Once Upon a Time : l’avis de la rédac’ sur la saison 7 !

Et voilà, ça y est ! La septième et ultime saison de Once Upon a Time s’est terminée ce vendredi 18 mai aux Etats-Unis sur la chaîne ABC, marquant ainsi la fin de la série. Alors qu’une conclusion avait été proposée en saison 6, cette dernière saison se voulait être un reboot tout en gardant quelques personnages emblématiques. Retour sur l’intégralité de cette ultime saison.

***Attention, cet article contient des spoilers!***

 

  • Une relecture originale

Et pourtant, à première vue, ce n’était pas gagné ! Le début de saison laissait en effet à désirer et ne remplissait pas ses objectifs. Se voulant un hommage à la saison 1 où le jeune Henry Mills (Jared Gilmore) venait sonner chez sa mère biologique Emma Swan (Jennifer Morrison) en lui disant qu’il était son fils, la saison 7 débute avec la jeune Lucy (Alison Fernandez) qui vient sonner chez Henry Mills devenu adulte (Andrew J. West) pour lui dire qu’elle était sa fille ! De plus, cette saison fait revenir des personnages précédemment évoqués dans la série mais en les faisant passer pour des doubles d’un autre royaume. Sans oublier la malédiction dans une petite ville des Etats-Unis où la magie n’existe pas et chacun endosse une autre identité. Un air de déjà-vu ? Certes, mais surtout une impression que la série se plagie elle-même en copiant-collant la recette qui avait fait son succès. Après cette première impression de réchauffé, la saison se rattrape toutefois en nous offrant quelques twists inattendus, notamment sur la réelle identité des personnages présentés. Plus la saison avance, plus nous découvrons la vérité sur les protagonistes et leurs réelles intentions.

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Nous sommes cependant parfois perdus mais il faut reconnaître qu’il était nécessaire de tout dévoiler avant le final de la série. Beaucoup d’informations en peu de temps donc et ce, en raison de l’annulation du show. Nous découvrons alors avec stupeur que Lady Tremaine, la marâtre de Cendrillon, est en fait Raiponce, que le double de Hook (Colin O’Donoghue) est le père d’Alice au pays des merveilles, ou encore que Jack au haricot magique est en réalité Hansel, frère de Gretel. Des révélations en tout genre qui nous rappellent la saison 1 où l’on apprenait par exemple que le Petit Chaperon Rouge (Meghan Ory) était également le Loup, que le shérif de Storybrooke (Jamie Dornan) était le chasseur ou encore que Whales (David Anders) était le Dr Frankeinstein… En bref, l’usage des twists et cliffhangers cette saison nous ont permis de garder notre attention sur la série, dont l’intrigue faiblarde n’aurait pas suffi à nous tenir en suspens toute la saison. Ce reboot a donc le mérite d’offrir une relecture originale aux contes déjà adaptés dans les saisons précédentes et à nous tenir en haleine le long des 22 épisodes…

 

  • Des failles évidentes

Il y a eu plusieurs couacs tout le long de cette saison, à commencer par certains personnages et leurs storylines. Les scénaristes sont clairement partis dans une certaine direction puis ont fait demi-tour en cours de route. Dans l’ensemble, on retiendra que la narration est décousue. Il est cependant fort possible que la raison soit l’annulation de la série, cette décision forçant les showrunners à accélérer la cadence afin de donner une conclusion digne de ce nom à la série. L’un des exemples qui illustre ce propos serait celui de Drizella (Javotte en VF), jouée par Adelaide Kane. Alors que la demie-sœur de Cendrillon tenait un rôle majeur dans la première partie de la saison, elle fera ses adieux dans l’épisode 15 après s’être repentie de ses erreurs passées, tout comme sa mère Victoria (Gabrielle Anwar) qui, elle, disparaîtra dès l’épisode 11. Plus généralement, les storylines de Victoria et Drizella font écho au bémol principal de cette saison : il n’y a pas de grand méchant à proprement parler. Quand on pense savoir de qui il s’agit, les scénaristes nous aiguillent vers un autre personnage. Ainsi nous supposons tout d’abord aisément que Victoria/Lady Tremaine est l’ennemie de la saison, puis nous sommes orientés vers Drizella, puis vers Mère Gothel et enfin vers le double de Rumplestiltskin.

