Review pilot – Demain nous appartient : on continue ou pas ?

Ce lundi TF1 diffusait le premier épisode de Demain nous appartient. La série, dont la chaîne a beaucoup fait la promotion ces dernières semaines, se veut comme le nouveau feuilleton de l’été. Produite par Guillaume de Menthon, elle promet de l’action, du mystère et de la romance à travers la vie de différentes familles Sétoises. Nous avons regardé le pilot : alors pari réussi ?

Demain nous appartient était très anticipée depuis quelques temps et pour cause : on l’annonçait comme la nouvelle saga de l’été, héritière de Dolmen et autres séries de l’été. Mais la promotion mettait en avant un autre argument pour attirer les spectateurs : celui du casting. En effet, on retrouve des visages bien connus comme Charlotte Valandrey ou encore Lorie Pester. Mais celle que l’on place en vedette n’est autre qu’Ingrid Chauvin. Elle incarne Chloé, le personnage principal autour de laquelle se construit l’intrigue. Malheureusement, le jeu des acteurs souffre d’un manque de profondeur et d’authenticité. On peine à s’identifier aux personnages et leurs démonstrations d’émotions ne sont pas vraiment crédibles. Cela conduit la série à manquer d’intensité alors qu’elle se présente comme un drame. Pour sa défense, on peut espérer une amélioration dans les prochains épisodes, lorsque les acteurs se seront approprié leurs personnages.

A l’instar de Plus belle la vie, à laquelle on la compare beaucoup, Demain nous appartient s’appuie sur une ville pleine d’identité. C’est en effet la ville de Sète qui sert de théâtre à l’action. Avec des paysages somptueux et de belles prises de vues de la cité, la série réussi à créer une atmosphère réaliste et estivale. Un bon point pour une série qui se présente comme le rendez-vous de l’été.

Pour tenir son audience en haleine, Demain nous appartient se construit autour d’une intrigue qui se veut mystérieuse. Un drame familial centré autour du personnage incarné par Ingrid Chauvin : une mère de deux enfants fraîchement séparée de son mari (Alexandre Brasseur). Lors d’une soirée entre amies, deux bateaux entrent en collision, provoquant une explosion sur le port. Chloé, ayant assisté à la scène, s’inquiète pour son fils, Maxime (Clément Remiens), qui semble avoir disparu après avoir été vu pour la dernière fois avec son ami Lyès. Lorsque ce dernier est retrouvé mort, tout semble pointer vers une issue tragique. Finalement, Maxime est retrouvé dans un container au club de kite-surf de son ami. Mais le garçon semble cacher des informations au sujet de l’accident. L’ennui, c’est que la catastrophe et les événements qui en découlent sont difficiles à avaler, on a du mal à accrocher à l’intrigue qui paraît être un prétexte à donner dans le sentimental. De plus, on suit en parallèle Victoire Lazzari (Solène Hebert), laquelle vit une romance sans avoir jamais rencontré l’homme à qui elle parle. On a la forte impression que ce personnage est là pour apporter une intrigue romantique dans la série, d’autant qu’il y a fort à parier qu’elle finira en réalité dans les bras de son collègue Bastien (Joffrey Platel). Le déroulement de l’action est plutôt confus, en partie du fait d’un montage saccadé et de coupes parfois trop brusques. Il y a une chose que l’on ne peut pas retirer à la série : sa volonté de fidéliser son public pour leur faire regarder l’épisode suivant. L’épisode se termine sur un cliffhanger puisque le fils est arrêté par la police pour complicité de meurtre, sans plus de précision. Ceux qui veulent en savoir plus seront donc contraints de se poster à nouveau devant leur télévision à 19h20 ce mardi.

Conclusion : Si vous cherchez une série à prendre à la légère, pour occuper vos soirées d’été, Demain nous appartient pourrait vous convenir. Cependant on regrette un manque d’originalité : la série ressemble à un crossover entre Plus belle la vie et Dolmen sans avoir l’avantage de la nouveauté. Dans ce pilot, les acteurs ne sont pas vraiment convaincants, ce qui ne donne pas envie de s’intéresser au devenir de leurs personnages. Un épisode se laisse regarder et les amateurs du genre pourront peut être y trouver leur compte, mais à la rédac’, on s’arrêtera là.

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