne révolutionne rien. Le réel problème de la série, c’est qu’elle aurait probablement eu plus d’impact et de poids si elle avait été la première de la lignée Defenders au lieu de la dernière. Là où Daredevil ou Jessica Jones font presque un sans faute, certaines manœuvres d’Iron Fist sont maladroites. Maladresses que nous avons du mal à pardonner à ce stade de la franchise.

  • Un pari risqué et pourtant gagné

En tant que dernière de la lignée Marvel, Iron Fist avait deux fonctions. D’abord nous présenter son héros, mais aussi servir d’introduction à la prochaine série qui réunira les quatre héros, The Defenders. Deux fonctions délicates et pourtant c’est avec maîtrise qu’Iron Fist y parvient. Pourtant, la télévision mais aussi le cinéma nous ont prouvé plus d’une fois que l’intégration d’un personnage dans un univers précis n’est pas évident. Quelques références ne suffisent pas, heureusement, Iron Fist l’a bien compris. C’est à coups de bonnes mises en scène et de détails que la série parvient parfaitement à s’inscrire dans la lignée des autres shows de Marvel. Elle est aussi la passerelle parfaite entre l’univers qui a été travaillé et la prochaine série The Defenders puisque le lien entre les séries est plus que jamais exploité dans Iron Fist.

  • Un côté too much assumé

Évidemment, un jeune homme qui se fait appeler « Iron Fist » (en français « Le poing de fer« ), qui a appris le kung-fu dans un monastère, cela donne très vite des airs nanardesques à une série. Iron Fist a su user de ces aspects too much pour créer une série qui assume entièrement ses origines tout en innovant et en les utilisant à des moments précis afin de créer une situation voulue. Par exemple, les mouvements presque théâtraux de Danny sont souvent moqués par d’autres personnages, comme nous le ferions chez nous si la série ne faisait pas preuve d’autodérision. Iron Fist connait ses faiblesses et sait comment en faire une force.

  • Une série charismatique

Iron Fist n’est peut-être pas révolutionnaire, elle n’en reste pas moins une série bien réalisée. Les scènes de combats sont impressionnantes, entraînantes même. L’esthétique générale de la série nous rappelle très souvent Daredevil, ce qui ne n’est pas pour nous déplaire. Les acteurs sont bluffants, Finn Jones est entièrement à l’aise dans la peau de Danny qui est un personnage attachant bien qu’un peu naïf. Toutefois, c’est probablement la naïveté qui manque un peu à Luke Cage, Jessica, ou Matt Murdock. Une faiblesse qui rend Danny humain et que Finn Jones a su comprendre et exploiter. Nous n’oublions pas le charismatique Tom Pelphrey, interprète de Ward, qui est probablement le personnage qui a la plus grande évolution dans la série, ni David Wenham, qui incarne Harold avec brio. La série a su travailler ses charismatiques personnages et c’est toujours un plaisir de les voir évoluer et grandir.

 

Pour conclure, Iron Fist n’est peut-être pas aussi révolutionnaire que pouvaient l’être Daredevil, Jessica Jones et Luke Cage, mais elle parvient à se créer une identité propre tout en s’intégrant dans un univers déjà construit. Agréable et dynamique, Iron Fist est simplement arrivée un peu tard… Notre note : 3.5/5.

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