Le 4 septembre dernier, TF1 a lancé sa nouvelle mini-série française, La Mante, créée par Nicolas Jean, Grégoire Demaison et Alice Chegaray-Breugnot. Nous suivons alors une enquête sur un imitateur de la plus grande meurtrière qu’ait connu le pays, Jeanne Deber dite « La Mante », désormais emprisonnée après avoir commis de multiple meurtres il y a plus de vingt ans. Elle accepte d’aider la police à enquêter à une seule condition : que Damien, son fils, soit son seul interlocuteur. Celui-ci est même devenu policier après l’incarcération de sa mère, avec qui il a coupé tous les ponts. Sur le papier, ça parait plutôt banale, surtout pour une série française, mais dans la pratique, qu’est-ce que ça donne ?
Eh bien, il semblerait que TF1 ait réussi à établir un véritable équilibre entre action et développement psychologique des personnages. En effet, le fait de se concentrer d’abord sur le lien entre Jeanne et Damien permet d’explorer l’histoire en profondeur. En quelques minutes, nous sommes imprégnés de l’histoire, et si la réalisation y est pour beaucoup, il est important de noter que les acteurs, notamment Carole Bouquet, y sont époustouflants. Chose rare pour une production française, La Mante bénéficie de jeux d’acteurs naturels, non surjoués, si bien que l’actrice arrive à nous donner des frissons rien que par sa présence à l’écran. Mais ce n’est pas la seule à faire l’unanimité ! En effet, Fred Testot, qui incarne son fils, Damien, a un rôle à la hauteur de nos espérances et rend le personnage aussi intéressant que celui de sa mère, un très gros contraste, donc, avec ses multiples personnages dans le SAV des émissions aux côtés d’Omar Sy.
Si le format plutôt long (50 minutes) peut rebuter, rassurez-vous : on ne s’ennuie jamais ! Dès la fin du premier épisode de La Mante, nous avons droit à un bon cliffhanger, alors comment ne pas revenir ? Allez, après le fiasco de Presque adultes, nous on va regarder l’épisode 2…