American Horror Story : 1984 : l’avis de la rédac’ sur la saison 9 !

C’est une saison d’American Horror Story plus courte que les précédentes, qui vient de se terminer sur FX aux Etats-Unis. Cette nouvelle saison de 9 épisodes, au nom de 1984, raconte l’histoire de 5 amis qui décident de fuir un Los Angeles bientôt envahit par les Jeux Olympiques pour être moniteurs le temps d’un été dans un camps de vacances : le Camp Redwood. Un camp qui vient de réouvrir après avoir été le témoin d’un massacre plusieurs années auparavant. Renouvelée pour une dixième saison qui sera, d’après Ryan Murphy – créateur de la série – peut-être la dernière, qu’a pensé la rédac’ d’American Horror Story : 1984 ?

** Attention, cet article contient des spoilers ! **

  • Un hommage au genre de l’horreur
American Horror Story : l'avis de la rédac' sur la saison 9 !
Episode 1, « Camp Redwood »

Fans d’horreur, cette saison sera pour vous ! On savait que cette nouvelle saison d’American Horror Story rendrait homage au genre de l’horreur des années 80 et on peut dire après cette fin de saison que c’est une réussite. Dès le premier épisode, on retrouve tous les stéréotypes des films de l’époque : Brooke (Emma Roberts), la jolie jeune fille innocente et peureuse, Montana (Billie Lourd), la jeune femme pleine d’assurance qui n’a pas froid aux yeux, Xavier (Cody Fern), le jeune homme extraverti qui veut réussir dans le monde du cinéma et Ray (DeRon Horton) et Chet (Gus Kenworthy), les deux beaux gosses sportifs avec un égoïste qui est prêt à tuer ses amis pour sauver sa peau et l’autre gentil et naïf. On trouve aussi dans le rôle de l’acteur porno stéréotypé des années 80 Matthew Morrison avec son personnage Trevor. Le décor, l’ambiance mais aussi la storyline, tout est fait pour nous faire penser aux films d’horreur cultes des années 80 comme Halloween ou encore Vendredi 13. Un groupe de jeunes adultes se retrouvant pourchassés par non pas un, mais deux tueurs en séries qui veulent les tuer. Bien entendu, cette saison a également eu son lot de rebondissements et de plot twists, comme quand nous avons apprit que Mr. Jingles (John Carroll Lynch) était en réalité innocent et que la vraie tueuse était Margaret (Leslie Grossman), quand nous avons su que Montana était de mèche avec Ramirez (Zach Villa) ou encore quand nous avons découvert que l’infirmière Rita (Angelica Ross) n’était en réalité pas une infirmière mais une complice de Mr. Jingles. Si certains aspects de l’histoire étaient très prévisibles, nous ne le noterons pas en point négatif, puisque nous avons vu cela comme une manière de caricaturer les films de l’époque, qui l’étaient parfois un peu trop. Ryan Murphy et son casting ont réussi sans aucune difficulté à recréer cette atmosphère tout en mêlant rationnel et paranormal.

  • L’aspect paranormal d’American Horror Story : 1984
American Horror Story : l'avis de la rédac' sur la saison 9 !
Episode 4, « True Killers »

On sait que les saisons d’American Horror Story mêlent toujours un aspect réel avec un aspect plus paranormal. Si nous pensions que cette saison serait beaucoup plus ancrée dans le réel, quelle ne fut pas notre surprise lorsque des fantômes ont commencé à faire leur apparition ! Un moyen intelligent de pouvoir tuer des personnages sans pour autant les faire disparaitre de l’histoire. Dès le milieu de la saison, une bonne partie des personnages sont morts et on comprend dès l’épisode 6, « Episode 100 », qu’ils sont bloqués au Camp Redwood en tant que fantômes. Il faut croire que c’est monnaie courante dans l’univers de la série, puisque les fantômes des saisons Murder House et Hotel étaient eux aussi bloqués dans le lieu où ils avaient été tués. En plus des fantômes, toute l’histoire autour de Ramirez était également paranormale. Réel tueur en série dans les années 80, Richard Ramirez, aussi appelé « The Night Stalker », clamait être un démon qui décidait de la vie et de la mort de chacune de ses victimes ; pas étonnant que Ryan Murphy ait décidé d’inclure un tel tueur en série dans le show afin de pouvoir ajouter une touche de surnaturel dans cette saison. Nous avons beaucoup aimé ce côté paranormal dans cette saison, donnant alors l’occasion à tous les fans d’horreur d’y trouver son compte : si vous aimez le sang et les tueurs, vous aimerez cette saison. Si vous aimez le paranormal, les fantômes, le satanisme, vous aimerez également cette saison. Il y en a pour tous les goûts, dans American Horror Story : 1984 !

  • Un final un peu court
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Episode 9, « Final girl »

Si on peut faire un reproche à cette saison, c’est son final. Attention, nous ne disons pas que ce final n’était pas intéressant, au contraire ! Peut-être que celui-ci aurait dû être divisé en deux épisodes un peu plus courts afin de prendre le temps de bien finaliser l’histoire. Dans ce neuvième épisode, « Final girl », où le fils de Mr Jingles, Bobby (Finn Wittrock), revient au Camp Redwood pour comprendre ce qui est arrivé à son père, nous avons l’impression que tout se passe très vite et que les problèmes ont été résolus en un claquement de doigts, paraissant presque trop facile. Le dernier bond dans le temps, nous amenant alors en 2019, était une bonne idée et la manière dont est structuré l’épisode est intéressante : après avoir été témoins de tout ce qui s’est passé en 84 et en 89, nous apprenons en même temps que Bobby comment l’histoire s’est clôturée : comment le fait que tout le monde pensait que Brooke était morte et que Rita était la dernière survivante, comment les fantômes ont réussi à empêcher Ramirez de quitter le Camp Redwood pour ne pas aller s’en prendre à Bobby, mais aussi comment Margaret s’est fait avoir et a payé pour tout ce qu’elle a pu faire. En un seul épisode, tous les problèmes ont réussi à être résolu sans aucune difficulté, nous poussant encore une fois à nous demander à la fin de cette saison : « tout ça, pour ça ? ». C’est un problème récurant, dans American Horror Story et nous aurions peut-être préféré qu’une partie des problèmes soient réglés avant ce final afin qu’ils soient éradiqués petit à petit et avec plus de difficultés que cela. Le problème Margaret aurait pu être réglé dans ce neuvième épisode et l’affrontement entre Ramirez, Mr Jingles et les autres fantômes du camps aurait pu se dérouler dans le dernier épisode, par exemple. 

Privée de ces acteurs phares (Evan Peters, Sarah Paulson…), cette nouvelle saison d’American Horror Story a réussi à nous tenir en haleine pendant ses neufs épisodes. Si certains pourraient être déçus que la première partie en 1984 au Camp Redwood soit un peu courte, c’est une saison intéressante et originale que nous ont offert Ryan Murphy et son casting de qualité. Notre note : 4/5.

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