Gossip Girl (2021) : l’avis de la rédac’ sur la saison 1 !

Spin-off de la série originale de 2007 diffusée sur The CW (Gossip Girl), Gossip Girl (2021) suit les aventures des lycéen·ne·s de Constance et St Jude 9 ans après les faits de la série originale à New-York. Diffusée sur HBO Max aux Etat-Unis, la série est diffusée en France sur Warner TV. Avec 12 épisodes d’une cinquantaine de minutes, il est difficile de ne pas comparer le show avec l’original et pourtant, il est important de bien faire la distinction entre les deux. Déjà renouvelée pour une deuxième saison par HBO Max, faisons le point : qu’a pensé la rédac’ de la première saison de Gossip Girl (2021) ?

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SPOILERS ALERT :
Cet article contient des éléments importants de l'intrigue.

Gossip Girl, plus mature ?

Gossip GirlC’est un pari risqué qu’a osé prendre ce nouveau Gossip Girl (2021) : révéler l’identité de la personne derrière ce mystérieux compte Instagram dès le premier épisode. En soit, cette idée n’est pas totalement mauvaise : il faut bien rappeler que trouver l’identité de la fameuse bloggeuse dans la série originale était au centre de l’intrigue – bien que parfois, totalement oubliée dans certaines saisons -. N’oublions également pas que la révélation de qui était Gossip Girl dans le show de la CW était totalement risible et les fans hardcore de la série l’ont tout de suite pointé du doigt : [SPOILER]Dan Humphrey (Penn Badgley), bien qu’il aurait pu être une bonne Gossip Girl[FIN DU SPOILER] n’était pas crédible dans ce rôle lorsqu’on regarde la série depuis le début. Révéler l’identité de Gossip Girl permettait donc d’éviter de se perdre et de faire un flop lors de la révélation de son identité comme dans le show d’origine. Cependant, plusieurs problèmes se posent dans cette suite ; dont une majeure : l’identité même de Gossip Girl. Cette dernière est donc une professeure du lycée, Kate (Tavi Gevinson), qui en avait marre de se faire marcher sur les pieds par les enfants riches de la bourgeoisie New-Yorkaise. Si sa motivation peut être louable quand on voit la manière dont les professeur·e·s sont traité·e·s dans le premier épisode, il est difficile d’apprécier toutes les intrigues sous-jacentes à cette révélation. En effet, nous n’avons malheureusement pas été convaincu·e·s par le jeu d’actrice de Tavi Gevinson dans toute la saison et avons même trouvé toutes les storylines autour d’elle et des autres professeur·e·s ennuyantes : elles étaient sans aucun doute le point faible de la plupart des épisodes. Si le compte de Gossip Girl aurait pu être créée sous la colère de Kate, comment justifier que celle-ci, une adulte, continue à mener la vie dure à ses élèves sur une si longue durée ? Certes, elle montre des remords, notamment lorsque les choses vont très loin comme quand la vie de Julien (Jordan Alexander) se voit totalement basculée à cause de la cancel culture engendrée par on live dans le musée dans l’épisode 9, mais cela n’excuse en rien le comportement immature dont elle fait preuve en étant Gossip Girl. Pire encore, la série essaie de faire passer Kate pour la « gentille » lorsqu’elle la met en conflit avec le reste des professeur·e·s qui prennent la main sur GG, comme si ce que Kate faisait était moralement mieux que ce que les autres professeur·e·s faisaient avec le compte. Si leurs méthodes n’étaient pas les mêmes, le résultat lui, s’était et il est important de souligner que Kate n’est pas une bonne personne dans cette série, bien qu’on essaie de nous faire avaler ses actions en excusant le sait que tout ceci n’est qu’une « expérience » pour aider les élèves et aider sa carrière d’écrivaine.

