Imposters : l’avis de la rédac’ sur la saison 1 !

La première saison de la série Imposters, d’abord nommée My So Called Wife, dont nous vous parlions il y a quelques mois et diffusée depuis le 7 février dernier sur la chaîne américaine Bravo TV (du groupe AMC Network), s’est clôturée mercredi de façon très ouverte. Avec un pitch proche de celui de The Catch, nous pouvions nous attendre au pire, et pourtant, c’est une jolie réussite ! Retour sur cette saison haute en rebondissements.

  • Un scénario qui tient la route

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est impossible de s’ennuyer devant Imposters ! Avec un scénario aussi complexe, il aurait été facile de perdre les téléspectateurs rapidement, mais il n’en est rien : les scénaristes savent ce qu’ils font et où ils vont, et ça se sent. L’écriture est très bien ficelée et la réalisation est prenante dès les premières minutes du premier épisode. Difficile de ne pas s’attacher au trio Ezra/Richard/Jules, respectivement interprétés par Rob Heaps, qui a joué dans Home Fires l’année dernière, Parker Young, connu pour ses rôles dans Suburgatory et Arrow, et Marianna Rendón, qui était totalement inconnue du milieu jusqu’alors. De son côté, le personnage principal, Maddie, campée par Inbar Lavi (UnderemployedThe Last Ship), est tout aussi charismatique quand elle est Ava, Alice, CeeCee ou Saffron.

Si sur le papier, le pitch est très similaire à celui de The Catch, série produite par ShondaLand (Grey’s Anatomy, Scandal, How To Get Away With Murder), c’est finalement tout le contraire. En effet, dans Imposters, nous retrouvons tout ce qui nous manque dans The Catch : des acteurs excellents et charismatiques, des personnages profonds et complexes, une intrigue intéressante et qui tient la route, et une bonne réalisation. Alors que dans The Catch, tout est prévisible, dans Imposters nous allons de surprise en surprise. Avant même le lancement du projet, la série souffrait déjà de la comparaison inévitable avec The Catch, mais également Good Behavior, dont la première saison s’est achevée le 11 janvier dernier sur la chaîne américaine TNT.

  • Une saison divisée en deux parties inégales

D’une durée de dix épisodes de 42 minutes, Imposters n’a cessé de monter en intensité pendant les six premiers épisodes, puis a stagné pendant les deux épisodes suivants, laissant place à de longs dialogues. Enfin, le neuvième épisode a permis de préparer convenablement le final, relançant clairement l’action et annonçant les rebondissements à venir. Cet épisode était d’ailleurs relativement bon : on y retrouvé l’intensité des premiers épisodes, se mêlant à des jeu d’acteurs toujours aussi bons. Le seul bémol que nous pourrions relever serait cette sensation de déjà-vu. En effet, si le doute persiste tout le long de l’épisode quant à l’issue de l’histoire, la construction de l’épisode est, elle, convenue.

La plupart des événements se déroulant dans cette première saison est imprévisible, comme la découverte de Jules à la fin du deuxième épisode (« My Balls, Dickhead ») ou encore la mort de Gary Heller (Aaron Douglas) dans l’épisode 5 (« Is the Shark Good or Bad? »), mais un des plus gros twists était celui de Patrick (Stephen Bishop) faisant en réalité partie du FBI et enquêtant sur Maddie, et plus particulièrement le Docteur (Ray Proscia).

Note : 4/5. C’est donc sur un final dynamique et haletant, mais déjà-vu, que cette première saison d’Imposters s’est terminée. Même si l’intensité présente dans la deuxième moitié de la saison était moins forte que dans la première, la série n’en reste pas moins excellente et réunit de très bons acteurs (quel plaisir de voir Uma Thurman sur le petit écran !).

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