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Ce brouillage de pistes n’est pas un mauvais point en soi puisque l’effet de surprise est présent et plaisant mais cette septième saison pèche par son manque d’enjeux, et celui qui nous est proposé nous ennuie quelque peu, à savoir : que Cendrillon et Henry soient réunis. Dana Ramirez campe une Jacinda/Cendrillon irritante au possible et n’arrive pas à susciter notre intérêt. En outre, on déplore fortement le manque d’alchimie entre les deux acteurs, qui peinent à nous convaincre de l’amour ressenti par leurs personnages, alors qu’ils sont censés représenter le True Love (Grand Amour en VF) par excellence. D’ordre plus général, on sent que les scénaristes ont été pris de court et ont dû composer avec les éléments déjà mis en place. L’intrigue tourne en rond et les personnages de cette nouvelle mouture sont loin d’être captivants, à quelques exceptions près, telles qu’Alice (Rose Reynolds) et Robin (Tiera Skovbye), dont la storyline était bien plus intéressante que celle de Cendrillon et Henry.

 

  • Une page qui se tourne

Toutes les bonnes choses ayant une fin, il ne faut pas oublier que cette saison est la dernière d’une série qui a marqué toute une génération de fans. La nostalgie est donc omniprésente dans la seconde moitié de la saison et de nombreux personnages sont revenus le temps d’un ou plusieurs épisodes afin de clôturer leur storyline. Comment ne pas verser une larme en regardant l’épisode 4, sobrement nommé Beauty en hommage au titre original de La Belle et la Bête (Beauty and the Beast, ndlr), consacré à Rumple (Robert Carlyle) et Belle (Emilie de Ravin) ? Pendant le reste de la saison, nous assistons ensuite au désarroi du Dark One face à son impuissance à aller retrouver l’amour de sa vie dans l’au-delà, et Robert Carlyle nous offre une prestation déchirante dans l’épisode 18, dans lequel il sacrifie son happy end pour celui d’Alice et Robin.

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Afin de laisser la place aux petits nouveaux cette saison, les « anciens » sont relativement effacés, à l’instar de Regina (Lana Parrilla), Rumple ou encore Zelena (Rebecca Mader) qui revient le temps de quelques épisodes. Hook aura tout de même eu plus de temps à l’écran que ses camarades, et ce, grâce à sa relation paternelle avec Alice/Tilly, permettant à Colin O’Donoghue de montrer une facette plus touchante de son jeu d’acteur. Lors du final de la série, tous les personnages emblématiques du show sont revenus une ultime fois, à l’instar d’Emma, Snow White (Ginnifer Goodwin), Charming (Josh Dallas) et même Robin Hood (Sean Maguire), afin d’offrir à leurs personnages le happy end qu’ils méritaient. C’est bel et bien la fin d’une époque que marque le 22ème et dernier épisode de la série, laissant les téléspectateurs orphelins de nos héros préférés de contes de fées…

 

En conclusion, c’est un chapitre qui se clôt pour les fans de Once Upon a Time avec un final satisfaisant. Bien que cette septième saison n’était pas nécessaire, elle a tout de même permis aux spectateurs de revoir leurs personnages préférés une dernière fois et de leur dire au revoir. On déplore cependant le manque global d’enjeux dans cette saison mais on salue les twists et cliffhangers qui ont su gardé notre attention jusqu’au bout. Le double épisode final a joué sur la nostalgie en ramenant d’anciens personnages clés de la série et referme définitivement le livre Once Upon a Time. Note : 3/5.

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