Review Pilot – Kevin Can Wait : on continue ou pas ?

Septembre est arrivé, les nouvelles séries aussi… Et le premier pilote que nous avons tenté est Kevin Can Wait (CBS), avec l’excellent Kevin James qui campe le rôle principal. Après ces vingt premières minutes, la question qui vous brûle les lèvres est sûrement « alors, elle vaut le coup cette série ? ».

Tout d’abord, reprenons le pitch de départ puis voyons si nous sommes dans l’ambiance dès ce premier épisode : un père de famille, Kevin, vient de prendre sa retraite et souhaite passer plus de temps avec sa femme (interprétée par Erinn Hayes) et ses trois enfants (joués par James DiGiacomo, Mary-Charles Jones et Taylor Spreitler). Le résumé n’a rien de très original, et ne met pas vraiment l’eau à la bouche… Lancement de l’épisode : le pitch est respecté, on apprend dès le début que Kevin a pris sa retraite. Mais voilà, un détail heurte nos oreilles si sensibles… des rires pré-enregistrés toutes les trois secondes (oui, oui). C’est à ce moment-là, en général, qu’on commence à lever les yeux au ciel et à pousser de longs soupirs exaspérés. Peut-être valait-il mieux regarder la série sans le son, en lisant simplement les sous-titres ? Si les rires pré-enregistrés sont parfois bien placés et cohérents dans certaines autres sitcoms, ici il n’en est rien : rien ne justifiait autant de rires pré-enregistrés, rien n’était drôle.

Outre cet élément, auquel on réussit finalement à s’habituer après la moitié de l’épisode, le jeu d’acteur général de la série est très mauvais… A l’exception de Kevin James, qui a su se mettre dans la peau de son personnage. Heureusement que celui-ci a beaucoup de charisme et une présence incroyable à l’écran, sinon beaucoup auraient arrêté l’épisode bien avant la fin. De plus, il est difficile d’avoir un avis sur la bande d’amis de Kevin, puisqu’ils sont bien trop peu présents à l’écran. Peut-être les verrons-nous plus souvent dans les épisodes suivants ?

Quant au scénario, difficile de faire plus prévisible. En effet, tout d’abord, Kendra, l’aînée de la fratrie, arrive avec deux jeunes hommes à la soirée de retraite de son père : l’un est l’archétype du beau gosse, Todd (Reid Prebenda), l’autre est ce qu’on pourrait communément appeler un geek ou nerd, Chale (Ryan Cartwright). La jeune femme annonce alors qu’elle est en couple avec l’un d’eux, et Kevin pense immédiatement que l’heureux élu est forcément Todd, ce qu’elle contredit immédiatement en précisant qu’elle est en couple avec Chale depuis un an. Si encore la prévisibilité de l’histoire s’arrêtait ici… Mais non, il faut ça continue avec l’annonce des fiançailles et l’arrêt des études de Kendra. Bref, tout, absolument tout, est téléphoné dans ce pilote.

Enfin, est-il vraiment nécessaire de revenir sur le générique ?… Si on peut le nommer ainsi. Il s’agit simplement d’un effet affreusement laid qu’on utilisait au collège sur nos photos avec les copains, fait à la va-vite avec le premier logiciel de retouche photo gratuit qui passait.

En conclusion ? Ça fait du bien quand ça s’arrête ! Vous l’aurez deviné, nous ne nous attarderons pas sur cette série… 

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