Review Pilot – Vanity Fair : on continue ou pas ?

Dernière série historique d’ITV, la série Vanity Fair a été diffusée pour la première fois le lundi 3 septembre. Rendez-vous des amoureux du roman éponyme de William Makepeace Thackeray ,publié en France sous le titre La Foire aux vanités, la série donne un vent nouveau aux adaptations qui ont déjà été faites par le passé.

Petit rappel synopsis :  A l’époque napoléonienne, Rebecca « Becky » Sharp, orpheline recueillie dans pensionnat de filles,  est bien décidée changer de vie et s’extraire de sa condition modeste. Pour ce faire elle est prêt à tout pour gravir les échelons et n’aura de cesse de trouver un moyen pour atteindre son but. Opportuniste, elle croisera la route de nombreux personnages qui lui barreront le chemin pour certains et pour d’autre l’accompagneront vers son but.

Même si le premier épisode comporte des anachronismes, on pardonne les créateurs par la qualité de la série. En effet d’un point de vue visuel, les costumiers et décorateurs ont fait un travail d’orfèvres afin que l’on se retrouve projeté dans le passé. Des décors majestueux, un Londres d’époque très bien réussi, des habits somptueux… Aucun doute, une attention particulière a été apportée à ces éléments. Les plans en deviennent très souvent poétiques, bien dans l’atmosphère romantique de l’époque.

Mais cela ne s’arrête pas là. Même si cette version de Vanity Fair se fait un peu plus moderne, n’en reste pas moins que le jeu de l’actrice principale Olivia Cooke (Bates Motel) qui incarne le personnage de Rebecca « Becky » Sharp est parfait! Elle donne une vraie âme à l’orpheline et malgré son côté opportuniste, on s’attache rapidement à la jeune femme. Bien qu’Olivia brille sur le devant de la scène par son charme, les autres personnages ne sont pas en reste! Et si vous êtes fan d’Harry Potter, vous ne passerez pas à côté de la présence de l’actrice Frances de La Tour dans le rôle de l’excentrique Miss Matilda Crawley.

Dans ce premier épisode nous retrouvons Becky qui décide de partir de sa pension pour fille avec sa meilleure amie Amelia (Claudia Jessie). La jeune femme est bien décidée à sortir de sa misérable condition et fomente avec sa meilleure amie de se mettre avec le frère de celle-ci Joseph (David Flynn). Ce dernier tombera sous son charme mais conseillé par un ami il décidera de mettre fin à son amourette et Becky se retrouve alors obligée de devenir gouvernante auprès des jeunes filles Crawley.

Le pilot pose donc bien les bases du roman et nous sentons déjà l’espièglerie de la jeune femme et sa volonté de s’élevé. Serait-ce au détriment des autres comme on peut s’y attendre? Jusqu’où poussera-t-elle pour obtenir ce qu’elle veut? Bon nombre de roman d’époque mettaient en scène des jeunes femmes vénales, prêtes à tout pour avoir un bon mari et devenir riche. Ici le personnage de Becky reste humain et attachant.

Dernier point que nous voulions soulever: le générique. Quelle qualité apportée encore une fois! En effet nous avons le droit à un présentateur qui pose les bases de la série (et qui fera ensuite les résumés d’épisodes) à la manière d’un Monsieur Loyal dans les cirques. Une musique entêtante, un carrousel… Rien qu’avec cette introduction nous sommes plongés dans cette foire aux vanités!

Voilà donc une série historique de qualité que ce soit d’un point de vue scénaristique mais aussi au niveau du jeu des acteurs. Alors oui nous continuerons avec un grand plaisir cette série qui ne comportera que sept épisodes. De plus nous vous la recommandons chaudement.

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