Review Pilot – Close Enough : on continue ou pas ?

La série animée Close Enough a débuté aux États-Unis le 9 juillet dernier sur la plateforme de vidéos à la demande HBO Max et est disponible en US+24 sur la chaîne française Adult Swim. Composée de 8 épisodes de 22 minutes et créée par J.Q. Quintel, nous y suivons un couple parent d’une fille de cinq ans et leurs meilleurs amis divorcés avec qui ils vivent à Los Angeles. La comédie aborde alors le thème du passage à la trentaine de façon complètement décalée.
Alors, qu’avons-nous pensé de ce premier épisode de Close Enough ?

Nous avons donc ici Josh Ramirez (doublé par J.Q. Quintel en version originale) et sa femme Emily (doublée par Gabrielle Walsh), vivant avec leur fille Candice (doublée par Jessica DiCicco) en colocation avec leurs meilleurs amis, un couple fraîchement divorcé : Alex (Jason Mantzoukas) et Bridgette (Kimiko Glenn). La série a tout ce qu’il y a de plus absurde, et pourtant de nombreuses personnes pourront se reconnaître à travers ces personnages essayant de « rester cool » malgré leur transition entre la vingtaine et la trentaine, c’est-à-dire entre la vie de jeune adulte et celle de véritable adulte. Close Enough est une ode aux personnes piégées dans cette période de la vie floue où pourtant tout est censé se concrétiser. La série cible donc un public précis, ayant entre 28 et 32 ans et pouvant aisément s’identifier aux personnages et surtout rire aux blagues et références. Ceci dit, on peut penser que c’est dommage de perdre l’audience des plus jeunes et moins jeunes, puisqu’iels ne seront pas aussi sensibles à ces blagues et références.

Le format de Close Enough est particulier, puisqu’il ne s’agit pas d’un unique épisode de 22 minutes, mais de deux mini-épisodes de 11 minutes qui ne se suivent pas. Cela peut être déstabilisant si on n’est pas familiarisé avec ce concept. De ce fait, il est difficile d’entrer pleinement dans l’histoire de cette famille farfelue puisque le temps accordé à chaque bribe de leur vie est trop court. En seulement 22 minutes on discerne cependant une tendance : chaque histoire débute par des circonstances banales, pour ensuite dériver complètement et finir par se transformer en événement exceptionnel. Ainsi, chaque histoire n’est finalement qu’une suite d’événements loufoques sans réels incidence sur les histoires suivantes. Il est indéniable que Close Enough n’est pas une série à binge-watcher, mais plutôt à regarder de temps en temps.

Pour conclure, c’est la curiosité qui nous poussera à continuer le visionnage de cette série, en espérant que les personnages soient plus développés dans les épisodes suivants, afin que nous puissions nous y attacher. Mention spéciale au doublage français qui est excellent.

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