[Calendrier de l’avent – Jour 19] Interview de Todd Lasance lors de la Rebels Spartacus V

Nous ouvrons aujourd’hui la dix-neuvième case de notre calendrier de l’avent 2018 avec une interview de Todd Lasance, alias Jules César dans la série Spartacus, que nous avons pu rencontrer à l’occasion de la convention Rebels Spartacus V de People Convention à Paris les 6 et 7 octobre 2018. L’acteur est également connu pour avoir prêté ses traits à Julian dans The Vampire Diaries ou encore à Rival dans The Flash.

Spartacus est un série très spéciale. Comment décririez vous la série aux personnes qui ne la regardent pas ?
C’est une série qui se déroule pendant la période romaine et qui traite surtout de la rébellion des esclaves contre l’Empire Romain. Mais c’est aussi une histoire sur la résistance et même sur la vie elle-même, ainsi que sur la façon qu’ont les soldats de se lier entre eux. C’est une série magnifique en fait elle intègre quand même pas mal de choses, c’est pas que du sang et du gore…

César est un romain, donc même si techniquement c’est un ennemi, c’est difficile de ne pas l’apprécier. Comment vous expliquez cela ?
Ce qui est bien avec César, c’est que lui aussi il se bat pour une bonne cause. Il a sa propre cause, son propre peuple pour qui il doit se battre. Certes il a des ordres qu’il doit suivre de la part de Crassus (Simon Merrells, ndlr), mais on arrive toujours à justifier ce pourquoi il se bat. C’est ce qui est bien avec cette série en fait, on change souvent de camp. Un coup on est du côté de César, puis il fait quelque chose qui fait qu’on change peut-être d’avis… Ca dépend vraiment. Les rebelles se battent pour leur liberté, et les romains pour leur peuple et leur Empire. Les deux sont défendables. Avec le personnage de César la production a voulu faire réfléchir un peu l’audience pour que tout ne soit pas noir ou blanc.

Nous pouvons dire que César et Gannicus (Dustin Clare) sont un peu des rivaux… Est-ce que vous pouvez nous parler de cette relation ?
Je pense que le fait qu’ils soient tous les deux des soldats et des meneurs dans les batailles, ça a créé des tensions qui les ont effectivement mené à devenir des rivaux. C’est pour ça que le combat final se passe entre eux… Bon après je dois dire que mes soldats m’ont un peu aidés hein, dans cette scène (rire). C’était pas vraiment du un contre un. D’ailleurs ce combat était originellement plus long, mais on a été obligé de le couper, c’est vraiment dommage. J’ai adoré le fait qu’ils en aient fait des rivaux parce que ça matchait bien entre eux, aussi bien dans leurs aptitudes que dans le combat… Je trouve que ça aurait été intéressant de voir comment le combat aurait fini si ça avait été juste entre eux deux.

Au sujet des scènes coupées, avez-vous des scènes qui ont été coupées et dont vous pouvez parler ?
Hm… En fait il me semble qu’aucune de mes scènes n’a été coupée. Du moins aucune à ma connaissance. Les seules qui ont été coupées, et jamais entièrement, ce sont les combats. Par exemple mon combat contre Gannicus. A la base, le combat faisait genre 80 beats. Chaque coup est égal à un beat, et la version finale doit faire entre 30 et 40 beats donc le combat a carrément été coupé de moitié au moins… C’est la seule dont je me souvienne.

En quel sens jouer César a changé votre vie professionnelle et personnelle ?
Bah déjà pas mal de choses ont changé physiquement (rire). Il y avait pas mal de choses qui devaient changer et que je devais apprendre genre le combat à l’épée et ce genre de choses. Monter à cheval aussi ! Qui est une des meilleures choses dont j’ai pu faire l’expérience. En plus c’était les chevaux de la trilogie Le Seigneur des Anneaux, ils étaient magnifiques. Professionnellement ça a changé beaucoup de choses pour moi parce que c’était mon premier gros rôle. Jusque là j’avais travaillé que sur de plus petits projets en Australie. Puis on m’a proposé l’audition pour César… Franchement j’étais pas assez bien préparé parce que je l’ai eu au dernier moment. J’y suis quand même allé au cas où mais j’y croyais moyen. Finalement ils m’ont appelé deux jours plus tard pour me dire que j’avais le job. C’était génial. Du coup j’ai pris l’avion pour la Nouvelle-Zélande. C’était vraiment quelque chose de grand pour moi personnellement et professionnellement.

