Review Pilot – Penny Dreadful: City of Angels : on continue ou pas ?

Le très attendu Penny Dreadful: City of Angels, spin-off de la série horrifique Penny Dreadful sortie en 2014 a été annoncé pour le 27 avril sur Canal+ et c’est avec impatience que l’on attend cette suite, la série originale s’étant terminée en 2016 à la troisième saison.

Cette fois-ci, on ne verra donc plus Eva Green (Miss Peregrine et les Enfants Particuliers) mais bien Natalie Dormer (Games of Thrones) en tête d’affiche dans ces nouvelles aventures fantastiques, qui nous plongent à la fin des années 30, en plein Los Angeles. On y suivra les enquêtes et les péripéties d’un jeune détective, Tiago Vega (Daniel Zovatto), confronté à un meurtre mystérieux et aux forces obscures qui y sont liées. La rédac’ a eu l’occasion de visionner le premier épisode de la nouvelle série, qu’en a-t-elle pensé ?

Penny Dreadful: City of Angels

Comme expliqué précédemment, l’intrigue principale nous place dans la ville de Los Angeles, en 1938. Une société gorgée de multiples problèmes sociétaux, en particulier la corruption et les tensions sociales americano-mexicaines, avec en parallèle la montée du nazisme venue d’Europe. L’épisode dure un peu plus d’une heure et nous permet de rencontrer un bon nombre de personnages mais également de comprendre rapidement les rapports qui les lient les uns aux autres, ainsi que leurs traits de personnalités principaux. On assiste dans un premier temps à une querelle entre deux des protagonistes, qui sont dotés de pouvoirs vraisemblablement très puissants, et qui terminent également l’épisode dans un conflit impressionnant. Suite à la première scène, qui nous annonce déjà une série très imprégnée par le fantastique et l’ambiance sombre à laquelle Penny Dreadful nous a habitué, nous découvrons une famille mexicaine dont le fils, Tiago Vega, se voit promu détective. Il sera aux côtés de son mentor Lewis Michener (Nathan Lane) et enquêtera sur un meurtre mystérieux, empreint du folklore latino-américain et de la célèbre Fête des Morts.

Penny Dreadful: City of Angels

On ne pouvait pas parler de la série sans aborder le thème de la mise en scène, typiquement sombre et fantastique, avec des séquences de démonstrations magiques impressionnantes, accentuées par un ralenti très bien géré. Il y a un jeu d’opposition entre les forces « du bien et du mal » intéressant, que l’on voit particulièrement dans les scènes de conflits. On retrouve vraiment l’ambiance de la série qui nous avait quitté en 2016, que ce soit par l’atmosphère, les décors, les costumes, le jeu des acteurs, qui nous transportent au cœur des années 30 et c’est un réel plaisir. La musique est également très bien sélectionnée, elle accentue l’ambiance glauque et le côté « conte horrifique hispanique », en particulier lors d’une scène dramatique où l’on peut entendre « A Tale« , du compositeur espagnol Javier Navarette, également présente dans la bande originale du film espagnol d’horreur Le Labyrinthe de Pan. Une mise en scène véritablement plaisante donc pour les amateurs du style, on ressent vraiment l’atmosphère que l’on avait connu dans la série d’origine et c’est une très bonne (re)découverte.

Penny Dreadful: City of Angels

Dans les rôles phares de la série, on retrouve Natalie Dormer dans le rôle de Magda, entité démoniaque redoutable qui possède la capacité de se transformer à volonté, manipulatrice et ambitieuse, qu’interprète avec brio l’actrice. Face à elle, Tiago Vega, joué par Daniel Zovatto (Here And Now), premier détective americano-mexicain du LAPD, qui subit en parallèle la pression de sa famille et de l’enquête mystérieuse à laquelle il doit rapidement faire face. A ses côtés, un soutien et un modèle indéniable, Lewis Michener, joué par Nathan Lane (Modern Family), vétéran endurci qui le prendra sous son aile malgré les préjugés courants de l’époque. Autre personnage essentiel, Peter Craft, incarné par Rory Kinnear (qui est d’ailleurs un choix intéressant car il interprétait brillamment Caliban, créature de Frankenstein, dans Penny Dreadful). Le pédiatre allemand espère contrer la menace de la Seconde Guerre Mondiale par le biais de son organisation nazie, le Bund germano-américain.

Ces quatre personnages sont les plus notables pour le moment, ils semblent être au cœur de la série et des diverses péripéties, les acteurs qui les incarnent semblent avoir été choisis minutieusement, car les personnalités fortes et le charisme de ces protagonistes promettent une série riche en rebondissements et alimentent clairement l’univers sombre et mystique ainsi que l’ambiance tendue de l’avant guerre.

Penny Dreadful: City of Angels

Ce premier épisode est une très bonne surprise, il nous rappelle clairement le charme de la série Penny Dreadful, tout en permettant de découvrir une époque très différente et pourtant également très intéressante, puisque plusieurs sujets semblent abordés : les problèmes de société, de racisme, de corruption, d’idéologies évidemment, mais également de croyances et de religions dans lesquels baignait la ville dans les années 30. Le tout est savamment mélangé au mysticisme et au folklore traditionnel mexicain et on attend impatiemment de découvrir vos avis sur cette première saison. Nous à la rédac’ on continue et on vous conseille de débuter cette nouvelle aventure avec nous sur CANAL+ dès demain !

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