Review Pilot – Frequency : on continue ou pas ?

Frequency, la nouvelle série de la CW, adaptée du film Fréquence interdite sorti en 2000, a vu son pilote diffusé le 5 octobre dernier. La série n’a malheureusement pas eu les audiences espérées (seulement 1,36 millions de téléspectateurs), mais étant diffusée juste après Arrow, il était difficile de faire mieux.

Ce n’est plus un secret, il est fréquent de voir la CW nous offrir de bonnes, voire d’excellentes, premières saisons, puis de se laisser aller au « fan service » et de nous décevoir petit à petit (ou très brutalement pour certains cas…). Espérons que cette petite nouvelle ne se fera pas avoir (nous sommes confiants pour iZombie et The 100).

Frequency, c’est l’histoire de Raimy Sullivan (Peyton List), jeune inspectrice de police, qui le soir de ses 28 ans, découvre qu’elle peut communiquer avec son père, Frank Sullivan (Riley Smith), mort 20 ans auparavant, grâce à un transmetteur de radio. Mais voilà, en essayant de sauver la vie de son père, Raimy va totalement changer le présent, à commencer par la disparition de sa mère, Julie Sullivan (Devin Kelley) – à la place de celle de son père – mais aussi son avenir amoureux, puisque son futur fiancé, Daniel Lawrence (Daniel Bonjour), ne le sera plus.

Le problème principal de ce pilote est que si vous avez visionné le trailer avant, vous n’aurez littéralement aucune surprise durant l’épisode, puisque même la toute fin nous avait été dévoilée plusieurs mois plus tôt. De plus, au vu du pitch, il aurait probablement été préférable que la série soit en fait une mini-série, afin de ne pas tourner en rond (la CW nous a prouvé qu’elle en était capable avec Containment récemment).

Outre ce point négatif, Frequency possède un gros point fort, qui est sans aucun doute son casting, notamment avec Peyton List, que vous avez pu par exemple apercevoir dans The Tomorrow People ou The Flash, et surtout Riley Smith (The Messengers, Nashville), qui a un charisme et une présence à crever l’écran. Le duo Raimy/Frank, même s’ils ne se rencontrent jamais durant l’épisode (hors flashbacks), fonctionne à merveille et les acteurs savent nous transmettre chaque émotion – par exemple avec l’histoire du drapeau et de la boite de café, qui ne peut que nous émouvoir.

C’est avec surprise et bon espoir que la série reste donc sur notre liste de visionnage !

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