Diffusé quotidiennement depuis juillet 2017 en France, le feuilleton télévisé français Demain Nous Appartient nous a offert déjà plus de 700 épisodes, suivis également en Belgique et en Italie. L’intrigue tourne autour de plusieurs personnages, habitants de la ville de Sète, bercés par des histoires de familles, des scènes de la vie quotidienne parfois drôles, mais également des enquêtes et des affaires policières tragiques. La série tente de traiter de façon récurrente des sujets d’actualités et arrive déjà à sa quatrième saison, qui sera dévoilé le 13 juillet prochain sur TF1. Mais qu’à donc pensé la rédac’ de la troisième ?
Attention, cet article peut contenir des spoilers !
- Des sujets sensibles
Comme dit précédemment, le feuilleton nous a habitué à aborder des sujets d’actualités et c’est ce qui semble plaire au public. On y rencontre des personnages à l’esprit torturé, à l’histoire et au quotidien mouvementé. Dans cette saison, un prédateur sexuel sévit dans la ville et malheureusement, l’intrigue principale devient particulièrement lourde. En effet, on y retrouve non seulement de nombreux clichés, dont le policier machiste qui soupçonne la victime d’être une menteuse, les jeux d’acteurs un peu légers (même si évidemment, ce sont parfois des rôles difficiles à porter et on veut bien l’admettre) mais le fait de retrouver le même schéma, remplis de stéréotypes et d’exagérations plombe un peu le suspens. On se doute à chaque fois de la suite des événements, étant donné que c’est exactement la même mécanique pour toutes les séries et les films qui décident de parler d’un sujet qu’ils ne semblent pas vraiment connaître. C’est une thématique délicate, certes, qu’il faut traiter avec un minimum de connaissances, ce qui n’est pas toujours le cas ici.
- Un choix de rebondissements à revoir
Même si on apprécie habituellement le fait de découvrir de nouvelles révélations sur les protagonistes et de suivre leurs différentes péripéties, on ressent vraiment dans cette saison le besoin de « remplir » un peu (de trop) le scénario. On retrouve par exemple le triangle amoureux qui comprend Soraya Beddiar (Kenza Saïb-Couton), Rémy Valski (Liam Baty) et Thomas Delcourt (Cyril Garnier). En effet, la jeune femme s’éprend du prisonnier qu’elle défend en tant qu’avocate, qu’elle considère comme quelqu’un de bien malgré le meurtre involontaire de son frère, et son engagement avec Rémy. Une histoire d’amour impossible, encore une fois bercée de clichés et de déjà-vu un peu pesant. Le jeu des acteurs n’est absolument pas remit en question, mais peut-être aurait-il fallut accumuler moins de sujets aussi « intenses » dans la même saison. De plus, on s’y perd rapidement étant donné que le nombre de personnages et d’événements augmente sans forcément laisser le temps de terminer un problème ou de résoudre une affaire déjà en cours depuis un moment, d’autant plus en cette fin de saison, qui semble évidement amorcer l’ambiance de la quatrième. En effet, on découvre un nouveau personnage, une jeune femme qui semble porter un lourd secret qui pourrait, encore une fois, changer la vie d’une famille entière. On a vraiment l’impression que la série, qui commence à durer, cherche le plus d’action possible afin de satisfaire les téléspectateurs.
En conclusion, même si les acteurs et leurs personnages restent attachants et très humains, cette saison nous a paru un peu trop mouvementée et les sujets qu’elle aborde, d’autant plus de façon simultanée, sont trop sensibles pour être traités de cette manière. Bien que la démarche est louable, la façon de placer et d’interpréter les personnages et leurs mésaventures est très maladroite. Nous espérons que la prochaine sera moins chargée et peut-être travaillée d’une autre manière, mais à la rédac’, nous avons trouvé cette saison un poil m’as-tu vu et c’est vraiment dommage, pour une série qui reste dans le classement des feuilletons les plus regardés en France. On essaye de rester néanmoins positifs quant aux attentions de la production et des acteurs, puisque pendant le confinement, une mini-série avait été diffusée sur Youtube, avec la participation de Juliette Tresanini (Sandrine Lazzari), Mayel Elhajaoui (Georges Caron), Solène Hébert (Victoire Lazzari) et Marie Catrix (Morgane Guého), dans le but d’en reverser les fonds pour les soignants.
4 commentaires
Le Doudic
le 16 mars 2021 à 18h17
Série sympathique mais quand est ce que les producteurs vont comprendre qu’il faut renvoyer Ingrid chauvin chez elle .
Très mauvaise actrice .
Joëlle mailhot
le 10 février 2021 à 9h46
Bonjour, c’est exact je pense qu’il y a trop d’intrigues a la fois, un peu moins et mieux travaillées serait l’idéal.
On s’y perd un peu, par exemple trop d’agressions en même temps au même endroit et avec tous les personnages de la série ça c’est pas très crédible.
Anonyme
le 11 novembre 2020 à 19h49
nul nul nul nul nul nul nul nul nul nul nul nul nul
Anonyme
le 11 novembre 2020 à 19h46
nul jais père qu’ il von binentot areter sete serie