The Defenders : l’avis de la rédac’ sur la saison 1 !

Série très attendue cette année, The Defenders a réuni les quatre héros de l’univers Marvel chez Netflix, à savoir Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et Iron Fist. Si les deux dernières séries ont un peu déçu les critiques, nous à la rédac’ nous avions adoré. Vous pouvez d’ailleurs lire notre critique de la première saison d’Iron Fist ici. En tous cas, la réunion de ces quatre personnages dans une seule et même série avait son lot d’impatience chez les fans, mais aussi d’appréhension. Du coup, qu’en est-il concrètement ?

  • Un rythme déséquilibré

Principal problème de la série, le rythme est vraiment dérangeant pour le spectateur. Si l’intrigue met un certain temps avant de se mettre en place, ce n’est pas pour autant déplaisant. Il est normal de prendre son temps afin d’imbriquer correctement les événements des quatre séries dont est dérivée The Defenders. Cependant une fois lancée, l’intrigue va beaucoup trop vite. En effet, avec seulement 8 épisodes, le dénouement arrive bien trop rapidement. Avec certaines facilités scénaristiques, The Defenders déçoit. C’est un gros problème dans toutes les séries de super-héros aujourd’hui, et les séries issues du partenariat entre Netflix et Marvel nous ont habitué à mieux. Difficile de comprendre pourquoi la production s’est contentée de 8 épisodes alors que deux de plus auraient largement suffit à rendre la série plus agréable, plus fluide, et à donner un aspect plus abouti à The Defenders.

En effet, la fameuse organisation The Hand (La Main en français, ndlr) dont nous entendons parler depuis maintenant plus de 40 épisodes en combinant les différentes séries de l’univers paraît finalement très fade à l’écran… Il semblerait même que l’organisation ne soit pas la vraie menace de la saison, Elektra (Elodie Yung) paraissant bien plus menaçante que le personnage incarné par Sigourney Weaver, Alexandra. Elle devait pourtant être centrale dans cette saison, et incarner l’antagoniste principal. Du moins c’est là que nous l’attendions. Mais à aucun moment elle ne représente, d’un point de vu extérieur, une menace imposante. Cette impression est accentuée par la facilité avec laquelle la série se débarrasse du personnage…

  • Des univers fusionnés

C’était une grande appréhension de la part des fans. En effet, Daredevil de son vrai nom Matt Murdock (Charlie Cox), Jessica Jones (Krysten Ritter), Luke Cage (Mike Colter) et Iron Fist de son vrai nom Danny Rand (Finn Jones), en plus d’être des personnages foncièrement différents les uns des autres, ont un univers particulier, qui leur appartient entièrement. Si Luke Cage et Jessica Jones s’étaient déjà croisés dans la série de cette dernière, tous les autres ne s’étaient même pas encore rencontrés. Difficile d’imaginer le résultat. D’ailleurs, il aurait aussi été facile de dénaturer complètement l’essence même des personnages pour se faciliter la tâche. Heureusement, rien de tout cela n’a été fait dans The Defenders. Les personnages sont bien fidèles à eux-même, et aussi incroyable que cela puisse paraître, chacun a la place qu’il mérite, avec le traitement qu’il se doit. La relation entre chaque personnage est spéciale, le lien qu’ils partagent unique. Mention spéciale au duo Luke Cage et Iron Fist, très attendu des fans de comics et qui fonctionne à merveille à l’écran.

  • Un héros trop prévisible

Si les Defenders sont bien traités, impossible de ne pas remarquer que l’un d’entre eux manque cruellement de maturité. En effet, Danny Rand (Iron Fist) est prévisible au possible. Plus jeune que les autres membres du groupe, il est vraiment dommage que chaque situation, chaque problématique qui inclut Danny dans l’équation soit aussi simple à deviner. C’est un vrai problème pour le spectateur qui est, du coup, privé de suspense en sa présence. Pourtant, Danny est un personnage qui peut être agréable. Il est un personnage irremplaçable qui a des qualités qui manquent aux autres, comme la spontanéité, mais aussi l’honnêteté (oui, nous pensons à toi Matt Murdock, qui semble avoir un vrai problème pour la communication). Dommage que son côté jeune et immature ait été mis en avant plus que quelconque autre trait de personnalité du personnage, qui, pourtant, a été élevé par des sages…

  • Un visuel à couper le souffle

C’est toujours le cas dans les séries Marvel chez Netflix, mais il faut avouer une chose : on ne s’en lasse jamais. Le visuel est travaillé dans ses moindres détails. Les costumes sont à couper le souffle. Mention spéciale au costume d’Elektra, qui, à défaut de mettre en valeur le jeu d’actrice d’Elodie Yung (puisqu’il est inexistant), est un véritable régal visuel.

Bien sûr, les scènes de combats sont toujours aussi réussies. Impressionnantes, les scènes d’actions sont millimétrées. Impossible de ne pas admirer le travail des cascadeurs de la série qui semble être titanesque. De plus, la réalisation est toujours au rendez-vous pour parfaire leur travail… Que demander de plus ?

Pour conclure, The Defenders est une excellente série de super-héros. Elle fait justice aux quatre séries dont elle est issue, mais elle marque tout de même des erreurs évitables que nous regrettons sincèrement. Toutefois, nous avons hâte de revoir les Defenders ensemble pour une prochaine saison ! Notre note : 4/5.

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