Review Pilot – Powerless : on continue ou pas ?

S’il devait y avoir un « âge d’or » pour les séries adaptées de comics, nous pouvons affirmer sans trop nous tromper qu’il se déroule en ce moment même. Après les quatre séries de l’Arrowerse (Arrow, The Flash, Legends of Tomorrow et Supergirl) et les séries dédiées aux Defenders sur Netflix, ou encore plus récemment l’adaptation des comics Archie dont nous vous parlions il y a quelques jours, les adaptations comics sont omniprésentes à la télévision. Ce mois-ci, c’est Powerless, adaptation tout droit sortie de chez DC Comics qui a débarqué sur les écran de NBC.

Powerless, c’est une sitcom qui prend place à Charm City où les super-héros sont devenus une routine pour ses habitants. Nous suivons donc la petite Emily Locke (Vanessa Hudgens) qui fait ses premiers pas en tant que responsable chez Wayne Security, entreprise dirigée par Van Wayne (Alan Tudyk). Ce nom vous dit forcément quelque chose, et c’est normal puisque Van Wayne est le cousin de Bruce Wayne, plus connu sous son nom de super-héros : Batman. Emily va tout faire pour que l’équipe l’accepte mais aussi pour sauver la boîte de la faillite.

Finalement, que pouvions-nous attendre de cette série ? Sur le papier, Powerless avait l’air d’une série avec un goût de déjà-vu plongé dans l’univers des héros les plus célèbres de la franchise DC. Sachez qu’à l’écran, ç’a le même goût. Le manque d’originalité dans ce premier épisode est sans doute le plus gros point négatif et c’est ce qui lui a valu d’aussi mauvaises critiques. Les personnage de Powerless n’ont pas de charisme et même le talent d’Alan Tudyk n’a pas pu les sauver. Les clichés s’accumulent tout au long des 20 minutes de l’épisode et le spectateur ne peut que perdre peu à peu son intérêt pour une intrigue qui n’a aucun suspens et ne suscite aucune surprise.

Mais est-ce que le suspens est ce que l’on attend vraiment d’une sitcom ? Ce que nous attendons d’un format court, c’est généralement un moment de détente, un moment pendant lequel nous nous permettons de ne pas trop se pencher sur le scénario mais plus sur ces petites choses superficielles. Et sur ce plan là, Powerless est juste. Le vocabulaire des comics est omniprésent, de grandes figures sont mentionnées (Batman, LexCorp, le Joker…) et, comme dans un comic, difficile de ne pas noter un langage visuel grâce aux couleurs utilisées dans la série. Mais est-ce suffisant ? Si ces détails retiennent l’attention d’un aficionado pendant la moitié de l’épisode, est-il possible que ces détails entretiennent un intérêt sur une saison complète ? Si Powerless se contente du minimum, ne prend aucun risque et n’a aucune profondeur, il est certain que cette sitcom lassera n’importe quel spectateur bien avant la mi-saison.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.