Il est tout de même important de préciser que ce Gossip Girl (2021) est plus mature dans l’ensemble, mais également, beaucoup plus dans l’ère du temps. Là où la série originale surfait sur un principe pas encore existant à l’époque (rappelons que les réseaux sociaux en 2007 n’existaient pas), cette suite arrive à traiter du sujet qui est beaucoup plus présent dans nos quotidiens en 2021 en parlant d’influence, de cancel culture et d’apparences trompeuses dans les médias sociaux. Cela fait également plaisir de voir une série beaucoup plus inclusive (rappelons que l’originale était principalement composée de blancs cisgenre hétéro) avec des personnages de couleurs, cultures et sexualités diverses et variées.

Le trio qui vole la vedette

Gossip GirlIl est clair dès le début de la série que les personnages principaux sont censés être Zoya (Whitney Peak), Julian et Obie (Eli Brown). Si le trio est plus ou moins au centre de l’intrigue principale lors de la première partie de cette saison une, c’est un autre trio qui lui vole pourtant la vedette pendant l’entièreté du show : Audrey (Emily Alyn Lind), Max (Thomas Doherty) et Aki (Evan Mock). Mais pourquoi donc ? Selon nous, c’est une vague de fraicheur qu’apporte ces trois personnages dans le show, mais également dans le monde des séries : le trio Zoya, Julian et Obie est du vu et revu. Plus dommage encore, il se calque sur une intrigue usée et réutilisée dans la série originale Gossip Girl de 2007 : celle de la rivalité entre Blair (Leighton Meester) et Selena (Blake Lively) qui commencent la série en se chamaillant entre autre, à propos d’un garçon (Nate, joué par Chace Crawford). Obi, qui est présenté tout d’abord comme le gars bien qui essaie de faire une différence malgré ses privilèges, devient soudainement un personnage difficile à apprécier à force de naviguer entre les deux soeurs. Rapidement, nous nous retrouvons fatigué·e·s de cette intrigue autour de ces trois personnages qui prend une place majeure dans la première partie du show diffusé cet été. Mais en arrière plan, se cachait trois personnages qui ont gagné le coeur des spectateur·rice·s, mais également celui de la rédac’ de Just About TV : celui de Audrey, Max et Aki. Contrairement à Julien, Zoya et Obi, une réelle alchimie ressort de ce trio et nous nous retrouvons à ne plus shipper (espérer que deux personnages se mettent ensemble dans une relation romantique, ndlr) deux personnes comme nous avons pourtant l’habitude de le faire, mais bien trois personnes. Si Max a un rôle de médiateur entre Audrey et Aki au début, il s’immisce petit à petit dans ce duo pour que les trois ne fassent réellement plus qu’un. Bien entendu, nous n’avions qu’une seule hâte : que ce trio devienne officiellement un trouple, ce qui arrive enfin dans l’épisode 12 lorsque Audrey et Aki comprennent qu’iels veulent être avec Max et personne d’autre. Une chose est sûre : nous avons hâte de voir ce que cela va donner dans la deuxième saison !

Si nous avons du mal à réellement comprendre la dynamique de ce groupe d’ami·e·s dès les premiers épisodes, la série arrive petit à petit à nous montrer les relations entre chaque personnage. Malheureusement, ce groupe qui se connait depuis qu’iels sont enfants a du mal à nous convaincre dès le départ et il faut attendre la deuxième partie de la saison pour commencer à sentir une réelle cohésion entre tous les personnages. Espérons que la deuxième saison continue sur cette lignée pour réussir à nous convaincre un peu plus.

En parlant de personnages, il était très appréciable de revoir certains de la série originale comme Eleanor Waldorf (Margaret Colin), Cyrus (Wallace Shawn) ou encore Dorota (Zuzanna Szadkowski) et sa fille née dans la saison trois de Gossip Girl.

Il y aurait encore beaucoup de choses dont nous pourrions parler concernant ce nouveau Gossip Girl (2021), mais voici la principale chose à savoir : bien que la série ne soit pas parfaite et possède des défauts, nous avons beaucoup apprécié le visionnage de cette première saison. Oubliez la série originale de 2007 et laissez-vous porter dans les aventures de ces nouveaux personnages qui nous donnent une fois de plus envie de vivre dans la Grosse Pomme.

Notre note :

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