Le casting de Spartacus paraît toujours très proche les uns des autres. Comment vous décririez la relation que vous avez avec le reste du casting ?
C’est honnêtement comme une famille. Vraiment. Ce qui est très rare. Je n’ai jamais travaillé avec un autre casting qui m’a donné l’impression d’être dans une famille à ce point. C’est incroyable. On est très proches. C’est souvent qu’on est proche de genre trois ou quatre personnes dans une team, mais être proche comme ça de genre 10 d’entre eux ? On est tout le temps en train de trainer ensemble à L.A.et on adore les conventions justement parce qu’on se retrouve tous ensemble et que c’est pas évident quand certains d’entre nous sont à l’étranger pour le boulot. J’ai habité avec Liam pendant genre un an et demi. J’ai aussi habité avec Christian pendant un an aussi à L.A.. Donc oui je me sens vraiment privilégié d’avoir ce genre d’amitié avec vraiment tout le cast… On est toujours amis.

On a eu la chance de vous voir dans les séries The Vampire Diaries et The Flash. Que pouvez-vous nous dire sur la différence entre jouer pour le câble et une chaîne décryptée ?
La plus grande différence avec Spartacus c’était les studios, la production, les designs… C’était super massif. Les montagnes, la forêt, tout était construit, partout où on se battait. Genre au lieu de simplement construire une pièce ou une maison, ils te faisaient tout un paysage quoi. Après bien sûr, Spartacus se passait à une autre période de l’histoire. Donc on avait l’impression de revenir dans le temps pendant le tournage. Voilà pour les différences, après pour The Flash c’était encore différent parce que j’ai pu jouer un méchant de super-héros avec mon propre costume fait sur mesure… Enfin voilà, c’est surtout la production qui change, tout sur Spartacus était vraiment immense et aussi très cher ! Le prix par épisode était impressionnant. C’était une grosse série. Après j’ai aimé tous mes projets pour des raisons différentes bien sûr.

Quels souvenirs gardez-vous de votre expérience sur The Vampire Diaries ?
J’ai aimé travailler sur cette série ne serait-ce que pour avoir pu jouer un personnage avec autant de pouvoir. C’était super intéressant. J’ai su assez tôt à quel point il était vieux et puissant comme vampire. A chaque fois que le personnage faisait son entrée il y avait une manière de se tenir, une manière de parler, de se comporter, principalement avec les deux frères Stefan (Paul Wesley) et Damon (Ian Somerhalder). J’ai passé un bon moment à travailler sur cette série, j’ai adoré vivre à Atlanta…

Vous êtes dans une nouvelle série, Bite Club. Pouvez-vous nous parler plus amplement de la série et de votre personnage ?
Alors c’est une série australienne qui fera son chemin jusqu’ici je l’espère. C’est un drama policier, je joue un des personnages principaux qui est donc détective et recherche un serial killer. Le nom de la série vient d’une vraie organisation qui s’appelle Bite Club formée par des personnes qui ont vécu des attaques choquantes. Dans la série, mon partenaire et moi avons survécu à un événement traumatisant au début de la saison et c’est typiquement l’histoire de comment est-ce qu’on digère ça tout en recherchant un serial killer. C’était génial de tourner dans cette série, c’était hyper fun et très intéressant. Les quatre derniers épisodes sont particulièrement fantastiques. J’espère qu’on aura une saison 2.

Seriez-vous intéressé par la réalisation d’un film ou d’un épisode de série ?
Hm… Je pense que je préfèrerais produire plutôt que réaliser. Ça me tenterait bien un jour mais je pense que je serais meilleur à la production. Peut-être un jour…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.