Pretty Little Liars : l’avis de la rédac’ sur la saison 7

Ce n’est pas seulement la saison 7 qui s’est terminée cette semaine sur Freeform, mais la série. En effet, après sept années de secrets et de harcèlement, Pretty Little Liars s’est achevée sur la plus grosse révélation que la série ait faite depuis le début de la série. Après Mona (Janel Parrish) dans les deux premières saisons, Charles/CeCe/Charlotte (Vanessa Ray) dans les saisons 3 à 6A, c’est au tour de la jumelle instable de Spencer (Troian Bellisario), Alex, d’être la grande méchante de la série… Retour sur cette saison et cette incroyable révélation.

 

  • Des longueurs et un suspense inutile

Pretty Little Liars a voulu retrouver le suspense qu’elle avait réussi à instaurer dans les deux premières saisons, en vain. En effet, plus les épisodes passaient, plus les théories du net les plus folles se confirmaient, allant de l’identité de la mère des jumelles d’Alison (Sasha Pieterse) à l’identification même d’A.D. En l’espace d’une seule saison, de nombreuses théories sont nées sur le net, laissant les fans imaginer à leur guise le final de la série. Certains étaient extrêmement près de la vérité, d’autres beaucoup mois, mais il est certain que tous ont été déçus. En effet, le suspense a trop duré. De ce fait, quel que soit le dénouement de l’histoire, les fans ont vécu la fin de la série comme une déception : si leur théorie était la bonne, ils ont été déçus que l’histoire ne soit pas plus originale ; si leur théorie n’était pas correcte, ils ont pensé que l’histoire était trop tirée par les cheveux. Si cette révélation a déçu, il est clair qu’elle a tout de même moins déçu que la révélation précédente, alors l’histoire abracadabrantesque de Charlotte, qui avait duré tout de même trois saisons et demi !

En plus d’une révélation décevante, cette saison de Pretty Little Liars souffre d’autres maux. Tout d’abord, certains nouveaux personnages, tels qu’Yvonne (Kara Royster) ou encore d’Archer (Huw Collins), sont loin d’être attachants… Ce qui a dû se faire ressentir, puisque les deux personnages ont fini par périr. Si la mort d’Archer était utile pour le scénario (quoi que…), celle d’Yvonne n’a servi qu’à éclipser discrètement et de façon justifiée l’actrice, ainsi que le personnage de Toby (Keegan Allen), durant plusieurs épisodes. Il est d’ailleurs dommage, dans cette saison, de voir si peu Toby, Caleb (Tyler Blackburn) et Ezra (Ian Harding), trois personnages très appréciés dans la série. Quant au deuxième problème majeur de la saison, il s’agit du rythme des épisodes. Certains étaient vraiment intenses et plein de révélations (même si nous nous sommes rendus compte par la suite que très peu d’entre eux étaient réellement utiles à l’intrigue), d’autres étaient tout bonnement inutiles. Finalement, c’est dans le dernier épisode que tout nous est balancé d’un coup d’un seul, sans que le téléspectateur n’ait le temps de s’y préparer. Aussi surprenant que tiré par les cheveux, le final de cette saison était sans aucun doute l’épisode le plus intéressant… Malheureusement, trop d’informations tue l’information. Beaucoup n’ont pas compris la fin de la série, et laisser des fans dans l’incompréhension est vraiment dommage -et nous fait penser au final de The Vampire Diaries.

 

  • Une théorie de fans confirmée

La théorie la plus folle qui soit née sur le net à propos de Pretty Little Liars s’est révélée être la bonne ! En effet, après des mois à suspecter une sœur jumelle pour Spencer, il s’est avéré que les fans avaient raison… Ou bien les scénaristes ont fait de cette théorie une réalité lorsqu’ils n’avaient plus d’idées. Eh oui, car si cette idée paraissait tout à fait bien construite, et ce depuis le début de la saison 6B, beaucoup ont trouvé que cette révélation arrivait comme un cheveu sur la soupe, comme si les scénaristes n’avaient décidé de ce dénouement qu’au dernier moment. Cependant, Troian Bellisario a confirmé juste après la diffusion de l’épisode qu’elle était au courant de l’existence du personnage avant même que la saison 6B ne commence, afin de se mettre dans le rôle.

Mais alors, que penser de cette conclusion hâtive ? Eh bien, tout d’abord, nous aurions préféré que les choses se déroulent plus comme lorsque Mona était « A » (saisons 1 et 2) : nous découvrions au fur et à mesure les secrets de chacun, nous nous mettions facilement à la place de chacune des liars et nous ne nous lassions tout simplement pas. Ensuite, il est impossible de parler de la fin de la série, sans mentionner la crédibilité des événements. Que Spencer ait une jumelle ? Pourquoi pas ! Il est courant dans les familles où il y a déjà des jumeaux, que d’autres jumeaux naissent. Qu’Alex ait des problèmes de stabilité mentale ? Également plausible, puisque Mary (Andrea Parker) et Spencer étaient elles-mêmes instables. Mais que Wren (Julian Morris) rencontre par accident Alex à Londres ? Très peu probable dans une ville de plus de 8,5 millions d’habitants et environ quinze fois plus étendue que Paris. Mais alors, en plus, voir Jenna (Tammin Sursok) devenir professeure -après Emily (Shay Mitchell) et Alison ? Franchement, ne se moquerait-on pas un peu -beaucoup- des fans de la série ? Comment Alison et Jenna, deux pestes ayant harcelé et mis des vies en danger, peuvent-être devenir professeures au lycée de la ville ?

 

  • Une fin ouverte… vers un spin-off ?

Après l’arrestation d’Alex et Mary, il était logique de penser à un avenir en prison pour les deux femmes… Mais il n’en est rien, puisque nous avons le plaisir de revoir « Crazy Mona », comme les fans de la série l’appellent. En effet, nous assistons à une scène pour le moins surréaliste, quand Mona se rend dans le sous-sol de son nouveau lieu de travail et qu’on la voit s’approcher d’une maison de poupée… Derrière laquelle se trouve une véritable pièce dans laquelle sont enfermées Alex et Mary, buvant le thé, telles des poupées. Mais alors, qu’a fait la police ? Comment se sont-elles retrouvées là ? De nouveaux mystères… La créatrice de la série, Marlene King, a toujours dit qu’elle aimerait qu’un nouveau spin-off soit créé, après le désastre qu’a été Ravenswood, il ne serait donc pas surprenant qu’une nouvelle série se concentre sur Mona, surtout au vu de la popularité qu’elle connait depuis maintenant sept ans.

Mais Mona n’est pas le seul point sur lequel nous nous posons des questions dans ce final de Pretty Little Liars. En effet, si nous trouvions Alison fort peu agréable, voire détestable, dans les premières saisons, c’est un ange à côté de la nouvelle peste du lycée, Addison (Ava Allan). Une des dernières scènes nous offre un bel hommage au pilote de la série, lors de la disparition d’Alison. Un parfait parallèle se crée alors entre la disparition d’Alison et celle d’Addison… Sauf que dans le cas présent, la seule chose que nous espérons est qu’elle ait réellement succombé.

 

En conclusion, cette saison de Pretty Little Liars, comme les quatre précédentes, démontre clairement un manque de crédibilité, mais un fort taux d’imagination. On notera également un manque de suspense criant sur cette dernière saison, notamment dû au scénario prévisible et à des révélations n’ayant lieu que dans l’ultime épisode. Notre note : 3/5.

 

Pour que vous compreniez mieux cette famille extrêmement compliquée, voici un petit schéma (très) simplifié qui vous aidera certainement :

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