The Resident : l’avis de la rédac’ sur la saison 1 !

Le 14 mai dernier a été diffusé l’ultime épisode de la première saison de The Resident, la nouvelle série médicale de la chaîne américaine FOX avec notamment Matt Czuchry (Gilmore Girls, The Good Wife) et Emily VanCamp (Brothers & Sisters, Revenge). Nous y suivons un jeune médecin idéaliste qui arrive pour son premier jour de travail et se retrouve sous la supervision d’un résident chevronné et dur mais brillant. Alors, que vaut cette première saison de The Resident ?

ATTENTION, SPOILERS !

 

  • Des intrigues originales

Difficile pour une nouvelle série médicale de se faire une place dans le paysage sériel, puisque les séries médicales sont nombreuses et peu survivent à de nombreuses saisons, exception faite de Grey’s Anatomy, bien sûr, qui en est à sa quatorzième saison. Malgré tout, The Resident arrive à se démarquer en nous présentant des histoires originales à chaque épisode, mais aussi et surtout des intrigues de fond, notamment concernant le Docteur Bell (Bruce Greenwood), puis la Docteure Hunter (Melina Kanakaredes), qui ont tous les deux eu de très gros secrets dans cette première saison. En effet, le premier a caché des problèmes de tremblements grave, causant des complications, voire la mort, de nombreux patients qu’il a opéré, rejetant ainsi la faute sur d’autres chirurgiens ; et la seconde a prodigué des soins lourds de chimiothérapie à des patients n’en ayant pas besoin afin d’augmenter son taux de guérison. Si ces deux histoires peuvent être capillotractées, elle reflète la réalité des hôpitaux aux États-Unis : l’image et l’argent sont primordiaux.

Ces storylines secouent les codes habituellement présents dans les séries médicales, mettant de côté les histoires sentimentales des protagonistes, à moins que celles-ci ne servent l’histoire, comme celle entre Conrad et Nic, bien sûr, qui s’épaulent tout du long, principalement quand Nic se fait licencier injustement, mais aussi celle entre Bell et Hunter, qui finit par se terminer de la meilleure façon qui soit : lui dénonçant les pratiques douteuses d’elle, montrant alors son soutien à Nic, même s’il prendra pour lui toutes les acclamations et félicitations que Nic auraient dû avoir. De ce fait, ces intrigues insufflent une véritable bouffée d’air rafraîchissante au genre et on ne peut que féliciter The Resident pour cela.

 

  • Des acteurs et personnages charismatiques

Dans The Resident, difficile de nier qu’aucun médecin, résident ou infirmier n’est parfait. Et pourtant, nous nous attachons à eux malgré tout, tout simplement parce que le spectateur a besoin de se sentir humainement proche des personnages pour s’y attacher, voire même s’y identifier. Nous avons d’un côté Bell, un chirurgien malade mais qui le cache au public, mettant en danger la vie de ses patients, que nous détestons autant que ses collègues, mais qui finit par nous toucher et nous émouvoir dans le dernier épisode, lorsqu’il décide de dénoncer son amante. Cette même femme, elle, est de loin la plus imparfaite de tous les personnages, puisqu’elle met en danger la vie de personne saine en leur prodiguant des soins non nécessaires. D’un autre côté nous avons Conrad, un médecin idéaliste et clairement imbu de sa personne, mais très brillant, qui fera sans surprise équipe avec son subordonné Devon (Manish Dayal) et sa petite amie non officielle l’infirmière Nic, afin d’essayer de trouver des preuves contre Hunter.

Si les personnages principaux propagent tous un charme indéniable – Matt Czuchry crève littéralement l’écran – et si l’alchimie entre chacun est évidente, c’est également le cas pour les personnages plus secondaires, notamment entre Mina (Shaunette Renée Wilson) et Austin (Malcolm-Jamal Warner), puisqu’une réelle connexion se crée entre les deux personnages. Nous pouvons également nommer certains patients réguliers, comme Lily Kendall (Violett Beane), extrêmement touchante, ou encore Micah Stevens (Patrick R. Walker), dont le retour en fin de saison était pour le moins surprenant.

 

  • Des thèmes importants abordés

Mais The Resident ne se limite pas seulement à explorer des cas médicaux ou des histoires d’amour, la série en profite pour dénoncer de nombreuses questions éthiques, à commencer par le cas du Docteur Bell : il est tellement réputé dans le monde entier, qu’il fait gagner des millions d’euros à l’hôpital, de ce fait, tout le personnel de l’établissement tait son problème de santé, quitte à sacrifier quelques patients au passage et à faire accuser d’autres chirurgiens. S’il est très difficile de trouver cette histoire plausible au premier abord, nous ne pouvons que rapidement changer d’avis après quelques recherches sur des cas similaires aux États-Unis : la réalité n’est pas si différente de la fiction après tout… De même, le cas Hunter parle de lui-même : la médecin ne pense qu’à augmenter son taux de guérison. Là encore, cela pourrait paraître grotesque, mais ne l’est pas nécessairement.

Impossible de ne pas mentionner également l’aile réservée aux VIP, ces personnalités célèbres qui bénéficient de bien plus d’espace, de soins et d’attention que tous les autres patients réunis. Une volonté, là encore, de faire passer un message fort : l’image de l’hôpital est d’une importance capitale… À côté de cela, nous avons des patients aux revenus modestes, sans couverture santé, qui ne peuvent obtenir des soins corrects. Cette volonté de dénonciation ne peut être qu’appréciée par le spectateur, qui ne pourra s’empêcher de revenir pour une deuxième saison, après l’arrestation de Hunter.

 

Pour conclure, cette première saison de The Resident est une belle surprise et a su nous captiver pendant ses 14 premiers épisodes, alliant à la perfection cas médicaux originaux, acteurs et personnages charismatiques et dénonciation. Notre note : 4.5/5.

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