Plusieurs épisodes précédents nous ont clairement déçus, mais il semblerait que Stitchers remonte la pente avec « Paternis ».
En effet, l’épisode se concentre sur le passé de chaque personnage, et la façon dont il l’a impacté dans le présent. Ainsi, nous en découvrons plus sur les enfances difficiles de Camille (Allison Scagliotti) et Linus (Ritesh Rajan). Le point négatif, en revanche, c’est que ces flashbacks ne sont pas assez bien exploités : ils ne servent qu’à servir l’intrigue amoureuse entre Camille et Amanda (Anna Akana), ainsi que celle entre Linus et Ivy (Sarah Davenport). On peut noter tout de même une amélioration de la relation entre Camille et Linus, qui tend à se reconstruire de jour en jour.
Camille est d’ailleurs le personnage le mieux exploité, volant la vedette à Kirsten (Emma Ishta), ou encore à Cameron (Kyle Harris), qui avait pourtant pris de l’importance ces derniers temps. Finalement, depuis que Kirsten a retrouvé la capacité d’éprouver des émotions, elle devient ennuyante et fait trop vite confiance aux autres, comme le mentionne d’ailleurs sa meilleure amie au cours de l’épisode. De ce fait, nous voyons enfin qu’Ivy devient louche -même si cela paraissait évident depuis le début-, mais cela n’a l’air de déranger que Camille…
En bref, « Paternis » n’est pas le meilleur épisode de Stitchers, mais il est clairement un des meilleurs de cette troisième saison. Espérons que les suivants suivent cette voix. En attendant, voici le résumé de l’épisode suivant, intitulé « The Gremlin and the Fixer » :
Après la mort d’un ingénieur, son collègue et rival devient suspect. Cependant, après avoir été piquée pour sonder l’esprit du mort, Kirsten et son équipe découvrent qu’il faisait partie d’un club de jeu. L’équipe essaie alors de sauver Cameron, qui s’infiltre dans le cercle de jeu pour se rapprocher d’un autre suspect.