The Flash : l’avis de la rédac’ sur la saison 4 !

La quatrième saison de The Flash s’est achevée le 22 mai sur The CW aux Etats-Unis. Tandis que la série semblait s’essouffler, à l’instar des autres titres de l’Arrowverse, la saison 4 de The Flash avait ravivé notre intérêt en nous promettant un retour à l’esprit des débuts de la série. Alors, quel bilan peut on faire sur cette saison 4 ? Retrouvez ici notre avis sur la saison. Attention, cet article contient des spoilers !

  • Un manque d’intention ?

L’épisode final de la saison 3 nous avait laissé sur la disparition de Flash. En son absence, Wally assure le rôle de speedster ; ce ne sera pas pour longtemps puisque Barry revient dès le premier épisode. Si la série ne pouvait évidemment pas se passer de son personnage principal, on aurait aimé que le retour de Barry dans son rôle soit moins rapide. Il est un peu dommage de ne pas avoir profiter de l’occasion pour explorer le personnage de Wally et ses responsabilités, ce qui sera finalement fait dans Legends of Tomorrow.

Cette année, nous nous attendions à voir le personnage de Caitlyn d’avantage exploré. Nous l’avions laissée en fin de saison 3, alors qu’elle quittait Central City pour se faire oublier, mortifiée par les actions de son alter-ego Killer Frost. Caitlyn s’étant retirée pour ne pas nuire à l’équipe et combattre sa double personnalité, il est un peu étrange de la revoir dès l’épisode 1. La façon avec laquelle le personnage est traité est en réalité déconcertant : plutôt que de développer le personnage et comment Caitlyn peut concilier ses identités, Killer Frost devient une sorte de ressort comique. Elle se résume finalement à une sorte de mean girl superficielle. C’est dommage, car cette storyline aurait eu bien plus d’impact en étant un peu prise au sérieux.

  • De nouveaux personnages

Comme tous les ans, la saison a introduit de nouveaux personnages. Le premier, Ralph Dibny (Hartley Sawyer), croise la route de toute l’équipe lorsqu’il est exposé à la matière noire produite par la sortie de Barry de la Speed Force. Le détective privé aux airs prétentieux voit sa vie renversée quand il se rend compte que son corps est devenu élastique. Si au début le personnage frise le ridicule, il se révèle finalement être l’un des atouts de la série avec un bon développement tout au long de la saison.

L’autre nouvelle recrue est une jeune femme inconnue que nous retrouvons à plusieurs reprises. Son identité ne nous est révélée que dans le dernier épisode : c’est en fait Nora West-Allen (Jessica Parker Kennedy), autrement dit la fille de Barry et Iris tout droit venue du futur. Si la révélation n’est pas vraiment surprenante, puisque ses apparitions nous laissaient penser qu’elle connaissait le couple, l’introduction de ce personnage est un bon point de départ pour la saison suivante si la série explore les conséquences de son voyage temporel.

  • Une nouvelle dynamique ?

La saison 4 de The Flash se voulait plus proche de l’esprit léger de ses débuts que de l’ambiance lourde de la dernière saison. Sur le papier, cette approche semblait séduisante puisque la série avait beaucoup souffert du ton sombre de la saison 3. Pourtant, on ne peut pas vraiment affirmer que cela soit une réussite : on a même l’impression que la série en fait trop. On pense notamment à des épisodes comme « Girls’ Night Out » qui vont de gags en gags sans véritable but. Le problème n’est pas d’adopter un ton léger, mais plutôt que Oui, nous apprécions tous un peu de comédie pour dédramatiser un intrigue pesante, mais certains épisodes tournent parfois au ridicule à force d’en faire.

La nouveauté cette saison tient peut être en l’identité du vilain, Clifford Devoe (Neil Sandilands). Si la série nous avait habituée à voir Barry affronter d’autres speedsters, cette fois il se retrouve confronté à une autre menace. Devoe, ou The Thinker, fait appel à son intellect et à des stratégies élaborées pour vaincre Flash. Le personnage en lui même est intriguant, et les fragments de son passé reflète bien la complexité du personnage. De plus, Devoe n’agit pas seul, mais avec sa femme Marlize (Kim Engelbrecht), ce qui créé une dynamique intéressante.

Si Devoe apporte une dimension presque psychologique et plus sombre à la saison, les épisodes sont inégaux en terme de qualité et l’humour un peu trop forcé vient en travers de la progression de l’intrigue. À peu de chose près, la série aurait pu trouver un bon équilibre entre cette facette et le ton plus léger qui nous avait fait adopter la série dès la saison 1.

En conclusion, la saison 4 de The Flash n’est certainement pas la meilleure, en revanche, on note quand même l’effort fourni pour combler les défauts de la précédente. Même si l’aspect comédie est parfois poussé à l’extrême, on peut au moins souligner l’effort de sortir la série de l’atmosphère trop sombre qui ne lui correspondait pas. Toutefois, il faudra vraiment trouver un bon équilibre afin de faire repartir la série. Note : 3/5

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