Girlboss : l’avis de la rédac’ sur la saison 1 !

Disponibles depuis le 21 avril sur la plateforme de streaming Netflix, les 13 épisodes de Girlboss ont beaucoup fait parlé d’eux. Alors, que vaut l’adaptation du livre autobiographique de Sophia Amoruso ? On vous livre notre avis !

  • Une série inspirante et féministe

Racontant l’ascension fulgurante du business de Sophia Marlowe, Nasty Gal, Girlboss est une série pleine de fraîcheur, agréable à regarder et étonnamment addictive. La série est menée avec beaucoup de justesse et de peps par Britt Robertson, jeune actrice de tout juste 27 ans, précédemment connue pour ses rôles dans Swingtown, Life Unexpected, The Secret Circle et Under the Dome.

Alors qu’elle a peu de soutien, Sophia décide de continuer à faire ce qu’elle aime : retoucher de vieux vêtements vintages pour les mettre au goût du jour. Elle n’hésite pas à être honnête avec les personnes qui l’entourent – notamment avec sa meilleure amie à qui elle refuse de verser un salaire pour son aide. Elle prend sa vie en main à partir du moment où elle découvre ce qu’elle aime faire, c’est la grande force de la série. Le message est clair : quand on veut, on peut, ne vous laissez pas abattre, on finit toujours par trouver sa voie, même si ça peut prendre du temps.

Et pourtant, la pauvre Sophia enchaîne les galères, mais reste d’un optimiste débordant et communicatif. Elle devra faire face aux préjugés des autres, notamment concernant sa crédibilité, puisque Sophia est jeune et inexpérimentée, et surtout possède de nombreux défauts qu’elle n’essaie même pas de cacher : elle a un très mauvais caractère, est impulsive et fait preuve d’un égoïsme hors pair. Avec une héroïne telle que Sophia, Girlboss est dans une catégorie bien à part : elle possède un personnage principal détestable au possible… et pourtant, qu’est-ce qu’on l’aime !

  • Des épisodes inégaux

La série bénéficie d’un excellent pilote, chose plutôt rare – on entend d’ailleurs souvent la phrase « Attends d’avancer un peu, tu verras ! ». Après un aussi bon pilote, nous étions en droit de nous attendre à une suite au moins équivalente… Si ce point peut nous décevoir, c’est surtout à cause de l’immaturité du personnage principal de la série, qui  peut vite taper sur les nerfs.

Ce dynamisme, même inégal, est notamment dû au personnage principal, joué à la perfection par Britt Robertson, mais aussi aux personnages gravitant autour, comme Annie (Ellie Reed) et Shane (Johnny Simmons). De plus, de nombreuses références pop culture des années 2005-2006 sont présentes tout au long de la saison. MySpace, les chats en ligne, la mort de Marissa dans Newport Beach, la descente aux enfers de Britney Spears,… Toutes ces références nous rappellent le milieu des années 2000. Mais ce n’est pas tout : la bande son y joue également un rôle important.

En bref, la première saison de Girlboss est pleine d’énergies positives et de références datant de la décennie précédentes. Excellemment portée par Britt Robertson, nous espérons cependant voir une seconde saison qui prendra plus de risques. Notre note : 4/5.

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